Les familles des quatre otages français enlevés le 16 septembre au Niger attendent "de tous les responsables des initiatives efficaces" pour leur libération, ont-elles indiqué dans un communiqué publié mardi pour marquer les 300 jours de détention des otages.
"Nous redoutons le danger que représente la durée de cette détention dans des conditions qui comportent des risques pour leur santé", écrivent les familles de Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Feret et Pierre Legrand, qui ajoutent ne pas comprendre "pourquoi le silence est total et pourquoi il n'est pas possible d'établir un lien de réconfort entre les otages et leurs proches comme cela se passe avec des prisonniers".
Les quatre otages ont été enlevés avec trois autres personnes le 16 septembre 2010 à Arlit, site d'extraction d'uranium du nord du Niger. Il s'agit au total d'un cadre du groupe nucléaire Areva et son épouse, tous deux Français, et de cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom. Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache avaient été libérés. Dans une vidéo diffusée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en avril, les quatre otages avaient "supplié" Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises d'Afghanistan. Mardi, le président Sarkozy, en visite-surprise en Afghanistan, a annoncé que Paris allait retirer d'Afghanistan un quart de ses soldats, soit un millier d'hommes, d'ici à fin 2012. "Cela va dans le bon sens", a commenté René Robert, le grand-père d'un des otages, car "c'était une demande formulée par les ravisseurs". Les familles des quatre otages demandent également "à tous les Français de (les) rejoindre et de rester mobilisés", selon leur communiqué. "Dans notre angoisse nous ne pouvons oublier ceux qui ont perdu la vie après leur enlèvement que ce soit à Niamey ou à Abidjan et nous adressons nos pensées à leurs familles", ajoutent-elles.
"Nous redoutons le danger que représente la durée de cette détention dans des conditions qui comportent des risques pour leur santé", écrivent les familles de Daniel Larribe, Thierry Dole, Marc Feret et Pierre Legrand, qui ajoutent ne pas comprendre "pourquoi le silence est total et pourquoi il n'est pas possible d'établir un lien de réconfort entre les otages et leurs proches comme cela se passe avec des prisonniers".
Les quatre otages ont été enlevés avec trois autres personnes le 16 septembre 2010 à Arlit, site d'extraction d'uranium du nord du Niger. Il s'agit au total d'un cadre du groupe nucléaire Areva et son épouse, tous deux Français, et de cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom. Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache avaient été libérés. Dans une vidéo diffusée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en avril, les quatre otages avaient "supplié" Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises d'Afghanistan. Mardi, le président Sarkozy, en visite-surprise en Afghanistan, a annoncé que Paris allait retirer d'Afghanistan un quart de ses soldats, soit un millier d'hommes, d'ici à fin 2012. "Cela va dans le bon sens", a commenté René Robert, le grand-père d'un des otages, car "c'était une demande formulée par les ravisseurs". Les familles des quatre otages demandent également "à tous les Français de (les) rejoindre et de rester mobilisés", selon leur communiqué. "Dans notre angoisse nous ne pouvons oublier ceux qui ont perdu la vie après leur enlèvement que ce soit à Niamey ou à Abidjan et nous adressons nos pensées à leurs familles", ajoutent-elles.
