L’ex-gardien de but du Stade, de l’Africa et des Eléphants qui est devenu coach des gardiens de but de l’Espérance de Tunis continue de savourer le 24è titre de champion de Tunisie, acquis dimanche. Eloigné du football ivoirien, Tizié Jean-Jacques (39 ans) parle de sa nouvelle vie.
l Depuis votre retraite sportive, vous êtes resté en Tunisie. Que faites-vous dans ce pays ?
En fait, je m’occupe de la formation des gardiens de but à l’Esperance Sportive de Tunis depuis les pupilles jusqu’à l’équipe fanion.
l Avez-vous les diplômes requis pour exercer pareille fonction ?
A l’Espérance de Tunis, je suis entraîneur-formateur titulaire d’une Licence B en plus d’une spécialisation en formation des gardiens de but.
l Peut-on dire que la Côte d’Ivoire a perdu un de ses meilleurs formateurs de gardiens ?
Non. Je ne pense pas que la Côte d’Ivoire m’a perdu. Seulement, le temps viendra où les choses se ferons naturellement.
l Regrettez-vous de ne pas avoir eu la possibilité de dispenser votre savoir chez les Eléphants ?
Non. Je ne regrette rien et le fait de commencer ma carrière de formateur dans mon club d’origine m’a été très bénéfique. Si aujourd’hui mon travail donne de bons fruits, c’est grâce à l’Espérance de Tunis qui a voulu et continue de m’envoyer en formation chaque fois que l’occasion se présente. Je ne regrette pas du tout mais et je pense que de la même manière Alain Gouamené a su nous entraîner, nous conseiller et nous orienter vers une bonne carrière en équipe nationale, moi aussi j’aurai pu être utile pour orienter les Copa Barry et autres… Mais bon, espérons que cela vienne avec le temps.
l A quoi ressemble une journée de Tizié à Tunis?
Mes journées sont très chargées entre les entraînements, les mises au vert, les matches et les préparations ou les tracées des entraînements et aussi la supervision des autres matchs pour d’éventuelles détections.
l Avec du recul, pensez-vous avoir bien fait de quitter la scène après le Mondial 2006 ?
Franchement, je suis parti quand il le fallait. Et je vous révèle même que je voulais arrêter avant le mondial allemand.
l Quel regard portez-vous sur Copa Barry et Daniel Yeboah ?
Copa Barry est sûrement le plus expérimenté, le plus compétitif et chez le gardien de but ce sont des données très importantes sur lesquelles tout entraîneur se base en premier pour faire son choix surtout au niveau international. Quant à Yeboua Daniel, je suis très heureux pour lui car son mental de fer lui a permis de revenir au premier plan. Et c’est tout à son honneur. Mais j’encourage tous les deux et je leur souhaite tout le bonheur en club et en équipe nationale.
l La ruée de jeunes footballeurs ivoiriens vers la Tunisie a-t-elle pris fin ou s’est-elle réduite ?
Au contraire ! Le championnat tunisien compte quelques joueurs ivoiriens de première, deuxième et troisième division. Et la ruée des jeunes footballeurs ivoiriens en Tunisie continue toujours. Mais je remarque maintenant que les joueurs arrivent un peu plus jeunes.
Entretien réalisé au téléphone par Guy-Florentin Yaméogo
l Depuis votre retraite sportive, vous êtes resté en Tunisie. Que faites-vous dans ce pays ?
En fait, je m’occupe de la formation des gardiens de but à l’Esperance Sportive de Tunis depuis les pupilles jusqu’à l’équipe fanion.
l Avez-vous les diplômes requis pour exercer pareille fonction ?
A l’Espérance de Tunis, je suis entraîneur-formateur titulaire d’une Licence B en plus d’une spécialisation en formation des gardiens de but.
l Peut-on dire que la Côte d’Ivoire a perdu un de ses meilleurs formateurs de gardiens ?
Non. Je ne pense pas que la Côte d’Ivoire m’a perdu. Seulement, le temps viendra où les choses se ferons naturellement.
l Regrettez-vous de ne pas avoir eu la possibilité de dispenser votre savoir chez les Eléphants ?
Non. Je ne regrette rien et le fait de commencer ma carrière de formateur dans mon club d’origine m’a été très bénéfique. Si aujourd’hui mon travail donne de bons fruits, c’est grâce à l’Espérance de Tunis qui a voulu et continue de m’envoyer en formation chaque fois que l’occasion se présente. Je ne regrette pas du tout mais et je pense que de la même manière Alain Gouamené a su nous entraîner, nous conseiller et nous orienter vers une bonne carrière en équipe nationale, moi aussi j’aurai pu être utile pour orienter les Copa Barry et autres… Mais bon, espérons que cela vienne avec le temps.
l A quoi ressemble une journée de Tizié à Tunis?
Mes journées sont très chargées entre les entraînements, les mises au vert, les matches et les préparations ou les tracées des entraînements et aussi la supervision des autres matchs pour d’éventuelles détections.
l Avec du recul, pensez-vous avoir bien fait de quitter la scène après le Mondial 2006 ?
Franchement, je suis parti quand il le fallait. Et je vous révèle même que je voulais arrêter avant le mondial allemand.
l Quel regard portez-vous sur Copa Barry et Daniel Yeboah ?
Copa Barry est sûrement le plus expérimenté, le plus compétitif et chez le gardien de but ce sont des données très importantes sur lesquelles tout entraîneur se base en premier pour faire son choix surtout au niveau international. Quant à Yeboua Daniel, je suis très heureux pour lui car son mental de fer lui a permis de revenir au premier plan. Et c’est tout à son honneur. Mais j’encourage tous les deux et je leur souhaite tout le bonheur en club et en équipe nationale.
l La ruée de jeunes footballeurs ivoiriens vers la Tunisie a-t-elle pris fin ou s’est-elle réduite ?
Au contraire ! Le championnat tunisien compte quelques joueurs ivoiriens de première, deuxième et troisième division. Et la ruée des jeunes footballeurs ivoiriens en Tunisie continue toujours. Mais je remarque maintenant que les joueurs arrivent un peu plus jeunes.
Entretien réalisé au téléphone par Guy-Florentin Yaméogo