La crise est terminée et l’heure est à la reconstruction du pays. Le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (PNRRC) est à la tâche pour jouer pleinement le rôle qui est le sien dans la nouvelle Côte d’Ivoire. Pour toucher du doigt les réalités sur le terrain, la structure dirigée par Daniel Kossomina Ouattara, qui œuvre à la réinsertion des ex-combattants, a entrepris des campagnes de sensibilisation à l’intérieur du pays en vue de la revue des effectifs des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Une campagne qui a débuté par les villes de Bouaké, Korhogo, Ferkessédougou, Gagnoa et Bouna. Conduite par le Conseiller spécial du coordonnateur national du PNRRC, Kéhi Edouard, la mission de sensibilisation a atteint sa vitesse de croisière du 21 juin au 02 juillet dernier. En effet, Kéhi Edouard et son équipe ont sillonné les villes de Séguéla, Man, Duekoué, San Pedro et Tabou. Dans ces villes, le collaborateur de Daniel Ouattara a expliqué aux autorités préfectorales et militaires le bien-fondé de son action avant de solliciter l’implication de tous pour la réussite de l’opération qui a pris fin à Abidjan, il y a quelques semaines. A chacune de ces étapes, Kéhi Edouard a souligné la nécessité pour le gouvernement de connaître les effectifs des Forces armées. «Le gouvernement du président Alassane Ouattara fait de la sécurité une priorité.
Informer un plus grand nombre de personnes
C’est pourquoi, il est important de maitriser l’effectif exact des FRCI. Nous sommes donc en mission préparatoire d’indentification des éléments des FRCI et des jeunes associés qui va démarrer bientôt à l’intérieur», a fait savoir le collaborateur de Daniel Kossomina. Cette mission, selon le Conseiller spécial, vise à informer et sensibiliser les autorités administratives, politiques et militaires locales sur la réussite de l’opération.
Le PNRRC peut se targuer d’avoir mené une bonne campagne de communication pour la revue des effectifs des FRCI et des jeunes associés. En moins d’un mois, l’équipe conduite par Kéhi Edouard a visité dix localités. Après les villes de Bouaké, Korhogo, Gagnoa et Bouna visitées du 5 au 16 juin dernier, c’est au tour des villes de Séguéla, Duekoué, Man, San-Pedro et Tabou de recevoir la mission préparatoire du PNRRC avec pour mot d’ordre: «une franche collaboration des partenaires». Aux partenaires et ONG impliqués dans la réinsertion post-crise, le conseiller spécial de Daniel Kossomina Ouattara a demandé de la rigueur dans la réalisation des projets. Structure importante dans la reconstruction du pays après la crise, le PNRRC entend répondre aux attentes et aspirations des populations cibles.
Pardonner pour une nouvelle Côte d’Ivoire
Démarrée à Abidjan, l’opération selon M. Kéhi a permis de dégager trois groupes. Ce sont les Eléments de l’armée nouvelle (EAN), les jeunes associés et les Groupes d’auto-défense (Gad). Tous ces groupes, a-t-il rassuré, seront pris en compte en fonction de leur catégorie. «Je voudrais rassurer tout le monde de ce que le PNRRC en collaboration avec les structures impliquées dans la réinsertion s’organise pour accueillir et prendre en charge les ex-combattants démobilisés ainsi que les ex-miliciens démantelés», a dit Kéhi lors de sa conférence bilan tenue le jeudi 23 juin dernier à la préfecture de San-Pedro. Poursuivant, il a expliqué que cette opération a pour finalité de «mettre en place l’armée nouvelle de la Côte d’Ivoire conformément aux accords politiques de Ouagadougou».
Dans la ville de Tabou, localité située à 30 km du Liberia, dernière étape de la tournée de 11 jours, Kéhi Edouard a eu une rencontre avec les populations, le vendredi 24 juin dernier. Au menu des échanges au centre social, la réconciliation nationale. Devant l’émissaire du PNRRC, les populations ont décrit les rapports qu’ils entretiennent avec les FRCI. Ces rapports ont été jugés difficiles par certains et fraternels par d’autres. Pour leur part, le Secrétaire général de préfecture Ouattara Fagayerba et le Sous-préfet Alexandre Achi ont appelé leurs administrés à s’inscrire dans la mouvance de la réconciliation. Le premier cité a invité les populations refugiées au Liberia à regagner leur localité. Le second, tout en reconnaissant la souffrance des populations, s’est réjoui du retour progressif à la normalité.
