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Économie Publié le mercredi 13 juillet 2011 | Le Patriote

Reconstruction post-crise / Les multinationales se bousculent aux portes de la Côte d’Ivoire

Les entreprises internationales, des plus grandes aux plus petites, sont attirées par la Côte d’Ivoire. Ce pays, depuis l’avènement au pouvoir du président Alassane Ouattara, inspire sérénité et confiance. Et les partenaires traditionnels de la Côte d’Ivoire continuent de figurer en bonne place sur la liste des investisseurs. Il y a au total 200 filiales de groupes français sans compter les nouveaux venus. Il s’agit de Carrefour, Auchan, de la chaîne de restaurants français Hippopotamus qui a ouvert sa première franchise le 16 juin. L’on annonce aussi le groupe Flo (brasserie). Même si Bouygues va se charger de la construction du troisième pont (Marcory-Riviera) et de l’aéroport international de San-Pedro, les entreprises Vinci et Fougerolle contribueront au gros œuvre et l’exploitation sera l’affaire des Aéroports de Paris. Une autre entreprise française qui frappe à la porte de la Côte d’Ivoire, Alstom. Si elle est retenue, elle pourrait se lancer dans la construction du barrage de Soubré. Et les cas sont légions. Mais ce ne sont pas que les entreprises françaises qui veuillent contribuer au développement de la Côte d’Ivoire. Certaines structures de plusieurs autres pays ont déjà posé leurs valises en Côte d’Ivoire quand d’autres ont décidé de consolider leur position dans ce pays. En effet, l’on enregistre la présence des Américains Cargill et Archer Daniels Midland (Adm) dans le domaine du cacao. Le groupe indo-pakistanais Olam et l’indonésien Wilmar sont dans le registre de l’huile de palme, anacarde, cacao. Les Groupes Vanco Energy (Americain), Lukoil (Russe), Tullow Oil (Britannique), Yam’s Petroleum (Belgo-ivoirien), Oranto (Nigerian), Cnr (Canada), Edison (Italie), Al-Thani (Emirati), Tata Steel et Taurian (Indiens) refusent de partir de la Côte d’Ivoire. Idem pour les sud-africains Randgold resources et britanniques Cluff Gold. China national geological & mining corporation continue d’exploiter le manganèse ivoirien. Les entreprises sont donc en ordre de bataille et même si l’axe Paris-Abidjan se porte bien, d’autres ponts sont en train de se construire avec les autres pays. Un vrai melting-pot d’opérateurs économiques dont le souci premier est de permettre à la Côte d’Ivoire de rebondir sous la conduite du président Ouattara. Jean Eric ADINGRA
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