Dans la dynamique de la reconstruction de la banque semencière ivoirienne mise à mal par tant d’années de crise, une organisation se distingue par ses actions sur le terrain. C’est l’ARLASEMCI (Association Régionale des Semenciers des Lagunes-Côte d’Ivoire). Entre deux tournées à l’intérieur du pays pour la cooptation d’agriculteurs-multiplicateurs, nous avons échangé avec le PCA de cette association, M. Diby Azi K. Léopold. Il appelle à une professionnalisation du secteur semencier.
Quel est l’état des lieux du secteur semencier en Côte d’Ivoire?
Sur le marché ivoirien, il n’existe aujourd’hui, aucune entreprise privée exerçant dans la production et la distribution de semences améliorées des cultures vivrières et industrielles. Par ailleurs, les fermes semencières laborieusement mises en place par les autorités dans les années 70 et 80, comme maillons essentiels d’une industrie semencière moderne, se sont rapidement trouvées inadaptées aux réalités de l’agriculture ivoirienne. Dans la mesure où le prix de revient de la semence produite, était supérieur au prix de vente. La distribution de semences s’est cantonnée dans les grandes villes alors que les producteurs sont dans les villages. Pis, la semence était inadaptée à la demande…). Cette industrie semencière moderne naissante s’est démantelée après la suppression de la CIDV (dernière institution étatique chargée de la mise en place de la politique semencière en Côte d’Ivoire), le 23 février 1994. Depuis la disparition de la CIDV, il n’existe plus officiellement de responsables de l’industrie semencière. Toutes les fermes semencières réalisées dans le cadre de cette industrie semencière ainsi que les unités de traitement de semences sont abandonnées et hors d’usages, à l’exception du complexe semencier de Sokourala dans le département de Touba qui fonctionnait timidement avant les troubles socio–politiques de 2002.Actuellement, en Côte d’Ivoire, il existe trois types de semences : la semence certifiée, la semence triée, la semence fermière. Ces semences fermières ne couvrent pas la totalité de la demande. C’est dans ce contexte, que l’ARLASEMCI (Association Régionale des Semenciers de la Région des Lagunes) a vu le jour, pour palier ce déficit d’organisation du secteur sur l’initiative des producteurs, soutenus par le ministère de l’Agriculture et la FAO.
Rappelez-nous l’historique de la création de l’ARLASEMCI
L’ARLASEMCI a vu le jour le mercredi 29 avril 2009, à Tiassalé. C’est dans le but de redynamiser le Secteur semencier en Côte d’Ivoire, que le ministère de l’Agriculture, la FAO et les acteurs de la filière semencière ont décidé de la mise en place d’associations de semenciers, d’où la création de l’ARLASEMCI (Association Régionale des Semenciers de la Région des Lagunes).L’Assemblée Générale constitutive qui s'est tenue à la Salle de conférence du Conseil Général de Tiassalé a vu mon élection à la tête de cette Association. C’est une association qui réunit tous les acteurs du domaine semencier (producteurs de semences, distributeurs de semences, distributeurs de produits phytosanitaires, et tous autres acteurs de la filière). Il faut signaler que, cette création s’est faite dans un cadre juridique réglementaire, par application du règlement CEDEAO de Mai 2008 portant harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences végétales et plants dans l’espace CEDEAO.
Quelle est la politique générale de l’ARLASEMCI ?
Sur le plan organisationnel, le CA (Conseil d’Administration) est composé de neuf membres qui représentent les neuf filières de l’Association: Filière Riz ; Filière Maïs et Autres céréales ; Filière Plants ; Filière Féculents ; Filière Fruits et légumes ; Filière Animaux ; Filière Phytosanitaires ; filière Distributeurs ; Filière Sociétés de traitement. Le PCA a trois comités rattachés à son cabinet, hormis ses conseillers : Le Comité scientifique dirigé par un enseignant – chercheur à l’Université ; le Comité financier dirigé par un économiste ; le Comité juridique piloté par un juriste.
