Il n’y a plus de doute. Jacques Anouma et Dieng Ousseynou s’affronteront aux prochaines élections de la FIF. Mais avant, ils courtisent le président du PDCI-RDA. Un parti politique où ils sont membres, à divers niveaux. Qui Bédié choisira-t-il ?
On le sait, politique et sport ne font pas bon ménage. Depuis quelques semaines, toutefois, l’ancien président de la République, Henri Konan Bédié, est au centre de toutes les discussions. De toutes les attentions aussi. Sa résidence de Daoukro a tour à tour reçu Dieng Ousseynou et Jacques Anouma. Deux candidats potentiels (pas encore déclarés) au poste de président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Et deux amis qui se regardent depuis quelques années en chiens de faïence. Si Dieng Ousseynou peut se targuer d’être au cœur des finances du PDCI-RDA et d’avoir été aux côtés d’Henri Konan Bédié aux heures chaudes de la crise (il a passé 4 mois au Golf hôtel sous blocus), Jacques Anouma, lui, a un grand retard. Et ce n’est pas sa récente visite (surprise) à Daoukro qui changera la donne. Devenu directeur financier de la présidence sous Laurent Gbagbo, il lui est reproché d’avoir pris quelques distances avec le PDCI-RDA. Vrai ou faux ? Seuls les membres du plus vieux parti politique ivoirien peuvent se prononcer. Toujours est-il que Jacques Anouma a été, ces dernières années, très peu visible aux côtés de Bédié. Pourtant, il affirme (in Supersport n°1109) « j’ai perdu mon père et le président Bédié reste pour moi un père spirituel (…) Retenez seulement que c’est le fils qui est allé voir son père ». Quelques jours plus tôt, le même Jacques Anouma avait été reçu par le nouveau président de la République, Alassane Ouattara. Qu’est-ce qui le fait tant courir ? Visiblement, le boss de la Maison de verre souhaite s’appuyer sur les nouveaux hommes forts du pays. Pourquoi ? Menacé de subir le même sort que plusieurs cadres LMP, incarcérés dans le Nord ou à l’hôtel La Pergola pour concussion (à tort ou à raison), Jacques Anouma ferait profil bas pour échapper aux mailles d’un filet qui se rapproche chaque jour. Pour sa part, Dieng Ousseynou qui a longtemps contenu sa rage, après sa démission forcée de la FIF en 2002, tient à revenir dans une maison qu’il connaît comme sa poche. Il est sûr et certain que l’onction d’Henri Konan Bédié qui n’est ni président de club, encore moins délégué d’un quelconque club votant, déblayera considérablement le terrain menant tout droit au siège de la Fédération ivoirienne de football, à Treichville.
Guy-Florentin Yaméogo
On le sait, politique et sport ne font pas bon ménage. Depuis quelques semaines, toutefois, l’ancien président de la République, Henri Konan Bédié, est au centre de toutes les discussions. De toutes les attentions aussi. Sa résidence de Daoukro a tour à tour reçu Dieng Ousseynou et Jacques Anouma. Deux candidats potentiels (pas encore déclarés) au poste de président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Et deux amis qui se regardent depuis quelques années en chiens de faïence. Si Dieng Ousseynou peut se targuer d’être au cœur des finances du PDCI-RDA et d’avoir été aux côtés d’Henri Konan Bédié aux heures chaudes de la crise (il a passé 4 mois au Golf hôtel sous blocus), Jacques Anouma, lui, a un grand retard. Et ce n’est pas sa récente visite (surprise) à Daoukro qui changera la donne. Devenu directeur financier de la présidence sous Laurent Gbagbo, il lui est reproché d’avoir pris quelques distances avec le PDCI-RDA. Vrai ou faux ? Seuls les membres du plus vieux parti politique ivoirien peuvent se prononcer. Toujours est-il que Jacques Anouma a été, ces dernières années, très peu visible aux côtés de Bédié. Pourtant, il affirme (in Supersport n°1109) « j’ai perdu mon père et le président Bédié reste pour moi un père spirituel (…) Retenez seulement que c’est le fils qui est allé voir son père ». Quelques jours plus tôt, le même Jacques Anouma avait été reçu par le nouveau président de la République, Alassane Ouattara. Qu’est-ce qui le fait tant courir ? Visiblement, le boss de la Maison de verre souhaite s’appuyer sur les nouveaux hommes forts du pays. Pourquoi ? Menacé de subir le même sort que plusieurs cadres LMP, incarcérés dans le Nord ou à l’hôtel La Pergola pour concussion (à tort ou à raison), Jacques Anouma ferait profil bas pour échapper aux mailles d’un filet qui se rapproche chaque jour. Pour sa part, Dieng Ousseynou qui a longtemps contenu sa rage, après sa démission forcée de la FIF en 2002, tient à revenir dans une maison qu’il connaît comme sa poche. Il est sûr et certain que l’onction d’Henri Konan Bédié qui n’est ni président de club, encore moins délégué d’un quelconque club votant, déblayera considérablement le terrain menant tout droit au siège de la Fédération ivoirienne de football, à Treichville.
Guy-Florentin Yaméogo