La Côte d'Ivoire a fait de grands progrès en matière de modernisation du secteur bancaire. Au cours d'un entretien le vendredi 8 juillet avec le directeur général de Simbank (Salon de la monétique et des services bancaires), Lucien Agbia, ce dernier a affirmé que la Côte d'Ivoire détient 57% des cartes bancaires dans l'espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Il a présenté les innovations de la 3ème édition de Simbank prévue les 19, 20 et 21 juillet prochain, au centre CRRAE-UMOA à Abidjan au Plateau.
Quel est l'objectif du Simbank?
Simbank est le premier Salon dédié exclusivement à la promotion de la monétique en Côte d'Ivoire et dans la sous-région. On avait une première phase de monétique primaire où les banques donnaient uniquement des cartes. Maintenant, nous sommes passés à la monétique de l'interbancarité qui est le fait d'avoir une carte BIAO et d'aller retirer de l'argent dans un guichet BFA ou un guichet BHCI. Dès qu'on arrive dans ce format, on peut faire des achats dans des boutiques, pharmacies, dans les stations...Quand vous arrivez en Europe, vous payez tout avec une carte magnétique. Plus la monétique s'implante dans le commerce, moins il y a de risques. Les commerçants ne sont pas obligés chaque jour de disposer de la liquidité sur eux et se faire agresser. Si quelqu'un vous vole votre carte, il ne peut rien faire avec.
Quel est le bilan des éditions précédentes du Salon?
Le bilan est positif de notre avis et de l'avis des professionnels (aussi bien des banques locales que de la tutelle qui est à Dakar). L'interbancarité est gérée dans notre Région par le GIM (Groupement inter-monétique) de la sous-région qui a été initié par la sous-région. Ils nous ont affirmé l'année dernière que la Côte d'Ivoire détenait à elle seule près de 57% des cartes bancaires circulant dans l'espace UEMOA. Chaque année, à l'occasion de ce salon, les patrons du GIM viennent à Abidjan. Depuis l'année dernière, toutes les banques locales ont lancé des cartes. Soit des cartes internationales ou des cartes GIM, soit des cartes VISA. Ça veut dire que le mouvement prend et qu'aucune banque ne veut être en reste.
Peut-on dire que l'organisation de ce salon a contribué à l'amélioration du taux de bancarisation en Côte d'Ivoire?
Forcément. Au niveau de l'UEMOA, nous sommes autour de 6,5 à 7%. En Côte d'Ivoire, nous sommes autour de 10%. La moyenne globale nous ramène tous à 8%. Depuis l'année dernière, des cartes sans compte bancaire sont nées. Certaines banques l'appellent carte salaire. Avec ces nouvelles cartes, vous n'êtes pas obligé d'avoir un compte bancaire. Vous payez juste votre carte et chaque mois, votre argent est viré sur votre carte. Il n'y a pas d'agio, ni de chéquier. Quand les clients s'habituent à ces cartes, à un moment donné, ils se rendent compte que la banque n'est pas aussi agressive qu'ils le croient. Donc, ça augmente nécessairement le taux de bancarisation. On a aujourd'hui des paysans en zone rurale qui ont compris cette nécessité et qui ont commencé à avoir des cartes bancaires.
Toutes ces actions de promotion ne sont-elles pas anéanties par l'impact de la crise ivoirienne qui a entaché les relations banques-clients?
La crise aura son impact, parce que les banquiers ont été fortement impliqués. La période de fermeture a mécontenté quelques clients. Je suis heureux de cette 3ème édition de Simbank au cours de laquelle les banquiers vont venir s'expliquer, ils vont parler avec leurs clients. Les banques les plus solides ont confirmé leurs participations. La crise a fragilisé les banques. Il y a des banquiers, des opérateurs de monétique, des distributeurs d'équipement et les intégrateurs de solutions. Les banquiers vont mettre tout le monde en confiance pour que les relations banquiers-clients soient encore mieux, parce que tout le monde pense que les banques sont malades à cause de la crise. On a cassé des agences dans des quartiers, on a vidé des coffres de banques. Il s'agira de montrer aux yeux du public que les banques sont revenues et qu'elles tiennent encore. C'est en période de crise que la promotion doit passer avant toute chose, parce qu'en période de crise, il faut plus convaincre le client. Si la banque a peur elle-même de venir s'expliquer, le client aura plus peur d'aller y mettre sont argent.
