Entre défis et engagements, les nouveaux patrons de l’armée ivoirienne se sont dit déterminés, hier, à redorer le blason de la Grande muette. La renaissance de celle-ci s’est faite à l’occasion de la double cérémonie de passation de commandements, au camp Galliéni.
Les années de tumulte qu’a connues l’armée ivoirienne, depuis le coup d’Etat de décembre 1999 sont passées. La fraternité d’armes exprimée, hier, au sein de l’état-major des armées au camp Galliéni, fonde à répondre par l’affirmative. Et de commenter, avec les autorités ivoiriennes témoins de la double cérémonie de passation de commandements qui s’y est tenue, que les forces ivoiriennes prennent un nouveau départ. Avec un nouveau patron, le général de division Soumaïla Bakayoko, dans la fonction tout aussi nouvelle de chef d’état-major général. Une première en Côte d’Ivoire. Comme l’a signifié Martin Fofié Kouakou, commandant du groupement tactique 10 basé à Korhogo, l’armée nouvelle doit s’assigner de nouveaux défis. Qui sont, selon lui, de se « réconcilier » avec les populations, renouer avec la discipline pour « le retour urgent de la sécurité. D’anciens chefs, tels que le général Gaston Ouassenan Koné, commandant de la gendarmerie nationale de 1964 à 1974, est d’avis pour l’émergence d’une « armée forte, disciplinée et aimant sa patrie ». Il y va de la renaissance du pays, c’est pourquoi la Grande muette, dit-il, doit projeter une image qui rassure et qui convainc. Le général Soumaïla Diabakaté, Cema sous le général Guéï, de 1999 à 2000, plaide, lui, pour une « émergence » des Frci qui « s’approprient les concepts de tolérance et de réconciliation afin que l’armée réunifiée accompagne le développement de la Côte d’Ivoire ». Le Cema général a à cœur cette « renaissance » et rassure, de son engagement à garantir la sécurité et la paix à la sous-région. « Je reprends le flambeau que vous me remettez ce matin. En mettant mes pas dans les vôtres, je mesure l’œuvre qui fut la vôtre et qui est maintenant la mienne », a-t-il rassuré, s’adressant à ses prédécesseurs. La nouvelle armée a ainsi pris son nouveau départ avec, aussi, l’ordre du jour n°1 d’être le « rempart des citoyens et des habitants de Côte d’Ivoire » qu’a donné son chef.
Bidi Ignace
Les années de tumulte qu’a connues l’armée ivoirienne, depuis le coup d’Etat de décembre 1999 sont passées. La fraternité d’armes exprimée, hier, au sein de l’état-major des armées au camp Galliéni, fonde à répondre par l’affirmative. Et de commenter, avec les autorités ivoiriennes témoins de la double cérémonie de passation de commandements qui s’y est tenue, que les forces ivoiriennes prennent un nouveau départ. Avec un nouveau patron, le général de division Soumaïla Bakayoko, dans la fonction tout aussi nouvelle de chef d’état-major général. Une première en Côte d’Ivoire. Comme l’a signifié Martin Fofié Kouakou, commandant du groupement tactique 10 basé à Korhogo, l’armée nouvelle doit s’assigner de nouveaux défis. Qui sont, selon lui, de se « réconcilier » avec les populations, renouer avec la discipline pour « le retour urgent de la sécurité. D’anciens chefs, tels que le général Gaston Ouassenan Koné, commandant de la gendarmerie nationale de 1964 à 1974, est d’avis pour l’émergence d’une « armée forte, disciplinée et aimant sa patrie ». Il y va de la renaissance du pays, c’est pourquoi la Grande muette, dit-il, doit projeter une image qui rassure et qui convainc. Le général Soumaïla Diabakaté, Cema sous le général Guéï, de 1999 à 2000, plaide, lui, pour une « émergence » des Frci qui « s’approprient les concepts de tolérance et de réconciliation afin que l’armée réunifiée accompagne le développement de la Côte d’Ivoire ». Le Cema général a à cœur cette « renaissance » et rassure, de son engagement à garantir la sécurité et la paix à la sous-région. « Je reprends le flambeau que vous me remettez ce matin. En mettant mes pas dans les vôtres, je mesure l’œuvre qui fut la vôtre et qui est maintenant la mienne », a-t-il rassuré, s’adressant à ses prédécesseurs. La nouvelle armée a ainsi pris son nouveau départ avec, aussi, l’ordre du jour n°1 d’être le « rempart des citoyens et des habitants de Côte d’Ivoire » qu’a donné son chef.
Bidi Ignace
