OUAGADOUGOU - Les autorités du port d'Abidjan ont exhorté mercredi à revenir les opérateurs économiques d'Afrique de l'Ouest, qui s'en étaient détournés en raison de la crise post-électorale qu'a connue la Côte d'Ivoire.
"Au niveau de la sécurité au Port autonome d'Abidjan, je peux vous assurer que tout est redevenu normal, le port est sécurisé", a déclaré le commandant du port, Philippe Abou Yao.
Il s'exprimait devant des responsables des chargeurs, des chambres de commerce et d'opérateurs économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger rassemblés à Ouagadougou pour une réunion sur la sécurité dans les ports d'Afrique et des Canaries.
"On vous demande de ne pas avoir peur, nous avons besoin de vous pour dynamiser le port d'Abidjan", a-t-il lancé.
Le port d'Abidjan, principal débouché pour les pays continentaux d'Afrique de l'Ouest, avait été délaissé par ses utilisateurs pendant la meurtrière crise post-électorale de fin 2010 à avril 2011, après avoir fait l'objet d'un embargo de l'Union européenne.
Le trafic n'est pas loin de retrouver son niveau normal au port qui apportait avant la crise quelque 90% des recettes douanières de la Côte d'Ivoire, a encore souligné son commandant.
"Juste après la crise post-électorale, on enregistrait deux navires à l'entrée par jour, aujourd'hui on enregistre une entrée de sept à huit navires par jour. En temps normal, nous faisons huit à neuf navires", a-t-il précisé.
"Le port d'Abidjan ne fait plus peur, mais les opérateurs économiques déplorent les tracasseries et les nombreux rackets dans les corridors routiers", a déclaré le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs, Ali Traoré.
"Le gouvernement a tenu à diminuer les barrages sur les routes et a mis en place une police anti-racket pour rassurer les pays de l'hinterland", a répondu M. Abou Yao.
"Au niveau de la sécurité au Port autonome d'Abidjan, je peux vous assurer que tout est redevenu normal, le port est sécurisé", a déclaré le commandant du port, Philippe Abou Yao.
Il s'exprimait devant des responsables des chargeurs, des chambres de commerce et d'opérateurs économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger rassemblés à Ouagadougou pour une réunion sur la sécurité dans les ports d'Afrique et des Canaries.
"On vous demande de ne pas avoir peur, nous avons besoin de vous pour dynamiser le port d'Abidjan", a-t-il lancé.
Le port d'Abidjan, principal débouché pour les pays continentaux d'Afrique de l'Ouest, avait été délaissé par ses utilisateurs pendant la meurtrière crise post-électorale de fin 2010 à avril 2011, après avoir fait l'objet d'un embargo de l'Union européenne.
Le trafic n'est pas loin de retrouver son niveau normal au port qui apportait avant la crise quelque 90% des recettes douanières de la Côte d'Ivoire, a encore souligné son commandant.
"Juste après la crise post-électorale, on enregistrait deux navires à l'entrée par jour, aujourd'hui on enregistre une entrée de sept à huit navires par jour. En temps normal, nous faisons huit à neuf navires", a-t-il précisé.
"Le port d'Abidjan ne fait plus peur, mais les opérateurs économiques déplorent les tracasseries et les nombreux rackets dans les corridors routiers", a déclaré le directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs, Ali Traoré.
"Le gouvernement a tenu à diminuer les barrages sur les routes et a mis en place une police anti-racket pour rassurer les pays de l'hinterland", a répondu M. Abou Yao.