Quelle est la tendance aujourd'hui au niveau des banques. Est-ce que les clients sont portés plus vers des opérations de dépôts ou au contraire de retrait?
Les banquiers ont remarqué, dès le début, de forts retraits. Mais, la situation s'est stabilisée par la suite. Les commerces qui avaient amassés beaucoup d'espèces sont allés déposer. Donc, les mouvements sont dans les deux sens. On ne peut pas aujourd'hui se fâcher contre les banques et garder l'argent à la maison. Il y a trop de risques. Tout le monde doit comprendre qu'il faut rester dans la modernité et continuer de faire tourner les banques. Parce qu'il ne faut pas oublier que ça ne s'arrête pas à la monétique. Les banques seront très utiles pour la relance économique post-crise. Elles vont prêter de l'argent aux sociétés qui ont été endommagées pour qu'elles reprennent leurs activités. On ne peut pas snober les banques, il faut les encourager, les pousser à reprendre dans l'économie.
Quelles sont les innovations pour cette 3ème édition?
Cette année, nous avons des espaces en soirée que nous appelons réception VIP. Les banques vont recevoir leurs clients prestigieux dans un hôtel de la place. Les innovations viennent des exposants. L'année dernière, nous avons vu pour la première fois des guichets de changes. Il y a même un guichet qui est installé à l'aéroport. On a eu des guichets d'encaissement. Ça n'existait pas. Si vous êtes client d'une banque et que le samedi la banque est fermée, vous avez un commerce et que vous avez vendu, vous allez verser votre argent. Le guichet fait le décompte et vous fait un ticket. Avant, les commerçants étaient beaucoup angoissés. Les samedi et dimanche, beaucoup ne savent pas comment gérer les espèces. Aujourd'hui, il n'y a pas de problème. Donc, à chaque salon, il y a une nouveauté qui arrive. L'année dernière, on a eu une société qui a présenté un guichet automatique sur lequel on pouvait imprimer les chéquiers automatiquement. Il y a une société de Tunisie qui nous a annoncé des choses formidables qui sera au salon.
L'édition précédente, c'était combien de visiteurs et combien d'exposants et combien attendez-vous cette année?
La première édition, on avait eu une douzaine d'exposants dont une société qui venait du Maroc et une autre de Dakar. L'année d'après, on eu presque 20 exposants. On a un peu de banquiers, des équipementiers, des opérateurs de monétique et tout ce qui est service bancaire via le mobile. Cette année, on a un 3ème opérateur de paiement mobile qui sera là. L'année dernière, on était autour de 12 000 à 13 000 visiteurs. Cette année, on pense qu'on va monter autour de 15 000 à 20 000. Tout simplement parce que cette année, les gens ont beaucoup de questions à poser aux banquiers. Compte tenu de la situation qui a prévalu, les gens veulent venir voir si les banques sont encore solides. Mais aussi, poser des questions. Est-ce qu'on aura de l'argent pour redémarrer nos entreprises? Nous qui avons des échéances qui ont été pour certaines banques précomptées de façon bizarre, qu'est-ce qui peut expliquer cela...Il y a beaucoup de questions.
Est-ce qu'il y a des absents à ce salon?
Les grands absents sont les banques qui ont été très secouées par la crise. Qui ne sont peut-être pas en bonne santé pour le moment. Nous ne pouvons que leur souhaiter prompt rétablissement pour qu'elles soient présentes à la prochaine édition. Mais, nous disons que même une banque qui a été secouée par la crise doit faire l'effort de venir pour rassurer ses clients. Parce qu'il n'y a pas de banque sans client. Si tu ne viens pas et que tes clients disent que tu es très malade, ça va encore aggraver ta maladie.
