Le président par intérim du Fpi, Mamadou Koulibaly, a quitté la maison bleue de la refondation. Hier, à la salle ‘’des pas perdus’’ de l’hémicycle, le maitre des lieux a rompu les amarres avec ses anciens camarades avant d’annoncer la création de sa propre formation politique.
Il avait donné rendez-vous hier à la presse pour une importante déclaration. A l’heure indiquée (14 h), le président de l’assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, s’est présenté devant les nombreux journalistes présents dans la salle ‘’des pas perdus’’ de l’hémicycle. Elégamment habillé, le patron du Parlement ivoirien avance vers un pupitre. Le décor planté est simple avec une dizaine de chaises installées. La déclaration tant attendue se fera dans cette salle qui sert en même temps de hall et non dans l’un des salons feutrés comme d’habitude. Les journalistes s’interrogent sur ce que le président par intérim du Fpi va dévoiler. Chacun y va de son commentaire. L’insaisissable et imprévisible Mamadou Koulibaly saisit le micro sous l’œil vigilant de son directeur de cabinet, Okou Wassath, et de Brissi Takaléa Claude, vice-président du groupe parlementaire Fpi pour prononcer ses premiers mots. «Déclaration de Mamadou Koulibaly : démission du Fpi et création de Lider (Liberté et démocratie pour la République», l’intitulé du texte situe sur la suite des évènements. Le divorce entre le président par intérim et le Fpi est officialisé. Et Mamadou Koulibaly s’est évertué à donner les motivations de sa séparation avec son ancienne famille politique. Selon lui, le Fpi, qui demeure réfractaire, malgré le cataclysme qu’il vient de vivre, à tout changement, à toute réinvention ne répond plus à ses aspirations et valeurs. Ce qui l’a poussé à rompre avec ce parti politique dans lequel, a-t-il dit, il ne se reconnait plus. A peine le cordon ombilical coupé avec le parti de l’ex-président, Laurent Gbagbo, il a annoncé la création de son parti politique. Avant d’expliquer le rôle que compte jouer ‘’Liberté et démocratie pour la République(Lider)’’. Pas de questions pour les journalistes. Après le dernier mot de son discours, il a retrouvé son bureau, ensuite son véhicule pour prendre congé de ses invités.
Lacina Ouattara
Il avait donné rendez-vous hier à la presse pour une importante déclaration. A l’heure indiquée (14 h), le président de l’assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, s’est présenté devant les nombreux journalistes présents dans la salle ‘’des pas perdus’’ de l’hémicycle. Elégamment habillé, le patron du Parlement ivoirien avance vers un pupitre. Le décor planté est simple avec une dizaine de chaises installées. La déclaration tant attendue se fera dans cette salle qui sert en même temps de hall et non dans l’un des salons feutrés comme d’habitude. Les journalistes s’interrogent sur ce que le président par intérim du Fpi va dévoiler. Chacun y va de son commentaire. L’insaisissable et imprévisible Mamadou Koulibaly saisit le micro sous l’œil vigilant de son directeur de cabinet, Okou Wassath, et de Brissi Takaléa Claude, vice-président du groupe parlementaire Fpi pour prononcer ses premiers mots. «Déclaration de Mamadou Koulibaly : démission du Fpi et création de Lider (Liberté et démocratie pour la République», l’intitulé du texte situe sur la suite des évènements. Le divorce entre le président par intérim et le Fpi est officialisé. Et Mamadou Koulibaly s’est évertué à donner les motivations de sa séparation avec son ancienne famille politique. Selon lui, le Fpi, qui demeure réfractaire, malgré le cataclysme qu’il vient de vivre, à tout changement, à toute réinvention ne répond plus à ses aspirations et valeurs. Ce qui l’a poussé à rompre avec ce parti politique dans lequel, a-t-il dit, il ne se reconnait plus. A peine le cordon ombilical coupé avec le parti de l’ex-président, Laurent Gbagbo, il a annoncé la création de son parti politique. Avant d’expliquer le rôle que compte jouer ‘’Liberté et démocratie pour la République(Lider)’’. Pas de questions pour les journalistes. Après le dernier mot de son discours, il a retrouvé son bureau, ensuite son véhicule pour prendre congé de ses invités.
Lacina Ouattara