Le Rassemblement des républicains ne sait pas sur quel pied danser à propos des élections législatives. Son secrétariat général d’hier a montré de sérieuses divergences sur la question.
Candidatures Rhdp ou séparées pour les législatives ? Au Rassemblement des républicains (Rdr) les positions sont tranchées sur la question. Le secrétariat général ténu, hier, par le parti a mis à nu de sérieuses divergences sur la question. Trois séries de cinq intervenants n’ont pas suffi à départager les défenseurs des deux thèses. Ce sont les partisans de la candidature séparée qui se signalent en premier. Selon l’un d’entre eux, le parti doit ressortir ses statistiques des présidentielles. Ensuite, dans les localités où il a gagné au premier tour de la présidentielle, ses candidats aux législatives doivent aller de façon autonome. Dans la foulée, il prend à témoin le secrétaire national aux élections, Sanogo Mamadou, qui « peut avoir les statistiques ». Son successeur embouche la même trompette. « Nous devons aller en alliance seulement dans les zones où nous sommes faibles », propose-t-il. Un autre se veut plus radical. « Pour les législatives, il n’y aura pas d’alliance. Le Pdci s’organise et veut démontrer sa capacité de frappe sur le terrain. Le Rdr doit faire de même », argue-t-il. « Le Rdr d’abord. Si nous l’avons compris, nous prenons les dispositions qu’il faut dans les régions pour avoir le maximum d’élu. Je suis pour le Rhdp, mais je veux consolider ma maison d’abord », argumente un
participant. Pour un autre, aller seul
aux législatives permettra au Rdr de
prendre « sa revanche » sur le passé. « Nos militants ont soif d’avoir des députés. C’est l’occasion pour eux », estime-t-il. S’ils veulent que leur parti fasse cavalier seul, ces intervenants ont insisté auprès de la direction pour qu’il n’y ait pas de candidat « parachuté » dans les
circonscriptions. Ils ont demandé que l’on tienne compte de la base. Certains ont même proposé que des primaires soient organisées pour éviter les mauvais choix. Voix officiels du parti ? Les militants de la candidature unique sont (curieusement) des membres des structures spécialisées. Touré Aya Virgine, la présidente des femmes du Rdr soutient que « c’est en Rhdp que nous avons gagné. Et, c’est en Rhdp qu’il (Alassane Ouattara) doit diriger le pays ». « Il faut que nous les militants du Rdr facilitions les choses au président. Nous ferons ce qu’il décidera. Il a pris des engagements. Nous le suivrons jusqu’au bout », argumente-t-elle. Et, de rappeler aux défenseurs de la candidature séparée que leurs alliés du Rhdp sont « intelligents ». Donc, ils ne sauraient accepter ce deal qui consiste à accepter l’alliance seulement là où le Rdr est faible. Le président des jeunes, Karamoko Yayoro a pratiquement supplié les militants pour qu’ils acceptent la candidature unique. Parce que « le pays n’est pas stable ».
Pour concilier les deux positions, d’autres ont souhaité que la question soit débattue et tranchée lors d’un séminaire plus approfondi.
Le secrétariat général était élargi aux différentes instances du parti. L’ordre du jour a porté sur l’analyse de la situation socio-politique, le fonctionnement du parti et les perspectives, notamment l’organisation des élections législatives. Entre autres décisions importantes de la réunion, la nomination d’un secrétaire général par intérim en la personne d’Amadou Soumahoro, secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques, et, de Jeanne Peuhmond, en qualité de trésorière générale par intérim.
Bamba K. Inza
Candidatures Rhdp ou séparées pour les législatives ? Au Rassemblement des républicains (Rdr) les positions sont tranchées sur la question. Le secrétariat général ténu, hier, par le parti a mis à nu de sérieuses divergences sur la question. Trois séries de cinq intervenants n’ont pas suffi à départager les défenseurs des deux thèses. Ce sont les partisans de la candidature séparée qui se signalent en premier. Selon l’un d’entre eux, le parti doit ressortir ses statistiques des présidentielles. Ensuite, dans les localités où il a gagné au premier tour de la présidentielle, ses candidats aux législatives doivent aller de façon autonome. Dans la foulée, il prend à témoin le secrétaire national aux élections, Sanogo Mamadou, qui « peut avoir les statistiques ». Son successeur embouche la même trompette. « Nous devons aller en alliance seulement dans les zones où nous sommes faibles », propose-t-il. Un autre se veut plus radical. « Pour les législatives, il n’y aura pas d’alliance. Le Pdci s’organise et veut démontrer sa capacité de frappe sur le terrain. Le Rdr doit faire de même », argue-t-il. « Le Rdr d’abord. Si nous l’avons compris, nous prenons les dispositions qu’il faut dans les régions pour avoir le maximum d’élu. Je suis pour le Rhdp, mais je veux consolider ma maison d’abord », argumente un
participant. Pour un autre, aller seul
aux législatives permettra au Rdr de
prendre « sa revanche » sur le passé. « Nos militants ont soif d’avoir des députés. C’est l’occasion pour eux », estime-t-il. S’ils veulent que leur parti fasse cavalier seul, ces intervenants ont insisté auprès de la direction pour qu’il n’y ait pas de candidat « parachuté » dans les
circonscriptions. Ils ont demandé que l’on tienne compte de la base. Certains ont même proposé que des primaires soient organisées pour éviter les mauvais choix. Voix officiels du parti ? Les militants de la candidature unique sont (curieusement) des membres des structures spécialisées. Touré Aya Virgine, la présidente des femmes du Rdr soutient que « c’est en Rhdp que nous avons gagné. Et, c’est en Rhdp qu’il (Alassane Ouattara) doit diriger le pays ». « Il faut que nous les militants du Rdr facilitions les choses au président. Nous ferons ce qu’il décidera. Il a pris des engagements. Nous le suivrons jusqu’au bout », argumente-t-elle. Et, de rappeler aux défenseurs de la candidature séparée que leurs alliés du Rhdp sont « intelligents ». Donc, ils ne sauraient accepter ce deal qui consiste à accepter l’alliance seulement là où le Rdr est faible. Le président des jeunes, Karamoko Yayoro a pratiquement supplié les militants pour qu’ils acceptent la candidature unique. Parce que « le pays n’est pas stable ».
Pour concilier les deux positions, d’autres ont souhaité que la question soit débattue et tranchée lors d’un séminaire plus approfondi.
Le secrétariat général était élargi aux différentes instances du parti. L’ordre du jour a porté sur l’analyse de la situation socio-politique, le fonctionnement du parti et les perspectives, notamment l’organisation des élections législatives. Entre autres décisions importantes de la réunion, la nomination d’un secrétaire général par intérim en la personne d’Amadou Soumahoro, secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques, et, de Jeanne Peuhmond, en qualité de trésorière générale par intérim.
Bamba K. Inza