Qu'est-ce que vous mettez dans le thème de la 3ème édition?
Il s'agira de présenter comment les banques ont surmonté les difficultés de la crise et comment elles comptent contribuer à la relance économique. Il y aura une grande conférence qui sera dite par un banquier, le jeudi. Qu'est-ce que les banques vont faire pour permettre à l'économie de repartir, malgré les difficultés qu'elles ont connues ? Qu'est-ce qu'elles ont prévu elles-mêmes pour rétablir leur santé? Parce que la banque a deux défis: il faut qu'elle se soigne et qu'elle soigne l'économie nationale. Le salon étant placé sous la présidence du ministre de l'Economie et des finances, je pense qu'il aura lui aussi des mots d'encouragement en direction des banques. Il saisira sûrement l'occasion pour insister sur les mesures en place pour soutenir le secteur bancaire pour qu'en retour, ce secteur soutienne l'économie. Je voudrais inviter toutes les banques qui ne sont pas encore inscrites à le faire. C'est un forum qui va leur permettre de rencontrer en grandeur nature leurs clients.
Bénéficiez-vous du soutien des autorités pour l'organisation de cette activité?
Pour l'instant non. Mais, on le souhaite. On attend qu'elles se manifestent pour encourager ceux qui prennent des initiatives pour le pays.
Un économiste à la tête du pays, qu'est-ce que vous en pensez?
La première chose, c'est qu'on souhaite sentir qu'on a un économiste à la tête du pays. C'est ce que tous les hommes d'affaires attendent. C'est-à-dire que le secteur économique doit être boosté par des règles claires, connues, transparentes, par de la rigueur dans la gestion. Il faut booster le secteur privé, il faut prendre des mesures qui permettent à l'économie de se développer. Parce que la Côte d'Ivoire a un rôle majeur dans la sous-région. On s'attend donc à ce que les mesures qu'il va prendre soient des mesures qui permettent à l'économie de tripler ses capacités d'ici le moyen terme.
Irène BATH
Quel est l'objectif du Simbank?
Simbank est le premier Salon dédié exclusivement à la promotion de la monétique en Côte d'Ivoire et dans la sous-région. On avait une première phase de monétique primaire où les banques donnaient uniquement des cartes. Maintenant, nous sommes passés à la monétique de l'interbancarité qui est le fait d'avoir une carte BIAO et d'aller retirer de l'argent dans un guichet BFA ou un guichet BHCI. Dès qu'on arrive dans ce format, on peut faire des achats dans des boutiques, pharmacies, dans les stations...Quand vous arrivez en Europe, vous payez tout avec une carte magnétique. Plus la monétique s'implante dans le commerce, moins il y a de risques. Les commerçants ne sont pas obligés chaque jour de disposer de la liquidité sur eux et se faire agresser. Si quelqu'un vous vole votre carte, il ne peut rien faire avec.
Quel est le bilan des éditions précédentes du Salon?
Le bilan est positif de notre avis et de l'avis des professionnels (aussi bien des banques locales que de la tutelle qui est à Dakar). L'interbancarité est gérée dans notre Région par le GIM (Groupement inter-monétique) de la sous-région qui a été initié par la sous-région. Ils nous ont affirmé l'année dernière que la Côte d'Ivoire détenait à elle seule près de 57% des cartes bancaires circulant dans l'espace UEMOA. Chaque année, à l'occasion de ce salon, les patrons du GIM viennent à Abidjan. Depuis l'année dernière, toutes les banques locales ont lancé des cartes. Soit des cartes internationales ou des cartes GIM, soit des cartes VISA. Ça veut dire que le mouvement prend et qu'aucune banque ne veut être en reste.
