Camara Moussa, 36 ans, transfuge de la ``Compagnie Guépard’’ du commandant Chérif Ousmane, exerce aujourd`hui comme un soldat des Forces républicaines de Côte d`Ivoire. Sous le commandement du Chef Zanga basé à l’Etat-major des armées à Abidjan-Plateau, Moussa faisait jusque-là partie des éléments commis à la sécurité du palais présidentiel. Les trois entrées du palais à Abidjan-Plateau sont d’ailleurs tenus par les hommes de ‘’la Compagnie Guépard’’. Il y a quelques jours, profitant de l’inattention de ses frères d’armes avec qui il était en faction au Palais présidentiel, Camara Moussa qui se fait appeler Chef Camara, pénètre dans l’enceinte des locaux du Palais pour faire main basse sur des climatiseurs, des fauteuils, des extincteurs et bien d’autres objets stockés en ces lieux en vue pour réhabiliter les bureaux qui ont fait l`objet de pillage pendant l`offensive des Frci en avril dernier. Indignés par ce comportement déviationniste de la part d`un soldat, des témoins n`ont pu rester longtemps indifférents ; raison pour laquelle ils ont saisi le poste de police du ministère de la Défense. Les hommes des lieutenants Sidibé Mory et Soumahoro Ibrahim, co-administrateurs de ce poste dépêchés sur les lieux, n’ont eu aucune difficulté à mettre le grappin sur l`indélicat soldat qui n`a pas sa langue dans la poche.
Dans un français approximatif, il confesse. «Je reconnais les faits. Moi-même je volais les choses, mais j`étais mal à l`aise. Je ne suis pas seul. Mon receleur est à Abobo, il s’appelle Abou Sidibé. Mais il y a un qui habite dans la cité juste à coté du Palais. Lui, il s`appelle Kapo. Cela fait maintenant la 4ème fois qu`on fait sortir les matériels installés au Palais, je demande pardon», a-t-il supplié. Mais cela ne l`a pas disculpé. Puisqu`il a été immédiatement mis aux arrêts. La police a ouvert une enquête pour mettre la main sur les autres membres du réseau.
Blaise BONSIE
Dans un français approximatif, il confesse. «Je reconnais les faits. Moi-même je volais les choses, mais j`étais mal à l`aise. Je ne suis pas seul. Mon receleur est à Abobo, il s’appelle Abou Sidibé. Mais il y a un qui habite dans la cité juste à coté du Palais. Lui, il s`appelle Kapo. Cela fait maintenant la 4ème fois qu`on fait sortir les matériels installés au Palais, je demande pardon», a-t-il supplié. Mais cela ne l`a pas disculpé. Puisqu`il a été immédiatement mis aux arrêts. La police a ouvert une enquête pour mettre la main sur les autres membres du réseau.
Blaise BONSIE