Dans la cité de la Cola, la dégradation de la voirie a causé un grand trou qui menace de couper la voie principale.
Danger pour les populations
L’axe PK 18 Abobo-Anyama est décrié pour son état de dégradation avancée. Mais à Anyama ville, la situation est plus dramatique et le pire risque de s’y produire si rien n’est fait. La principale route qui traverse la cité de al Cola est en passe d’être coupée par un grand trou devenu le cauchemar des ‘’Anyamalain’’. Le tronçon qui sépare la gare routière de la ville et la station Sara Petrolem, longue de quelques 100 m, sera bientôt impraticable. Le goudron a disparu sous l’effet des fortes pluies depuis 2009, créant une fosse d’environ trois mètres de profondeur. L’espace restant qui sert de passage aux automobilistes n’atteint pas 50 m de largeur. D’où le danger de se retrouver dans le ravin au moindre faux pas. Les chauffeurs de gbaka de la desserte Adjamé-Anyama sont inquiets. Vu que cette voie est l’unique accès à leur gare.
Impuissants, ils scrutent du côté de leur syndicat, qui lui- même évoque une santé financière fragile de sa caisse. Kouyaté Abou, premier vice-président du collectif des syndicats de transporteurs d’Anyama dit être conscient du danger. Des doléances ont, selon lui, été transmises au premier magistrat de la commune ainsi qu’au sous-préfet qui, tous deux, ont promis s’y attarder sans que rien ne soit encore fait. Mais le directeur technique de la mairie, Allou Denis n’y va pas, lui, par quatre chemins. A l’en croire, le déblocage de la situation nécessite de gros moyens dont ne dispose pas la municipalité. « Le budget de la mairie pour les investissements par an s’élève à 60 millions de Fcfa. Pourtant, les travaux que nécessite le trou de la station Sara Petrolem, se chiffre à plus de 60 millions de Fcfa », souligne-t-il.
N’empêche, le maire s’applique, selon lui, à faire disparaitre la fosse avant qu’un accident ne survienne. Il a, à cet effet, sollicité l’appui du Programme d’urgence et d’infrastructures urbaines (Puiur), le Plan Orsec, le président du district. Et cela, bien que l’entretien de la route principale ne relève pas de sa compétence. Et le service technique essais de faire ce que qu’il peut en attendant que l’Etat se penche sur le problème. D’ici-là, croisons les doigts pour éviter le pire à Anyama.
Kuyo Anderson
Danger pour les populations
L’axe PK 18 Abobo-Anyama est décrié pour son état de dégradation avancée. Mais à Anyama ville, la situation est plus dramatique et le pire risque de s’y produire si rien n’est fait. La principale route qui traverse la cité de al Cola est en passe d’être coupée par un grand trou devenu le cauchemar des ‘’Anyamalain’’. Le tronçon qui sépare la gare routière de la ville et la station Sara Petrolem, longue de quelques 100 m, sera bientôt impraticable. Le goudron a disparu sous l’effet des fortes pluies depuis 2009, créant une fosse d’environ trois mètres de profondeur. L’espace restant qui sert de passage aux automobilistes n’atteint pas 50 m de largeur. D’où le danger de se retrouver dans le ravin au moindre faux pas. Les chauffeurs de gbaka de la desserte Adjamé-Anyama sont inquiets. Vu que cette voie est l’unique accès à leur gare.
Impuissants, ils scrutent du côté de leur syndicat, qui lui- même évoque une santé financière fragile de sa caisse. Kouyaté Abou, premier vice-président du collectif des syndicats de transporteurs d’Anyama dit être conscient du danger. Des doléances ont, selon lui, été transmises au premier magistrat de la commune ainsi qu’au sous-préfet qui, tous deux, ont promis s’y attarder sans que rien ne soit encore fait. Mais le directeur technique de la mairie, Allou Denis n’y va pas, lui, par quatre chemins. A l’en croire, le déblocage de la situation nécessite de gros moyens dont ne dispose pas la municipalité. « Le budget de la mairie pour les investissements par an s’élève à 60 millions de Fcfa. Pourtant, les travaux que nécessite le trou de la station Sara Petrolem, se chiffre à plus de 60 millions de Fcfa », souligne-t-il.
N’empêche, le maire s’applique, selon lui, à faire disparaitre la fosse avant qu’un accident ne survienne. Il a, à cet effet, sollicité l’appui du Programme d’urgence et d’infrastructures urbaines (Puiur), le Plan Orsec, le président du district. Et cela, bien que l’entretien de la route principale ne relève pas de sa compétence. Et le service technique essais de faire ce que qu’il peut en attendant que l’Etat se penche sur le problème. D’ici-là, croisons les doigts pour éviter le pire à Anyama.
Kuyo Anderson