Quel rôle joue donc le président exécutif ?
Le président exécutif est membre du Conseil d’Administration de l’Association. Ceci nous permet d’avoir une gestion plus rigoureuse de la politique de l’Association. Il est assisté dans sa tâche, par le Secrétaire exécutif dont le recrutement est en cours avec l’appui technique du FIRCA. Comme autre organe, on a le Service de contrôle et de certification qui regroupe les contrôleurs internes de l’Association. La politique générale est basée sur les plate-formes interprofessionnelles. Ceci permet la formalisation des relations et la formation des acteurs. Une première plate-forme a été créée et regroupe : Une firme semencière, une firme phytosanitaire, les Transporteurs, les Agriculteurs multiplicateurs. Tous ces acteurs sont liés par des contrats sous le contrôle du Comité juridique interne. Un partenariat est prévu avec certains instituts de recherche, à savoir l’AISA (NDLR Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques), l’ASN (African Seed Network) et le CNRA (Centre National de Recherche Agronomique) pour faciliter l’acquisition de semences-mères.
Quelle est la politique liée à l’agriculteur-multiplicateur ?
Comme défini dans le règlement technique de l’UEMOA, on entend par agriculteur –multiplicateur, la catégorie d’agriculteurs spécialisés dans la multiplication. C’est toute personne disposant d’un espace ayant la capacité de multiplier une production. La politique semencière est soutenue par le contrat qui lie la firme semencière et l’agriculteur- multiplicateur. Les parcelles sont géolocalisées : mesure de la situation géographique, superficie et densité. Ce sont, ces informations que la firme phytosanitaire utilise pour ne pas qu’il y ait des agriculteurs-multiplicateurs revendeurs de produits, phytosanitaires. Ce contrat permet à l’agriculteur-multiplicateur de bénéficier d’une assistance technique et matérielle de la firme semencière, et à travers elle, de l’aide des autres membres de la plate-forme. Ce réseau garantit l’achat des récoltes de l’agriculteur et sa sécurité financière. Il est formé par la firme semencière qui évalue sa capacité à respecter les clauses du contrat.
N’est-ce pas d’ailleurs, cette politique qui rend si sélectif, la cooptation des agriculteurs multiplicateurs ?
La semence est d’une importance capitale de par son parcours de production. L’agriculteur-multiplicateur reçoit une semence à multiplier. L’activité se fait sous le contrôle de la firme semencière et des organes de contrôle de l’Etat. A la récolte, après le travail de l’agriculteur, une autre firme se charge du nettoyage et du triage sous le contrôle des contrôleurs internes et des contrôleurs d’Etat. Un échantillon est analysé au laboratoire. Ensuite, le traitement des semences se fait sous le contrôle de la firme phytosanitaire, des agents de l’Etat et de la firme semencière. Compte tenu de la réglementation, le contrôle de l’activité est rigoureux. C’est ce qui explique la plus-value sur la semence. La semence est, et doit être, une affaire de professionnels.
Que dit la législation ivoirienne en matière de semences ?
La Côte d’Ivoire a produit des semences certifiées, mais sans législation véritable. Ce vide juridique est aujourd’hui comblé par les règlementations de la CEDEAO de Mai 2008 et de l’UEMOA en 2009. Règlements CEDEAO portant harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences végétales et plants dans l’espace CEDEAO et UEMOA en 2009, à travers le Règlement portant harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences végétales et plants dans l’UEMOA et les textes d’application subséquents. L’Etat de Côte d’Ivoire a pris des arrêtés ministériels pour formaliser ces règlements, à travers les décrets 16-17-19-20 du 28 Avril 2010.
Quel bilan faites-vous des activités sur la période 2009 à 2010?
