Fantasme ? Vice... Ou pratique mystique ? La question reste blottie dans son manteau de mystère. Tout autant que le phénomène de ces femmes enceintes qui fréquentent ces hôtels de passe... avec plusieurs partenaires différents ! Franck G.F, ancien gérant d'hôtel de passe, aujourd'hui à la tête d'un hôtel trois étoiles en Zone 4 est le premier à lever le voile sur le sujet:''Cela va paraître surprenant, mais sachez que tous les hommes qui arrivent avec ces femmes enceintes à l'hôtel, ne sont pas forcément les responsables de ces grossesses. Je m'en souviens comme si c'était hier. A l'époque, un soir, nous avions reçu dans l'hôtel que je gérais, un couple avec une jeune fille enceinte. Mais, par la suite, nous avons remarqué que la jeune fille qui venait très souvent, était, chaque fois, avec un autre homme! C'était trop fort, et je n'ai pas résisté à l'envie de lui parler, dès que j'en ai eu l'occasion. C'est ainsi que j'ai appris qu'elle était obligée de se prostituer pour pouvoir se prendre en charge, vu qu'elle avait ‘’pris’’ cette grossesse à la suite d'un viol qu'elle n'a pas eu le courage de dénoncer! Mais comment des hommes peuvent-ils coucher avec des femmes portant des grossesses qui ne sont pas d’eux ? Quel plaisir y a-t-il à faire cela? Je me pose toujours des questions...'' conclut-il, le regard interrogateur.
A Yopougon, la trentaine bien nouée, G.F Adiza est bien ce qu'on appelle une ''femme enceinte choco''. C'est-à-dire, sans ''masque de grossesse'', ni vergetures, et le style vestimentaire à L'Européenne (pantalon, hauts moulants, mettant en valeur son ventre arrondi). Mais derrière ce look admirable, se cache une histoire douloureuse. Adiza que nous avons rencontrée, par le truchement d'une amie commune, hésitera à nous faire confiance. Avant de finir par se lâcher. Et, enfin, se confier: ''J'ai été jetée dehors par mon père, très attachée à la religion, quand il a découvert que je suis enceinte. Hébergée par une amie, mon gars qui est un homme marié ayant appris la nouvelle, a nié être l'auteur de la grossesse et a disparu depuis. Ses deux numéros de téléphone que je connaissais, ne ‘’marchent’’ plus. Je me suis retrouvée sans ressources, ma camarade qui m'héberge ne pouvant pas tout faire pour moi, j'ai sollicité Igor, un gentil monsieur qui me draguait bien avant ma grossesse. A ma grande surprise, il a commencé à conditionner ses aides: en fait... Il voulait coucher avec moi! J'étais ‘’serrée’’, je n'avais pas le choix. C'est ainsi que j'ai cédé. Je l'ai dit à ma camarade qui m'a dit qu'il y a beaucoup d'hommes qui rêvaient de coucher avec des femmes enceintes. Et que je pourrais me faire beaucoup d'argent si je le voulais! Au début, j'ai refusé net! Mais, comme elle-même ''travaille'' dans le milieu, elle a fini par me convaincre. Et c'est elle qui me met en contact avec les clients. Mais compte tenu de mon état (4ème mois de grossesse), j'y vais vraiment ‘’molo’’. Entre deux et quatre clients au maximum, par jour. En fait, tout dépend de comment je me sens au quotidien. Parfois même, je fait des jours sans accepter de passe... Mais, en général, non seulement ils se montrent assez doux et prévenants, mais en plus, la plupart me donne beaucoup plus que ce que je demande. Entre 30 et 50.000 FCFA. Mon seul problème est que certains demandent à faire ''ça'' sans capote, au prix que je veux. Mais je ne peux pas prendre ce risque. Déjà que, moralement, j'ai de plus en plus de mal à assumer ce que je fais. Mais, comme me le répète toujours ma camarade, est-ce que la vie nous a laissé le choix?''
A.KWACEE
A Yopougon, la trentaine bien nouée, G.F Adiza est bien ce qu'on appelle une ''femme enceinte choco''. C'est-à-dire, sans ''masque de grossesse'', ni vergetures, et le style vestimentaire à L'Européenne (pantalon, hauts moulants, mettant en valeur son ventre arrondi). Mais derrière ce look admirable, se cache une histoire douloureuse. Adiza que nous avons rencontrée, par le truchement d'une amie commune, hésitera à nous faire confiance. Avant de finir par se lâcher. Et, enfin, se confier: ''J'ai été jetée dehors par mon père, très attachée à la religion, quand il a découvert que je suis enceinte. Hébergée par une amie, mon gars qui est un homme marié ayant appris la nouvelle, a nié être l'auteur de la grossesse et a disparu depuis. Ses deux numéros de téléphone que je connaissais, ne ‘’marchent’’ plus. Je me suis retrouvée sans ressources, ma camarade qui m'héberge ne pouvant pas tout faire pour moi, j'ai sollicité Igor, un gentil monsieur qui me draguait bien avant ma grossesse. A ma grande surprise, il a commencé à conditionner ses aides: en fait... Il voulait coucher avec moi! J'étais ‘’serrée’’, je n'avais pas le choix. C'est ainsi que j'ai cédé. Je l'ai dit à ma camarade qui m'a dit qu'il y a beaucoup d'hommes qui rêvaient de coucher avec des femmes enceintes. Et que je pourrais me faire beaucoup d'argent si je le voulais! Au début, j'ai refusé net! Mais, comme elle-même ''travaille'' dans le milieu, elle a fini par me convaincre. Et c'est elle qui me met en contact avec les clients. Mais compte tenu de mon état (4ème mois de grossesse), j'y vais vraiment ‘’molo’’. Entre deux et quatre clients au maximum, par jour. En fait, tout dépend de comment je me sens au quotidien. Parfois même, je fait des jours sans accepter de passe... Mais, en général, non seulement ils se montrent assez doux et prévenants, mais en plus, la plupart me donne beaucoup plus que ce que je demande. Entre 30 et 50.000 FCFA. Mon seul problème est que certains demandent à faire ''ça'' sans capote, au prix que je veux. Mais je ne peux pas prendre ce risque. Déjà que, moralement, j'ai de plus en plus de mal à assumer ce que je fais. Mais, comme me le répète toujours ma camarade, est-ce que la vie nous a laissé le choix?''
A.KWACEE
