L’élection à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF) aura lieu le 10 septembre 2011. C’est ce qu’à décidé l’assemblée générale mixte de cette institution, sur proposition de son président Jacques Anouma, samedi 9 juillet 2011 à l’Auditorium de la Caisse de stabilisation. Selon le chronogramme complet qui a été retenu, du 18 au 30 juillet 2011, il y aura le dépôt des candidatures. Cette période sera suivie de celle de l’examen des dossiers de candidature et de la publication des listes retenues qui court du 1er au 5 août 2011. Celles des listes qui n’auront pas été retenues auront le temps de formuler un recours du 8 au 12 août. Du 12 au 19 août, la Commission électorale va analyser les recours et se prononcer. S’ensuivra une période de campagne dont le point de chute sera le 10 septembre, jour de l’élection. Samedi dernier, malgré le compte à rebours qui a véritablement commencé, tous les potentiels candidats qui avaient promis de se prononcer juste après l’annonce de la date de l’élection se sont encore donné du temps. « Il y a un délai pour le dépôt des candidatures. Pour le moment, je suis le président en exercice, je continue mon mandat. Je vous dirai si oui ou non je suis candidat », a indiqué Jacques Anouma, le président sortant, juste après l’A.G.M. On peut le dire, pour le moment, élection attend candidats. Si les candidats ne sont pas connus, les membres de la toute nouvelle Commission électorale version FIFA, eux, sont connus. L’organe de 7 membres qui sera présidé par le président du Comité national Olympique (CNO), le général Lansana Palenfo, ou à défaut celui qui assure son intérim, M.Maxime Ekra, sera composé entre autres des ministres Bamba Cheick Daniel et Zakpa Komena. L’ancien international de football, Joseph Gnankouri fait aussi partie de cet auguste organe. Les choses ont véritablement marché sur des roulettes lors de cette rencontre. On a évité les débats stériles de la Bourse du Travail. A preuve, c’est presqu’à l’unanimité que le budget 2011, dont l’adoption était à l’ordre du jour, a été voté. 117 délégués ont dit oui contre 7 abstentions, un délégué étant absent. C’est un budget de 5 milliards de francs CFA qui est déjà en exécution et sur lequel tous les clubs auront un bonus allant de 3 millions cfa pour les D1, D2 et D3 à 1 million cfa pour le football féminin et les clubs de division régionale. Concernant le deuxième grand point à l’ordre du jour, c’est-à-dire les statuts, les amendements proposés par la FIFA portaient sur l’admission de groupements, la réorganisation du Comité Exécutif dont les membres doivent être ramenés à 17, la dénomination de l’organe exécutif qui doit passer de la direction générale à la direction exécutive et l’introduction d’un scrutin de liste pour la désignation du Comité Exécutif, une organisation juridictionnelle avec une Commission de discipline et une Commission d’appel, un code électoral, une commission électorale et une commission de recours. Dans une sorte de package, l’Assemblée a procédé aux modifications nécessaires. « Dans l’esprit des textes de la FIFA », selon le président Anouma. En ne foulant pas au pied les recommandations de la FIFA et sous le regard avisé du représentant de cette institution, le Camerounais Proper Abéga, L’A.G.M a décidé que le nombre des délégués passe à 162, que désormais il y ait un projet de budget, que la caution pour être candidat soit de 5 millions francs CFA, qu’il soit mis en place une commission de stratégie en tant que commission permanente de la FIF. Les membres du Comité Exécutif de la FIF seront 18 désormais dont 3 vice-présidents. Et c’est à l’unanimité des délégués que les statuts ont été adoptés. Surtout que le travail préparatoire a été fait lors des différentes concertations que le président Anouma a eues avec les présidents de club. Tout est donc en place pour la bataille du 10 septembre prochain.
Litié BOAGNON
Litié BOAGNON