Peut-on dire que l'organisation de ce salon a contribué à l'amélioration du taux de bancarisation en Côte d'Ivoire?
Forcément. Au niveau de l'UEMOA, nous sommes autour de 6,5 à 7%. En Côte d'Ivoire, nous sommes autour de 10%. La moyenne globale nous ramène tous à 8%. Depuis l'année dernière, des cartes sans compte bancaire sont nées. Certaines banques l'appellent carte salaire. Avec ces nouvelles cartes, vous n'êtes pas obligé d'avoir un compte bancaire. Vous payez juste votre carte et chaque mois, votre argent est viré sur votre carte. Il n'y a pas d'agio, ni de chéquier. Quand les clients s'habituent à ces cartes, à un moment donné, ils se rendent compte que la banque n'est pas aussi agressive qu'ils le croient. Donc, ça augmente nécessairement le taux de bancarisation. On a aujourd'hui des paysans en zone rurale qui ont compris cette nécessité et qui ont commencé à avoir des cartes bancaires.
Toutes ces actions de promotion ne sont-elles pas anéanties par l'impact de la crise ivoirienne qui a entaché les relations banques-clients?
La crise aura son impact, parce que les banquiers ont été fortement impliqués. La période de fermeture a mécontenté quelques clients. Je suis heureux de cette 3ème édition de Simbank au cours de laquelle les banquiers vont venir s'expliquer, ils vont parler avec leurs clients. Les banques les plus solides ont confirmé leurs participations. La crise a fragilisé les banques. Il y a des banquiers, des opérateurs de monétique, des distributeurs d'équipement et les intégrateurs de solutions. Les banquiers vont mettre tout le monde en confiance pour que les relations banquiers-clients soient encore mieux, parce que tout le monde pense que les banques sont malades à cause de la crise. On a cassé des agences dans des quartiers, on a vidé des coffres de banques. Il s'agira de montrer aux yeux du public que les banques sont revenues et qu'elles tiennent encore. C'est en période de crise que la promotion doit passer avant toute chose, parce qu'en période de crise, il faut plus convaincre le client. Si la banque a peur elle-même de venir s'expliquer, le client aura plus peur d'aller y mettre sont argent.
Quelle est la tendance aujourd'hui au niveau des banques. Est-ce que les clients sont portés plus vers des opérations de dépôts ou au contraire de retrait?
Les banquiers ont remarqué, dès le début, de forts retraits. Mais, la situation s'est stabilisée par la suite. Les commerces qui avaient amassés beaucoup d'espèces sont allés déposer. Donc, les mouvements sont dans les deux sens. On ne peut pas aujourd'hui se fâcher contre les banques et garder l'argent à la maison. Il y a trop de risques. Tout le monde doit comprendre qu'il faut rester dans la modernité et continuer de faire tourner les banques. Parce qu'il ne faut pas oublier que ça ne s'arrête pas à la monétique. Les banques seront très utiles pour la relance économique post-crise. Elles vont prêter de l'argent aux sociétés qui ont été endommagées pour qu'elles reprennent leurs activités. On ne peut pas snober les banques, il faut les encourager, les pousser à reprendre dans l'économie.
Quelles sont les innovations pour cette 3ème édition?
Cette année, nous avons des espaces en soirée que nous appelons réception VIP. Les banques vont recevoir leurs clients prestigieux dans un hôtel de la place. Les innovations viennent des exposants. L'année dernière, nous avons vu pour la première fois des guichets de changes. Il y a même un guichet qui est installé à l'aéroport. On a eu des guichets d'encaissement. Ça n'existait pas. Si vous êtes client d'une banque et que le samedi la banque est fermée, vous avez un commerce et que vous avez vendu, vous allez verser votre argent. Le guichet fait le décompte et vous fait un ticket. Avant, les commerçants étaient beaucoup angoissés. Les samedi et dimanche, beaucoup ne savent pas comment gérer les espèces. Aujourd'hui, il n'y a pas de problème. Donc, à chaque salon, il y a une nouveauté qui arrive. L'année dernière, on a eu une société qui a présenté un guichet automatique sur lequel on pouvait imprimer les chéquiers automatiquement. Il y a une société de Tunisie qui nous a annoncé des choses formidables qui sera au salon.
