La reconstruction et de développement de la Côte d’Ivoire est une urgence pour le Gouvernement. Pour ce faire, il vient de décider de l’évaluation des préjudices subis par les administrations publiques et parapubliques et les entreprises privées lors de la crise postélectorale. Le projet a été présenté, mardi dernier, au Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD), chargé de l’exécution de cette opération. Elle consiste à identifier sur toute l’étendue du territoire national, les victimes et à évaluer les dommages et préjudices. Selon Kra Koffi Pascal, directeur général du BNETD, cette étude, qui démarre le 18 juillet prochain, vise à assurer une harmonisation et une centralisation de l’ensemble des informations sur les préjudices. « L’évaluation exacte des dommages subis par les administrations et les entreprises permettra de dégager des pistes en vue de bâtir des stratégies de relance effective de l’appareil de production, et partant, de l’économie ivoirienne » a-t-il souligné. Présentant le projet, Gnamien Guillaume, directeur du département études économiques et financières, a noté que le but de cette étude est d’obtenir, une base de données fiable des victimes avec des informations précises sur l’identification, la localisation, la description et l’évaluation préjudices. Ces données serviront pour la préparation des programmes d’urgence de construction et de développement à moyen terme. Il y aura une évaluation sur la base des déclarations et une autre sur le terrain. Selon M. Gnamien, la première phase, qui s’étend sur deux semaines, mettra l’accent sur l’information et la sensibilisation des acteurs, la collecte des informations et l’analyse et le traitement des informations. Quant à la seconde phase, elle consistera à confronter les informations collectées. Et elle se réalisera sur deux mois. « Pour respecter le délai de deux mois et demi, nous emploierons tous les moyens à notre disposition pour réaliser cette opération » a conclu Gnamien Guillaume. Dans la réalisation de cette même étude, le volet concernant les particuliers et les artisans a été confié à l’Institut National de la Statistique. Pour le représentant du Premier Ministre, Diomandé Kanvaly, cette étude constitue un challenge pour le Gouvernement. A savoir, celui de réduire au minimum la récession économique, qui est annoncée, en remettant sur pied l’outil de production et de développement. « Il faut se donner les moyens de repartir », a-t-il conclu
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé