Dans cet entretien, Dr Gnandji Danielle, directrice de l’Abattoir, explique les difficultés qui contrarient son équipe, non sans insister sur les efforts déployés pour offrir de la viande de bonne qualité à la population abidjanaise.
Le Patriote : Lorsque qu’on arrive pour la première fois à l’abattoir, on est tout de suite frappé par le manque d’hygiène dans les lieux. Comment expliquez-vous cela ?
Dr Gnandji Danielle : Non. Il y a quand même un minimum de condition hygiénique eu égard à l’Etat de vétusté et surtout à la capacité de l’abattoir, qui est dépassée depuis un bon nombre d’années. Construit pour recevoir 60 bœufs par jour, aujourd’hui, l’abattoir en reçoit au moins de 200 par jour.
LP : Au plan hygiénique, quelles sont les précautions que vous prenez ?
Dr G.D.: Nous avons un système d’identification, donc de traçabilité des animaux. Il y a également un minimum d’entretien. La salle où l’on abat les animaux est lavée. Les déchets sont enlevés. Le service vétérinaire travaille pratiquement tous les jours. Les vétérinaires sont là pour voir l’état des animaux à abattre jusqu’à la viande jugée salubre, c’est-à-dire apte à la consommation.
LP : Mais vous devez rencontrez des difficultés dans la gestion quotidienne ?
Dr G.D.: Oui, comme je l’ai indiqué plus haut, c’est au niveau de la capacité d’accueil. Il n’y a pas assez de place pour tous les chevillards (ceux qui envoient les animaux pour les abattre). Ils sont donc à l’étroit. Et le bâtiment est vétuste. Les équipements ne fonctionnement plus depuis longtemps.
LP : Où en est-on justement avec le projet de construction du nouvel abattoir ?
Dr G.D.: Effectivement il y a des projets de construction de nouveaux abattoirs, dont principalement celui d’Anyama. Ce projet est aujourd’hui une priorité dans le programme présidentiel. La construction n’a pas encore démarré. Mais les maîtres d’ouvrage que sont le BNETD, le District d’Abidjan, le ministère de la Production animale et des ressources halieutiques sont beaucoup avancés. Tout le monde sait qu’il faut qu’Abidjan ait un abattoir digne de son nom. Et je peux vous dire que le nouvel abattoir verra le jour plus rapidement qu’on ne le pense.
LP : A combien est estimé le coût des travaux ?
Dr G.D.: ça, je ne peux me permettre de vous le dire.
LP : En attendant que cet abattoir ne voit le jour, quels sont vos urgences actuellement ?
Dr G.D.: L’abattoir a subi des pillages. Les autorités ont été informées. Aujourd’hui, notre souci, c’est l’équipement. Petit à petit, nous sommes en train d’être rééquipés. Nous recevons du nouveau matériel. Tout est donc mis en œuvre pour que nous puissions atteindre notre vitesse de croisière.
Réalisée par Dao Maïmouna
Le Patriote : Lorsque qu’on arrive pour la première fois à l’abattoir, on est tout de suite frappé par le manque d’hygiène dans les lieux. Comment expliquez-vous cela ?
Dr Gnandji Danielle : Non. Il y a quand même un minimum de condition hygiénique eu égard à l’Etat de vétusté et surtout à la capacité de l’abattoir, qui est dépassée depuis un bon nombre d’années. Construit pour recevoir 60 bœufs par jour, aujourd’hui, l’abattoir en reçoit au moins de 200 par jour.
LP : Au plan hygiénique, quelles sont les précautions que vous prenez ?
Dr G.D.: Nous avons un système d’identification, donc de traçabilité des animaux. Il y a également un minimum d’entretien. La salle où l’on abat les animaux est lavée. Les déchets sont enlevés. Le service vétérinaire travaille pratiquement tous les jours. Les vétérinaires sont là pour voir l’état des animaux à abattre jusqu’à la viande jugée salubre, c’est-à-dire apte à la consommation.
LP : Mais vous devez rencontrez des difficultés dans la gestion quotidienne ?
Dr G.D.: Oui, comme je l’ai indiqué plus haut, c’est au niveau de la capacité d’accueil. Il n’y a pas assez de place pour tous les chevillards (ceux qui envoient les animaux pour les abattre). Ils sont donc à l’étroit. Et le bâtiment est vétuste. Les équipements ne fonctionnement plus depuis longtemps.
LP : Où en est-on justement avec le projet de construction du nouvel abattoir ?
Dr G.D.: Effectivement il y a des projets de construction de nouveaux abattoirs, dont principalement celui d’Anyama. Ce projet est aujourd’hui une priorité dans le programme présidentiel. La construction n’a pas encore démarré. Mais les maîtres d’ouvrage que sont le BNETD, le District d’Abidjan, le ministère de la Production animale et des ressources halieutiques sont beaucoup avancés. Tout le monde sait qu’il faut qu’Abidjan ait un abattoir digne de son nom. Et je peux vous dire que le nouvel abattoir verra le jour plus rapidement qu’on ne le pense.
LP : A combien est estimé le coût des travaux ?
Dr G.D.: ça, je ne peux me permettre de vous le dire.
LP : En attendant que cet abattoir ne voit le jour, quels sont vos urgences actuellement ?
Dr G.D.: L’abattoir a subi des pillages. Les autorités ont été informées. Aujourd’hui, notre souci, c’est l’équipement. Petit à petit, nous sommes en train d’être rééquipés. Nous recevons du nouveau matériel. Tout est donc mis en œuvre pour que nous puissions atteindre notre vitesse de croisière.
Réalisée par Dao Maïmouna
