Lago Bailly Guillaume. LBG. Pour les intimes, a été désigné meilleur
entraîneur de Côte d’Ivoire. Je parle bien sûr, de la Ligue 1 de
football. Rien d’étonnant que LBG soit élu par le jury mis en place
par la FIF, comme meilleur technicien au titre de la saison 2010. Mais
là, où le bât blesse, c’est que Lago n’a pas de diplôme requis pour
manager une équipe de Ligue 1.Le coach de la Jeunesse Club
d’Abidjan-Treichville (JCA-T), a appris le métier sur le tas, comme
un bon nombre d’Ivoiriens, dans divers domaines d’activités. Ce qui
évidemment, va reléguer LGB au second plan, à la faveur de la saison
2011, sur le banc des Abidjanais. Les dirigeants ayant coopté Bilorou
Bernard en possession de la fameuse licence A CAF, pour être
l’entraîneur principal du club, au grand dam de LBG. La JCA-T se
porte-t-elle bien ? Non. Le club de Treichville après avoir remporté la
super coupe Félix Houphouët-Boigny, au détriment de l’Asec
Mimosas, en ouverture de la saison 2011, broie du noir en
championnat (trois nuls et deux défaites). Les joueurs confient que sur
le banc, tout est mélangé. Parce que Bilorou veut plus de liberté,
chose que refuse mordicus Lago, qui stipule que le club est
sa «priorité». Par conséquent, il a un droit de regard sur ce qui doit
être fait. Au fond, il a raison, dans la mesure où, officiellement, c’est
Bilorou qui répondra des échecs, dans la forme. Entre le fond et la
forme, les dirigeants sont perdus. Résultat, l’équipe patine et les
dirigeants ne savent pas, à quel saint se vouer. Qui faut-il chasser ? Le
sans-papier ou l’intellectuel ? A Abengourou, Aka Kouamé Basile qui
a fait monter l’ASI en Ligue 1, a été remercié, ai-je appris, pour son
refus d’être sous les ordres du coach principal, titulaire de la Licence
A CAF. Aka comme Lago n’a pas de diplôme. Idem pour Boudo
Mory du Sewé Sport de San Pedro. Le coach adjoint des Portuaires
est masqué par Kaé Oulaï. A vrai dire, ce sont les entraîneurs adjoints
qui maîtrisent et connaissent au mieux les éléments de leurs clubs
respectifs. L’entraîneur principal doit-il devenir l’adjoint sur l’aire de
jeu ou s’éclipser durant la composition de l’équipe ? En tout cas, la
cohabitation entre les « bras cassés » et les « intellectuels » est
difficile. La danse des sorciers fait rage. Car des joueurs de Ligue 1
font état des coups bas orchestrés auprès d’eux pour faire tomber
l’entraîneur adjoint. Pour couper court, il faudrait que les présidents
de clubs de Ligue 1 laissent la latitude au coach principal de choisir
son adjoint. En cas d’échecs répétés, il serait donc facile de se séparer
du staff technique au complet. Et non de se payer la tête d’un ou de
l’autre. La ruse doit prendre fin sur le banc. Question tout de même : «
que fait-on d’un coach expérimenté qui n’a aucun diplôme ? ».
Sportivement.
Par Annoncia Sehoué
entraîneur de Côte d’Ivoire. Je parle bien sûr, de la Ligue 1 de
football. Rien d’étonnant que LBG soit élu par le jury mis en place
par la FIF, comme meilleur technicien au titre de la saison 2010. Mais
là, où le bât blesse, c’est que Lago n’a pas de diplôme requis pour
manager une équipe de Ligue 1.Le coach de la Jeunesse Club
d’Abidjan-Treichville (JCA-T), a appris le métier sur le tas, comme
un bon nombre d’Ivoiriens, dans divers domaines d’activités. Ce qui
évidemment, va reléguer LGB au second plan, à la faveur de la saison
2011, sur le banc des Abidjanais. Les dirigeants ayant coopté Bilorou
Bernard en possession de la fameuse licence A CAF, pour être
l’entraîneur principal du club, au grand dam de LBG. La JCA-T se
porte-t-elle bien ? Non. Le club de Treichville après avoir remporté la
super coupe Félix Houphouët-Boigny, au détriment de l’Asec
Mimosas, en ouverture de la saison 2011, broie du noir en
championnat (trois nuls et deux défaites). Les joueurs confient que sur
le banc, tout est mélangé. Parce que Bilorou veut plus de liberté,
chose que refuse mordicus Lago, qui stipule que le club est
sa «priorité». Par conséquent, il a un droit de regard sur ce qui doit
être fait. Au fond, il a raison, dans la mesure où, officiellement, c’est
Bilorou qui répondra des échecs, dans la forme. Entre le fond et la
forme, les dirigeants sont perdus. Résultat, l’équipe patine et les
dirigeants ne savent pas, à quel saint se vouer. Qui faut-il chasser ? Le
sans-papier ou l’intellectuel ? A Abengourou, Aka Kouamé Basile qui
a fait monter l’ASI en Ligue 1, a été remercié, ai-je appris, pour son
refus d’être sous les ordres du coach principal, titulaire de la Licence
A CAF. Aka comme Lago n’a pas de diplôme. Idem pour Boudo
Mory du Sewé Sport de San Pedro. Le coach adjoint des Portuaires
est masqué par Kaé Oulaï. A vrai dire, ce sont les entraîneurs adjoints
qui maîtrisent et connaissent au mieux les éléments de leurs clubs
respectifs. L’entraîneur principal doit-il devenir l’adjoint sur l’aire de
jeu ou s’éclipser durant la composition de l’équipe ? En tout cas, la
cohabitation entre les « bras cassés » et les « intellectuels » est
difficile. La danse des sorciers fait rage. Car des joueurs de Ligue 1
font état des coups bas orchestrés auprès d’eux pour faire tomber
l’entraîneur adjoint. Pour couper court, il faudrait que les présidents
de clubs de Ligue 1 laissent la latitude au coach principal de choisir
son adjoint. En cas d’échecs répétés, il serait donc facile de se séparer
du staff technique au complet. Et non de se payer la tête d’un ou de
l’autre. La ruse doit prendre fin sur le banc. Question tout de même : «
que fait-on d’un coach expérimenté qui n’a aucun diplôme ? ».
Sportivement.
Par Annoncia Sehoué