Le président de la Fif, Jacques Anouma, ne voulait pas valider un troisième mandat pour le plaisir de le faire. Il tenait à avoir des garanties pour pouvoir se présenter. Il voulait l’aval de ses mandants, les clubs. Il l’a eu à une majorité écrasante. Toutes ses propositions sont passées comme lettre à la Poste. L’acte 1 et 2 de l’assemblée générale constitutive lui ont été favorables. Il voulait un appui étatique solide. Si cela ne lui a pas encore été accordé, il n’en est pas loin. Ses démarches, dans ce sens, sont prometteuses dit-on. Les subventions allouées aux clubs sont maintenues. Il a même pris l’engagement d’octroyer un bonus aux clubs sur les bénéfices du Mondial 2010. Le président sortant dégage quatre gros chantiers pour des lendemains meilleurs du football ivoirien. Pour la stabilité et la pérennité des clubs, la Fif version Anouma compte mettre sur pied un projet sportif et un business plan sérieux qui l’accompagne. Il rêve à de la compétitivité sportive des clubs, de sorte que ceux-ci puissent rivaliser avec leurs homologues d’Afrique du Nord, Centrale et Australe. Le patron de la maison de verre de Treichville souhaite que des règles de gouvernance claires et des méthodes de gestion transparentes soient mises sur pied afin de crédibiliser la gestion des clubs. Il songe également à l’activité des clubs envers les sponsors, une collaboration et un engagement efficaces avec les communes et régions où sont implantés les clubs. Sans compter que Jacques Anouma et son état-major travaillent sur le terrain électoral depuis belle lurette. Peut-il entreprendre autant de démarches, prendre autant d’engagements, faire autant de projections et de promesses sans qu’il ne fasse acte de candidature ? C’est possible. Mais ce serait étonnant. Nous pouvons nous tromper. Laissons le temps au temps. Que ses adversaires se tiennent prêts.
Tibet K
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