Depuis quelques jours, le débat sur l`élection à la fédération ivoirienne de football a pris une tournure inquiétante. Au lieu des idées, arguments et des propositions, on assiste par presse interposée (malheureusement) à un lynchage inadmissible de hautes personnalités de ce pays. Les injures, le mensonge et la délation ont pris la place des arguments, des projets et des idées. La passion du sport ne doit pas se transformer en une folie dans la presse où les règles de notre métier sont foulées aux pieds pour tenter d`aider tel ou tel candidat. Il faut savoir raison garder et ramener le débat dans son cadre. Tout débordement est inacceptable et jetterait l`opprobre sur ce noble métier. De quoi s`agit-il ? Il est question du football ivoirien. Il s`agit d`élire celui qui va conduire, quatre années durant, les destinées de notre sport roi et rien d`autre. Les candidats pour ce faire doivent apporter des arguments techniques pour convaincre les clubs qui ont le dernier mot. Qui a fait quoi ? Qui peut faire quoi? Avec quels moyens ?... Voici quelques questions qui intéresseraient, à n`en point douter, les présidents de clubs. Le débat aujourd`hui doit essentiellement tourner autour du football. Notre football, pour le rendre plus organisé, plus compétitif, plus conquérant, plus respecté… Et non dans des débats colorés à la nauséabonde sauce politique ou dans les égouts des injures. Il faut recadrer les choses et corriger le tir. La presse a un grand rôle à jouer et doit le faire en toute responsabilité et dans les strictes prescriptions des règles de notre corporation. Le mieux, c`est d`éclairer les clubs et les ivoiriens sur les capacités des différents candidats et de mettre à nu leurs faiblesses.
KL
KL
