En ce moment en pré-campagne, Choki Aristide promet de (re)donner le karaté aux karatékas. Favori devant son concurrent Me Tahi René, lors des prochaines élections prévues pour septembre, il annonce des partenaires et des sponsors pour sortir le karaté ivoirien des sentiers battus.
Cadre comptable, responsable de la paie du Groupe Unilever Côte d’Ivoire, Choki Aristide Gbamé est avant tout un amoureux des arts martiaux et particulièrement du karaté-shotokan. Ses enfants aussi. « Ils sont heureux de savoir que je pratique cette discipline. Ils sont même plus rassurés et motivés. Je les ai d’ailleurs inscrits au karaté », souffle-t-il. Ceinture noire 3ème Dan à 41 ans, il flirte avec la discipline depuis 1983. A tous ceux qui le méconnaissent, Choki Aristide laisse entendre : « Je ne sors pas du néant contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent. J’ai été SG de l’AS Unilever puis président durant 3 ans, après avoir été commissaire aux comptes à l’Association ivoirienne de shotokan (AIKASH). Et depuis 2008, je suis le vice-président du shotokan karaté-do international, section Côte d’Ivoire ». Pourquoi est-il candidat au poste de président de la Fédération ivoirienne de karaté ? A cette question, il ne se dérobe pas. Droit dans ses bottes, il annonce : « Je souhaite bâtir sur ce que le président Yaï Vincent a déjà fait mais surtout faire mieux. Depuis sa venue, nous avons un siège moderne mais aussi un regain d’activités à la FIKDA. Je viens avec de nouvelles idées pour apporter mon expérience de jeune cadre ». Mieux, Choki Aristide prétend avoir un programme et des hommes pour réussir. « Au moment opportun, tout le monde appréciera ce que nous proposons… », a-t-il promis. Avant de glisser : « Si Dieu nous accorde la grâce de nous retrouver à la tête de la Fédération ivoirienne de karaté, nous comptons apporter des sponsors et des partenaires ». Père de 4 enfants (Junior, Steven-Allan, Marie-Josiane, Michelle-Marie), celui qui a décidé de vivre à Bassam rappelle que son amour, son histoire avec le karaté est belle. Il la raconte : « Comparativement à certains enfants qui ont été conduits au karaté par leurs parents, je suis allé tout seul au karaté en 1983. Et depuis cette date, je n’ai pas relâché. Je suis tout le temps dans le karaté. J’ai travaillé avec de grands maîtres (Me Koné Zoumana, Me Koné Drissa, Me Koffi Julien). J’aime cet art et c’est par amour pour le karaté que je veux aider la FIKDA… ». D’ici le mois de septembre, Choki Aristide sera face à son ami Me Tahi René. Un rendez-vous qui ne l’effraie pas. « Me Tahi René est d’abord un ami. Il n’y a pas d’animosité entre nous. Ce sera un combat de 3 minutes sur un tatami. Après, nous nous saluerons. Ce sera une lutte loyale et le meilleur gagnera», indique Choki. En attendant les prochaines élections, il se veut clair : «Désormais, les karatékas s’exprimeront à travers toutes nos activités. Les ligues et les groupes d’associations uni-disciplinaires s’affirmeront aussi. Promis ». Juré ?
Guy-Florentin Yaméogo
Cadre comptable, responsable de la paie du Groupe Unilever Côte d’Ivoire, Choki Aristide Gbamé est avant tout un amoureux des arts martiaux et particulièrement du karaté-shotokan. Ses enfants aussi. « Ils sont heureux de savoir que je pratique cette discipline. Ils sont même plus rassurés et motivés. Je les ai d’ailleurs inscrits au karaté », souffle-t-il. Ceinture noire 3ème Dan à 41 ans, il flirte avec la discipline depuis 1983. A tous ceux qui le méconnaissent, Choki Aristide laisse entendre : « Je ne sors pas du néant contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent. J’ai été SG de l’AS Unilever puis président durant 3 ans, après avoir été commissaire aux comptes à l’Association ivoirienne de shotokan (AIKASH). Et depuis 2008, je suis le vice-président du shotokan karaté-do international, section Côte d’Ivoire ». Pourquoi est-il candidat au poste de président de la Fédération ivoirienne de karaté ? A cette question, il ne se dérobe pas. Droit dans ses bottes, il annonce : « Je souhaite bâtir sur ce que le président Yaï Vincent a déjà fait mais surtout faire mieux. Depuis sa venue, nous avons un siège moderne mais aussi un regain d’activités à la FIKDA. Je viens avec de nouvelles idées pour apporter mon expérience de jeune cadre ». Mieux, Choki Aristide prétend avoir un programme et des hommes pour réussir. « Au moment opportun, tout le monde appréciera ce que nous proposons… », a-t-il promis. Avant de glisser : « Si Dieu nous accorde la grâce de nous retrouver à la tête de la Fédération ivoirienne de karaté, nous comptons apporter des sponsors et des partenaires ». Père de 4 enfants (Junior, Steven-Allan, Marie-Josiane, Michelle-Marie), celui qui a décidé de vivre à Bassam rappelle que son amour, son histoire avec le karaté est belle. Il la raconte : « Comparativement à certains enfants qui ont été conduits au karaté par leurs parents, je suis allé tout seul au karaté en 1983. Et depuis cette date, je n’ai pas relâché. Je suis tout le temps dans le karaté. J’ai travaillé avec de grands maîtres (Me Koné Zoumana, Me Koné Drissa, Me Koffi Julien). J’aime cet art et c’est par amour pour le karaté que je veux aider la FIKDA… ». D’ici le mois de septembre, Choki Aristide sera face à son ami Me Tahi René. Un rendez-vous qui ne l’effraie pas. « Me Tahi René est d’abord un ami. Il n’y a pas d’animosité entre nous. Ce sera un combat de 3 minutes sur un tatami. Après, nous nous saluerons. Ce sera une lutte loyale et le meilleur gagnera», indique Choki. En attendant les prochaines élections, il se veut clair : «Désormais, les karatékas s’exprimeront à travers toutes nos activités. Les ligues et les groupes d’associations uni-disciplinaires s’affirmeront aussi. Promis ». Juré ?
Guy-Florentin Yaméogo