L’information vient d’être ébruitée par le bimensuel ‘‘ La Lettre du continent’’ dans sa dernière livraison. L’Angola, par le truchement de la Sonangol (Société angolaise d’hydrocarbures), ne fait plus partie du capital de la Sir (Société ivoirienne de raffinage). En effet, la Sonangol, qui détenait 22% du capital de la Sir, n’a pas tenu ses promesses d’investissements d’environ 140 millions d’euros (plus de 90 milliards de FCFA). Depuis 2008, date d’entrée de cette structure au conseil d’administration, aucune de ses parts n’a été libérée. L’on n’a jamais connu les représentants de la Sonangol au Conseil d’administration de la Sir. Toujours aux abonnés absents comme si cet actionnariat était l’affaire des refondateurs eux-mêmes. Cela ne pouvait plus continuer surtout que la Sir a frôlé la faillite. Aujourd’hui, les résultats sont ahurissants pour cette entreprise, fleuron de l’industrie ivoirienne. Pour preuve, en 2010, les conséquences liées à la crise ont occasionné pour la Sir, un déficit de 5 milliards de FCFA. La situation de crise pour les quatre premiers mois de l’année 2011 a engendré un manque à gagner de 15 milliards de FCFA. Sans l’intervention du président Ouattara auprès du Nigeria pour l’obtention de brut, la Sir serait aujourd’hui fermée alors que l’Angola figure dans son capital. L’on a fini par comprendre que c’était une présence fantoche et fantomatique.
JEA
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