Les structures spécialisées du Congrès national de la résistance pour la démocratie, de l’ex-majorité présidentielle et du Front populaire ivoirien répondant, samedi, à l’appel de Mamadou Koulibaly, secrétaire général par intérim, ont renouvelé la direction du CNRD.
S’il n’y a plus de présidence, il n’y a plus ‘’La Majorité présidentielle (LMP) ‘’. Cette évidence justifie les intenses réunions que les partisans du président sortant Laurent Gbagbo ont faites, samedi, au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd), à Cocody. L’enjeu des travaux : se doter d’un instrument solide de combat, dans la perspective des élections générales prochaines. Cela, en remplacement du label LMP ayant servi pour les élections présidentielles passées. Les proches de Laurent Gbagbo répondant ainsi massivement à l’appel de Mamadou Koulibaly, secrétaire général par intérim du CNRD, ont remis en selle cette structure. Qui, confient des sources crédibles, sera la nouvelle bannière pour les joutes électorales à venir. La direction du Cnrd a donc été renouvelée. « Nombreux sont ceux qui l’animaient qui ont décidé de se reposer », a confié, sous le couvert de l’anonymat, un participant à la réunion, parlant des responsables sortants. Il mentionne que seule Marie-Odette Lorougnon, libérée de la Pergola où elle était en détention, a demandé et obtenu son maintien au poste de chargée à la mobilisation. La requête de celle-ci a provoqué quelques grincements de dents chez ses ‘’camarades‘’- selon notre source qui fait partie de ceux qui voulaient un renouvellement total de la direction. Faut-il le souligner, aussi, des acteurs du Cnrd sont en exil. Deux termes, l’un ‘’comité de crise‘’ et l’autre ‘’direction par intérim‘’ ont soulevé une question de principe. En effet, vu que LMP, CNRD et FPI (Front populaire ivoirien) sont désarticulés par la crise post-électorale, les uns souhaitent que leurs activités soient coordonnées par un comité de crise. Tandis que les autres, s’y opposant, penchent pour la direction par intérim. Ils se sont séparés en queue de poisson, sans que les divergences de vues empêchent la validation de la nouvelle composition du Cnrd.
Bloc autour de Mamadou Koulibaly
Beaucoup a été dit sur la légitimité de Mamadou Koulibaly, intérimaire à la tête du Fpi et du Cnrd. Il ne serait pas accepté à ce poste, mais la mobilisation de ses camarades à ses côtés, avant-hier, a démontré le contraire. Les jeunes avec Koua Justin, les enseignants avec Koudou Kessié Mathias, les femmes avec Marie-Odette Lorougnon,… se sont réunis à l’appel de Mamadou Koulibaly. Qui a reçu (pendant près de 2h15), dans l’après-midi, ces responsables de structures spécialisées. Sans que des éclats de voix ou des discussions houleuses n’entâchent les réflexions, relativement à son illégitimité présumée. D’ailleurs, une déclaration produite, antérieurement, par des secrétaires généraux de fédération oint ce dernier. « De façon unanime, les secrétaires généraux de fédération ne trouvent pas nécessaire la tenue d’un congrès en ce moment, pour des raisons suivantes (…) L’intérim, selon nos textes, confère, à notre avis, au camarade président Koulibaly Mamadou suffisamment de pouvoir pour gérer le parti comme il se doit », ont-il écrit.
Bidi Ignace
S’il n’y a plus de présidence, il n’y a plus ‘’La Majorité présidentielle (LMP) ‘’. Cette évidence justifie les intenses réunions que les partisans du président sortant Laurent Gbagbo ont faites, samedi, au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd), à Cocody. L’enjeu des travaux : se doter d’un instrument solide de combat, dans la perspective des élections générales prochaines. Cela, en remplacement du label LMP ayant servi pour les élections présidentielles passées. Les proches de Laurent Gbagbo répondant ainsi massivement à l’appel de Mamadou Koulibaly, secrétaire général par intérim du CNRD, ont remis en selle cette structure. Qui, confient des sources crédibles, sera la nouvelle bannière pour les joutes électorales à venir. La direction du Cnrd a donc été renouvelée. « Nombreux sont ceux qui l’animaient qui ont décidé de se reposer », a confié, sous le couvert de l’anonymat, un participant à la réunion, parlant des responsables sortants. Il mentionne que seule Marie-Odette Lorougnon, libérée de la Pergola où elle était en détention, a demandé et obtenu son maintien au poste de chargée à la mobilisation. La requête de celle-ci a provoqué quelques grincements de dents chez ses ‘’camarades‘’- selon notre source qui fait partie de ceux qui voulaient un renouvellement total de la direction. Faut-il le souligner, aussi, des acteurs du Cnrd sont en exil. Deux termes, l’un ‘’comité de crise‘’ et l’autre ‘’direction par intérim‘’ ont soulevé une question de principe. En effet, vu que LMP, CNRD et FPI (Front populaire ivoirien) sont désarticulés par la crise post-électorale, les uns souhaitent que leurs activités soient coordonnées par un comité de crise. Tandis que les autres, s’y opposant, penchent pour la direction par intérim. Ils se sont séparés en queue de poisson, sans que les divergences de vues empêchent la validation de la nouvelle composition du Cnrd.
Bloc autour de Mamadou Koulibaly
Beaucoup a été dit sur la légitimité de Mamadou Koulibaly, intérimaire à la tête du Fpi et du Cnrd. Il ne serait pas accepté à ce poste, mais la mobilisation de ses camarades à ses côtés, avant-hier, a démontré le contraire. Les jeunes avec Koua Justin, les enseignants avec Koudou Kessié Mathias, les femmes avec Marie-Odette Lorougnon,… se sont réunis à l’appel de Mamadou Koulibaly. Qui a reçu (pendant près de 2h15), dans l’après-midi, ces responsables de structures spécialisées. Sans que des éclats de voix ou des discussions houleuses n’entâchent les réflexions, relativement à son illégitimité présumée. D’ailleurs, une déclaration produite, antérieurement, par des secrétaires généraux de fédération oint ce dernier. « De façon unanime, les secrétaires généraux de fédération ne trouvent pas nécessaire la tenue d’un congrès en ce moment, pour des raisons suivantes (…) L’intérim, selon nos textes, confère, à notre avis, au camarade président Koulibaly Mamadou suffisamment de pouvoir pour gérer le parti comme il se doit », ont-il écrit.
Bidi Ignace
