Les malentendants regroupés au sein du Conseil de Développement en Coopération pour les Handicapés de Côte d’Ivoire (CODECO-HCI) ne veulent pas être en reste du processus de reconstruction post-crise enclenché par le Président Alassane Ouattara. Par la voix de leur premier responsable, Ballo Souleymane, ils ont tenu à le signifier, le samedi 9 juillet dernier, à l’Ecole Ivoirienne des Sourds, à Yopougon Gabriel Gare, aux nouvelles autorités. L’accès à l’emploi, à l’information, à des cartes d’invalidité leur permettant d’offrir des services à moindre coût dans les domaines sociaux, voici les objectifs des malentendants. Pour ces handicapés, les problèmes qu’ils rencontrent dans la vie quotidienne sont multiples. L’Etat de Côte d’Ivoire doit, cependant, s’assurer de la protection et de la promotion de leur droit en « l’application de l’égalité prônée par la Constitution ivoirienne en son article 2 qui stipule que ‘’Tous les êtres humains naissent libres et égaux devant la Loi. Ils jouissent des droits inaliénables que sont les droits à la vie, à la liberté, à l’épanouissement de leur personnalité et au respect de leur dignité’’ », a souligné le Président Ballo Souleymane. Se félicitant de la victoire du candidat du RHDP au second tour de l’élection présidentielle, les malentendants ont souhaité que la question du handicap soit du ressort de la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, comme ce fut le cas avec l’ancienne Première Dame Henriette Bédié qui est «un exemple patent de l’action sociale en faveur des personnes handicapées ». Selon les membres du CODECO-HCI, l’épouse du Chef de l’Etat œuvre déjà grandement pour les droits des enfants vulnérables. Pour ce faire, « elle doit s’approprier l’amélioration des conditions de vie des personnes handicapées », a suggéré le Président de cette Coopération.
J. CESAR
J. CESAR