Revoir les statuts et les textes qui régissent la fédération ivoirienne de football (FIF). C’est le défi que s’est lancé le locataire de la maison de verre de Treichville. C’est la raison pour laquelle, Jacques Anouma rencontre, depuis mardi, les clubs de L1, L2, D3 et la division d’honneur. Cette décision serait la résultante d’un constat fait lors de l’assemblée générale mixte du 18 juin 2011. A cette grande rencontre bilan, tout le monde s’est rendu compte de la méconnaissance des textes qui fondent la FIF par les acteurs clés que sont les clubs. Si une autre assemblée mixte est convoquée pour ce samedi 9 juillet, le patron du football ivoirien veut avant cette échéance plonger les responsables des clubs dans les textes et statuts actuels en vigueur, mais aussi obtenir leur accord pour amender de nouveaux textes. « Nous nous sommes retrouvés pour débattre des amendements que nous avons proposés. Et cela dans le but d’harmoniser et nous accorder sur l’essentiel des statuts avant l’AG du samedi », a expliqué Anouma, après la rencontre avec les présidents de la ligue 1. C’est le même cadre de travail et de concertation qui a été proposé aux clubs de la ligue 2 hier et la troisième Division aura le même menu aujourd’hui. Avant que demain, la Division d’Honneur ne vienne clore cette série de concertations. Anouma et les clubs parviendront-ils à accorder leurs violons ? Le président de la FIF se veut en tout cas optimiste. « Les statuts ne sont pas figés. Des questions ont été posées et des réponses ont été données. Dans l’ensemble, les échanges ont été enrichissants. On va vers un consensus », s’est-il réjoui.
Les présentes rencontres avec les clubs ne seraient donc pas une précampagne, comme certains le disent, pour celui qui devra, dans quelques semaines, mettre son fauteuil en jeu. Même si Jacques Anouma n’a pas encore annoncé sa candidature pour sa propre succession, l’opinion se doute bien qu’il sera dans le starting-block pour briguer un troisième mandat. C’est pourquoi, dès l’entame des travaux, Anouma s’est voulu clair et sans équivoque. « Je ne viens pas convaincre les présidents de clubs pour m’élire… », a-t-il annoncé à la fin de la rencontre du mardi dernier. Une position partagée et confirmée par certains présidents de clubs qui ont reconnu n’avoir pas abordé la question de l’élection. « Il n’y a pas de candidatures officielles. Nous avons réajusté certains éléments de nos statuts », a déclaré Me Roger Ouégnin, PCA de l’Asec Mimosas. Toutefois, il est clair qu’au-delà des textes et statuts, ces rencontres viseraient également à amener le mouvement footballistique à aller à une assemblée générale élective apaisée et civilisée. A défaut d’y aller en rangs sérrés comme l’a laissé entendre le président du Stella et président de la conférence des présidents de clubs, Salif Bictogo. « Nous n’irons pas faire du pugilat à l’AG du samedi. Nous nous sommes accordés sur un certain nombre de questions et nous avons revu certains de nos textes », a soutenu le président Bictogo. Espérons que tous les acteurs entendront cet appel à la concurrence saine et fraternelle pour le triomphe de notre football.
Koné Lassiné
Les présentes rencontres avec les clubs ne seraient donc pas une précampagne, comme certains le disent, pour celui qui devra, dans quelques semaines, mettre son fauteuil en jeu. Même si Jacques Anouma n’a pas encore annoncé sa candidature pour sa propre succession, l’opinion se doute bien qu’il sera dans le starting-block pour briguer un troisième mandat. C’est pourquoi, dès l’entame des travaux, Anouma s’est voulu clair et sans équivoque. « Je ne viens pas convaincre les présidents de clubs pour m’élire… », a-t-il annoncé à la fin de la rencontre du mardi dernier. Une position partagée et confirmée par certains présidents de clubs qui ont reconnu n’avoir pas abordé la question de l’élection. « Il n’y a pas de candidatures officielles. Nous avons réajusté certains éléments de nos statuts », a déclaré Me Roger Ouégnin, PCA de l’Asec Mimosas. Toutefois, il est clair qu’au-delà des textes et statuts, ces rencontres viseraient également à amener le mouvement footballistique à aller à une assemblée générale élective apaisée et civilisée. A défaut d’y aller en rangs sérrés comme l’a laissé entendre le président du Stella et président de la conférence des présidents de clubs, Salif Bictogo. « Nous n’irons pas faire du pugilat à l’AG du samedi. Nous nous sommes accordés sur un certain nombre de questions et nous avons revu certains de nos textes », a soutenu le président Bictogo. Espérons que tous les acteurs entendront cet appel à la concurrence saine et fraternelle pour le triomphe de notre football.
Koné Lassiné
