x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 13 juillet 2011 | Le Patriote

Motus : Fuite

Mamadou Koulibaly s’est à nouveau signalé. De la manière la plus fracassante du reste. Le Professeur en économie, tenant du franc flottant, dans une refondation en pleine déconfiture, a pris sa décision. Depuis avant-hier, il a démissionné du Front Populaire Ivoirien. La célérité avec laquelle la déclaration a été faite n’a de commune mesure que le désarroi qui habite en ce moment certains hiérarques de son ancien parti. Certains ont cru à une blague de mauvais goût, quand les plus émotifs, ont carrément fondu en larmes. Pour sûr, le départ de Koulibaly sonne comme une dague en plein cœur d’une refondation dans la tourmente et le désespoir. Décidément, le désir de renaissance a pris du plomb dans l’aile, pour ouvrir pour les disciples du « Seplou de Mama », le temps de toutes les interrogations. Véritablement, un sale temps se précise à cette formation politique à quelques mois des législatives. Ainsi donc, Mamadou Koulibaly a pris ses distances, pour aller créer « LIDER », enfin d’insuffler une dynamite, pardon une dynamique à la « Liberté et à la Démocratie » dans la République. C’est son droit le plus absolu, en tant que citoyen. Cependant, il est bon de noter que les arguments avancés par le Président de l’Assemblée Nationale tiennent difficilement la route. « Lorsque dans un parcours politique, les évènements évoluent dans une voie qui n’est plus en adéquation avec votre vision, vos aspirations et vos valeurs, il devient nécessaire de se réorienter et de dissoudre les liens qui vous ont attaché à une formation politique dans laquelle vous ne vous reconnaissez plus », s’est-il justifié. On remarquera que Koulibaly a fait plus de dix ans au FPI et ce n’est sans doute pas maintenant qu’il en découvre toutes les laideurs. « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde », a dit le philosophe. Koulibaly était là quand le FPI faisait le charnier de Yopougon. Il a même parlé de « songes et de mensonges ». Il était également là quand Gbagbo faisait la guerre et jetait des bombes sur le Nord de la Côte d’Ivoire. Davantage pendant la crise postélectorale quand Gbagbo martyrisait le peuple ivoirien. Il n’a rien dit, encore moins n’a dénoncé. Qu’en serait-il si Gbagbo était parvenu à confisquer le pouvoir ? A notre sens, le discours de Koulibaly sonne faux et se précise plutôt comme la fuite en avant d’un homme qui n’a jamais voulu assumer ses choix, qui a décidé de sortir «courageusement» d’une maison sans porte
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