L'édition précédente, c'était combien de visiteurs et combien d'exposants et combien attendez-vous cette année?
La première édition, on avait eu une douzaine d'exposants dont une société qui venait du Maroc et une autre de Dakar. L'année d'après, on eu presque 20 exposants. On a un peu de banquiers, des équipementiers, des opérateurs de monétique et tout ce qui est service bancaire via le mobile. Cette année, on a un 3ème opérateur de paiement mobile qui sera là. L'année dernière, on était autour de 12 000 à 13 000 visiteurs. Cette année, on pense qu'on va monter autour de 15 000 à 20 000. Tout simplement parce que cette année, les gens ont beaucoup de questions à poser aux banquiers. Compte tenu de la situation qui a prévalu, les gens veulent venir voir si les banques sont encore solides. Mais aussi, poser des questions. Est-ce qu'on aura de l'argent pour redémarrer nos entreprises? Nous qui avons des échéances qui ont été pour certaines banques précomptées de façon bizarre, qu'est-ce qui peut expliquer cela...Il y a beaucoup de questions.
Est-ce qu'il y a des absents à ce salon?
Les grands absents sont les banques qui ont été très secouées par la crise. Qui ne sont peut-être pas en bonne santé pour le moment. Nous ne pouvons que leur souhaiter prompt rétablissement pour qu'elles soient présentes à la prochaine édition. Mais, nous disons que même une banque qui a été secouée par la crise doit faire l'effort de venir pour rassurer ses clients. Parce qu'il n'y a pas de banque sans client. Si tu ne viens pas et que tes clients disent que tu es très malade, ça va encore aggraver ta maladie.
Qu'est-ce que vous mettez dans le thème de la 3ème édition?
Il s'agira de présenter comment les banques ont surmonté les difficultés de la crise et comment elles comptent contribuer à la relance économique. Il y aura une grande conférence qui sera dite par un banquier, le jeudi. Qu'est-ce que les banques vont faire pour permettre à l'économie de repartir, malgré les difficultés qu'elles ont connues ? Qu'est-ce qu'elles ont prévu elles-mêmes pour rétablir leur santé? Parce que la banque a deux défis: il faut qu'elle se soigne et qu'elle soigne l'économie nationale. Le salon étant placé sous la présidence du ministre de l'Economie et des finances, je pense qu'il aura lui aussi des mots d'encouragement en direction des banques. Il saisira sûrement l'occasion pour insister sur les mesures en place pour soutenir le secteur bancaire pour qu'en retour, ce secteur soutienne l'économie. Je voudrais inviter toutes les banques qui ne sont pas encore inscrites à le faire. C'est un forum qui va leur permettre de rencontrer en grandeur nature leurs clients.
Bénéficiez-vous du soutien des autorités pour l'organisation de cette activité?
Pour l'instant non. Mais, on le souhaite. On attend qu'elles se manifestent pour encourager ceux qui prennent des initiatives pour le pays.
Un économiste à la tête du pays, qu'est-ce que vous en pensez?
La première chose, c'est qu'on souhaite sentir qu'on a un économiste à la tête du pays. C'est ce que tous les hommes d'affaires attendent. C'est-à-dire que le secteur économique doit être boosté par des règles claires, connues, transparentes, par de la rigueur dans la gestion. Il faut booster le secteur privé, il faut prendre des mesures qui permettent à l'économie de se développer. Parce que la Côte d'Ivoire a un rôle majeur dans la sous-région. On s'attend donc à ce que les mesures qu'il va prendre soient des mesures qui permettent à l'économie de tripler ses capacités d'ici le moyen terme.
Irène BATH