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Politique Publié le vendredi 8 juillet 2011 | Le Patriote

Motus : Eveil

Avec la capture de Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier, de nombreux pontes de l’ancien régime, qui ont plus de chance, ont pris la poudre d’escampette et se retrouvent pour la plupart dans les pays de la sous-région. Depuis le Ghana où se trouve le gros lot des mauvais perdants, des voix ne cessent de s’élever pour annoncer des projets de déstabilisation du pays. Là où l’opinion espérait de voir les anciens dirigeants avoir le profil bas, pour avoir tenté de conduire la Côte d’Ivoire dans le chaos, on nous sert des récriminations et des discours de haine et de vengeance. Il fallait bien s’attendre à une telle attitude de la part de ceux qui n’ont jamais eu de compassion, encore moins de remords pour les nombreux crimes commis pendant cette dernière décennie. Ils n’ont assurément pas le langage de la paix et de la réconciliation qui berce en ce moment la Côte d’Ivoire. Le couteau entre les dents et le fusil en mains, ils veulent en découdre par tous les moyens, comme s’ils n’avaient pas encore mesuré le rapport des forces qui a tourné en leur défaveur. Quand Blé Goudé, en errance entre le Ghana et le Togo fait la grande gueule, en continuant désespérément du reste, à vouloir nous contraindre d’accepter que « les jeunes patriotes » combattaient les mains nues, le colonel Konan Boniface, l’homme des coups bas de l’ancien pouvoir, se donne en spectacle, par des déclarations tonitruantes. Dans la même veine, le commandant Jean-Noël Abéhi, l’un des mandarins du FPI, qui se pavanait avec les mains entachées du sang des Ivoiriens, a disparu de la circulation au moment de répondre à une convocation du tribunal militaire. Face à cette situation, c’est le lieu d’attirer l’attention du Président de la République et de son Premier ministre. C’est vrai que des dispositions sont prises pour protéger le territoire national des noirs desseins des perdants de l’élection présidentielle mais il est plus que judicieux de mettre davantage de balises et d’être plus sévères avec tous ceux des nôtres qui ont mis à mal l’unité nationale et l’existence même de notre pays. Au delà de la volonté de pardon et de réconciliation, il est impérieux pour les nouvelles autorités et surtout pour la justice de mettre le grappin sur tous ceux qui ont participé activement à la mise à mal de la paix sociale. L’impunité doit forcément être combattue, pour éviter une répétition générale de l’Histoire
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