Pour sa part le conseiller spécial de Daniel Kossomina Ouattara a rassuré les populations. Il a réaffirmé que la sécurité demeure une priorité pour les autorités actuelles. D’où, a indiqué M. Kéhi, l’importance de l’opération d’indentification et de profilage. «Ceux qui ne se seraient pas retenus pour l’armée nouvelle seront réintégrés dans le tissu socio-économique», a rassuré Kéhi Edouard. Il a saisi l’occasion pour inviter les habitants de Tabou au pardon et à la réconciliation. Il a souhaité une cohabitation pacifique entre les populations et le détachement des FRCI. Pour lui, il faut faire table-rase sur le passé. Il a invité les uns et les autres à écrire la nouvelle page de la Côte d’Ivoire avec le président de la République, Alassane Ouattara.
Zana Coulibaly (Envoyé spécial)
Informer un plus grand nombre de personnes
C’est pourquoi, il est important de maitriser l’effectif exact des FRCI. Nous sommes donc en mission préparatoire d’indentification des éléments des FRCI et des jeunes associés qui va démarrer bientôt à l’intérieur», a fait savoir le collaborateur de Daniel Kossomina. Cette mission, selon le Conseiller spécial, vise à informer et sensibiliser les autorités administratives, politiques et militaires locales sur la réussite de l’opération.
Le PNRRC peut se targuer d’avoir mené une bonne campagne de communication pour la revue des effectifs des FRCI et des jeunes associés. En moins d’un mois, l’équipe conduite par Kéhi Edouard a visité dix localités. Après les villes de Bouaké, Korhogo, Gagnoa et Bouna visitées du 5 au 16 juin dernier, c’est au tour des villes de Séguéla, Duekoué, Man, San-Pedro et Tabou de recevoir la mission préparatoire du PNRRC avec pour mot d’ordre: «une franche collaboration des partenaires». Aux partenaires et ONG impliqués dans la réinsertion post-crise, le conseiller spécial de Daniel Kossomina Ouattara a demandé de la rigueur dans la réalisation des projets. Structure importante dans la reconstruction du pays après la crise, le PNRRC entend répondre aux attentes et aspirations des populations cibles.
Pardonner pour une nouvelle Côte d’Ivoire
Démarrée à Abidjan, l’opération selon M. Kéhi a permis de dégager trois groupes. Ce sont les Eléments de l’armée nouvelle (EAN), les jeunes associés et les Groupes d’auto-défense (Gad). Tous ces groupes, a-t-il rassuré, seront pris en compte en fonction de leur catégorie. «Je voudrais rassurer tout le monde de ce que le PNRRC en collaboration avec les structures impliquées dans la réinsertion s’organise pour accueillir et prendre en charge les ex-combattants démobilisés ainsi que les ex-miliciens démantelés», a dit Kéhi lors de sa conférence bilan tenue le jeudi 23 juin dernier à la préfecture de San-Pedro. Poursuivant, il a expliqué que cette opération a pour finalité de «mettre en place l’armée nouvelle de la Côte d’Ivoire conformément aux accords politiques de Ouagadougou».
Dans la ville de Tabou, localité située à 30 km du Liberia, dernière étape de la tournée de 11 jours, Kéhi Edouard a eu une rencontre avec les populations, le vendredi 24 juin dernier. Au menu des échanges au centre social, la réconciliation nationale. Devant l’émissaire du PNRRC, les populations ont décrit les rapports qu’ils entretiennent avec les FRCI. Ces rapports ont été jugés difficiles par certains et fraternels par d’autres. Pour leur part, le Secrétaire général de préfecture Ouattara Fagayerba et le Sous-préfet Alexandre Achi ont appelé leurs administrés à s’inscrire dans la mouvance de la réconciliation. Le premier cité a invité les populations refugiées au Liberia à regagner leur localité. Le second, tout en reconnaissant la souffrance des populations, s’est réjoui du retour progressif à la normalité.
Pour sa part le conseiller spécial de Daniel Kossomina Ouattara a rassuré les populations. Il a réaffirmé que la sécurité demeure une priorité pour les autorités actuelles. D’où, a indiqué M. Kéhi, l’importance de l’opération d’indentification et de profilage. «Ceux qui ne se seraient pas retenus pour l’armée nouvelle seront réintégrés dans le tissu socio-économique», a rassuré Kéhi Edouard. Il a saisi l’occasion pour inviter les habitants de Tabou au pardon et à la réconciliation. Il a souhaité une cohabitation pacifique entre les populations et le détachement des FRCI. Pour lui, il faut faire table-rase sur le passé. Il a invité les uns et les autres à écrire la nouvelle page de la Côte d’Ivoire avec le président de la République, Alassane Ouattara.
Zana Coulibaly (Envoyé spécial)