A chacune des prises de décisions de justice tendant à mettre de l’ordre à l’Oic (Office ivoirien des chargeurs), le porte-parole du camp opposé à l’administrateur provisoire, dirigé par Ouattara Maméry Serges, licencié en 2004 sur autorisation de l’Inspection du travail, après constat d’abandon de postes, sort de sa réserve. Il a saisi la tribune qu’il s’offre à travers des points de presse pour semer le doute dans l’esprit de ceux qui n’ont pas grande connaissance de certaines décisions prises en son temps par le Président déchu, Laurent Gbagbo, concernant l’Oic. Comme l’ex-chef de l’Etat s’est inscrit dans une logique de faux, l’évocation de ce nom jette le discrédit sur tout ce qu’il a entrepris (que ce soit même en bien). Pour mieux comprendre le rattachement de l’Oic à la présidence de la République pris comme moyen de diversion par les détracteurs de l’actuel Dg de l’Oic, Bakayoko Abdul Dramane, il faut remonter en mai 2010. C’est dans ce mois que le chef de
l’Etat, Laurent Gbagbo a pris le décret n°2010 du 14 mai 2010 portant rattachement de certaines structures du secteur des Transports à la Présidence de la république. Il s’agit de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la Régie des frets et des marchandises de l’aéroport, du Port Autonome d’Abidjan ainsi que, l’Oic (Office ivoirien des chargeurs) et l’Oft (Observatoire de la fluidité des transports). Toutes ces structures citées ci-dessus ont été placées sous la tutelle administrative du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Mais, bien avant, c’est un arrêté portant création du Cmpst (Conseil de modernisation des politiques du secteur des Transports) qui a été pris par l’entremise de sa Conseillère spéciale, chargée des Transports et des questions aéroportuaires, Mme Delesse Schwisenberg Modri Marie Generosa. Et ce, au titre de la Présidence en sa qualité de
membre du Conseil de modernisation des politiques du secteur des Transports. Ces différentes décisions répondaient au fait que, déjà le 23 juin 2008, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la 34ème Session ordinaire de la Cedeao, tenue à Abuja, au Nigeria, avait mandaté l ’ex-Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo de " coordonner les efforts conjoints des Commissions de la Cedeao et de l’ Uemoa, dans les domaines des Transports routier, ferroviaire, maritime, fluvial et aérien, afin de trouver un cadre devant servir de catalyseur à l’ intégration régionale ". Fort de cela, le samedi 18 septembre 2010, le (Fonds de développement et de financement des secteurs des Transports et de l’Energie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), a été lancé à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix de Yamoussoukro. Ce fonds devrait bénéficier du soutien important des Institutions financières africaines telles que la Bad (Banque africaine de développement) et la Bidc (Banque d’investissements et de développement de la Cedeao). Un million de dollar américain pour l’étude de faisabilité dont 90% financé par la Banque africaine de développement et 10% par la Bidc pour booster le projet de développement des Transports, de l’énergie mais aussi, celui de l’intégration africaine, particulièrement de la Cedeao. Ce n’est donc, pas une démarche personnelle entreprise par la Direction de l’Oic comme veut le faire croire ceux qui continuent de mettre la confusion dans l’esprit des opérateurs économiques du secteur de l’Oic. L’administration étant une continuité, le Président de la République, Alassane Ouattara saura prendre les mesures qui s’imposent pour mieux apprécier le rattachement de ces secteurs à la Présidence qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Après le séminaire
gouvernemental, qui définit les priorités d’un travail remarquable dans chaque secteur d’activités, il y a lieu de mettre fin à certaines déclarations sans fondement juridique qui mettraient le discrédit sur le bien-fondé de l’économie ivoirienne déjà exsangue.
SERIBA KONE
l’Etat, Laurent Gbagbo a pris le décret n°2010 du 14 mai 2010 portant rattachement de certaines structures du secteur des Transports à la Présidence de la république. Il s’agit de l’Aéroport International Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la Régie des frets et des marchandises de l’aéroport, du Port Autonome d’Abidjan ainsi que, l’Oic (Office ivoirien des chargeurs) et l’Oft (Observatoire de la fluidité des transports). Toutes ces structures citées ci-dessus ont été placées sous la tutelle administrative du chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. Mais, bien avant, c’est un arrêté portant création du Cmpst (Conseil de modernisation des politiques du secteur des Transports) qui a été pris par l’entremise de sa Conseillère spéciale, chargée des Transports et des questions aéroportuaires, Mme Delesse Schwisenberg Modri Marie Generosa. Et ce, au titre de la Présidence en sa qualité de
membre du Conseil de modernisation des politiques du secteur des Transports. Ces différentes décisions répondaient au fait que, déjà le 23 juin 2008, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la 34ème Session ordinaire de la Cedeao, tenue à Abuja, au Nigeria, avait mandaté l ’ex-Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo de " coordonner les efforts conjoints des Commissions de la Cedeao et de l’ Uemoa, dans les domaines des Transports routier, ferroviaire, maritime, fluvial et aérien, afin de trouver un cadre devant servir de catalyseur à l’ intégration régionale ". Fort de cela, le samedi 18 septembre 2010, le (Fonds de développement et de financement des secteurs des Transports et de l’Energie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest), a été lancé à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix de Yamoussoukro. Ce fonds devrait bénéficier du soutien important des Institutions financières africaines telles que la Bad (Banque africaine de développement) et la Bidc (Banque d’investissements et de développement de la Cedeao). Un million de dollar américain pour l’étude de faisabilité dont 90% financé par la Banque africaine de développement et 10% par la Bidc pour booster le projet de développement des Transports, de l’énergie mais aussi, celui de l’intégration africaine, particulièrement de la Cedeao. Ce n’est donc, pas une démarche personnelle entreprise par la Direction de l’Oic comme veut le faire croire ceux qui continuent de mettre la confusion dans l’esprit des opérateurs économiques du secteur de l’Oic. L’administration étant une continuité, le Président de la République, Alassane Ouattara saura prendre les mesures qui s’imposent pour mieux apprécier le rattachement de ces secteurs à la Présidence qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. Après le séminaire
gouvernemental, qui définit les priorités d’un travail remarquable dans chaque secteur d’activités, il y a lieu de mettre fin à certaines déclarations sans fondement juridique qui mettraient le discrédit sur le bien-fondé de l’économie ivoirienne déjà exsangue.
SERIBA KONE