Sur le plan administratif, l’Association a obtenu son Agrément et est enregistré sous le numéro 761 INT DGAT DAG. SDVA du 28 Juillet 2010 du ministère de l’Intérieur. De même, elle est inscrite au Journal Officiel de Côte d’Ivoire du 16 Septembre 2010. Sur le plan organisationnel, une première plate-forme a été créée et est fonctionnelle. Elle compte à son actif, plusieurs dons de semences à travers toute la Côte d’Ivoire et la sélection de nombreux agriculteurs-multiplicateurs. Ce sont les activités de cette plate-forme qui ont permis d’obtenir pour la campagne 2010, une production semencière certifiée de 68,865 tonnes de semences de riz et de 16,750 tonnes de maïs.
Quels sont les perspectives de l’ARLASEMCI?
A votre avis, à quoi sert une organisation agricole bien structurée, si elle ne peut avoir de bons rendements ? A rien. En termes de perspectives, nous voulons être certes, une organisation forte, mais nous envisageons par notre travail, être autonomes. Parce que, si nous sommes autonomes, notre autonomie rendra la Côte d’Ivoire autosuffisante en matière de semences de tout genre. N’oublions pas que les années de crises que nous avons vécues, ont mis à mal la banque semencière ivoirienne. Il importe alors, que nous nous mettons davantage au travail pour relever le défi de l’autosuffisance en semence de qualité. Autre chose que je voudrais ajouter, c’est de rehausser le rendement à un taux supérieur par rapport au bilan de 2010. Je pense que nous en avons les capacités. Pour terminer, sachez qu’on peut être producteur et vivre de son métier. L’agriculture est un métier comme tant d’autres. C’est pourquoi, nous appelons de tous nos vœux à la disponibilité des semences-mères. Tout en souhaitant que soit finalisé les arrêtés ministériels en cours. Cela contribuerait à rendre la filière semence plus professionnelle, plus formelle. Dans cette Côte d’Ivoire qui revient à la vie, il serait aussi judicieux, de financer les activités des associations selon leurs résultats. De toute façon, un mécanisme peut être mis en place pour le retour sur l’investissement. Pour assurer leur autonomie et les mettre à l’abri des soucis quotidiens.
Entretien réalisé par K. Hyacinthe
Quel est l’état des lieux du secteur semencier en Côte d’Ivoire?
Sur le marché ivoirien, il n’existe aujourd’hui, aucune entreprise privée exerçant dans la production et la distribution de semences améliorées des cultures vivrières et industrielles. Par ailleurs, les fermes semencières laborieusement mises en place par les autorités dans les années 70 et 80, comme maillons essentiels d’une industrie semencière moderne, se sont rapidement trouvées inadaptées aux réalités de l’agriculture ivoirienne. Dans la mesure où le prix de revient de la semence produite, était supérieur au prix de vente. La distribution de semences s’est cantonnée dans les grandes villes alors que les producteurs sont dans les villages. Pis, la semence était inadaptée à la demande…). Cette industrie semencière moderne naissante s’est démantelée après la suppression de la CIDV (dernière institution étatique chargée de la mise en place de la politique semencière en Côte d’Ivoire), le 23 février 1994. Depuis la disparition de la CIDV, il n’existe plus officiellement de responsables de l’industrie semencière. Toutes les fermes semencières réalisées dans le cadre de cette industrie semencière ainsi que les unités de traitement de semences sont abandonnées et hors d’usages, à l’exception du complexe semencier de Sokourala dans le département de Touba qui fonctionnait timidement avant les troubles socio–politiques de 2002.Actuellement, en Côte d’Ivoire, il existe trois types de semences : la semence certifiée, la semence triée, la semence fermière. Ces semences fermières ne couvrent pas la totalité de la demande. C’est dans ce contexte, que l’ARLASEMCI (Association Régionale des Semenciers de la Région des Lagunes) a vu le jour, pour palier ce déficit d’organisation du secteur sur l’initiative des producteurs, soutenus par le ministère de l’Agriculture et la FAO.
Rappelez-nous l’historique de la création de l’ARLASEMCI
L’ARLASEMCI a vu le jour le mercredi 29 avril 2009, à Tiassalé. C’est dans le but de redynamiser le Secteur semencier en Côte d’Ivoire, que le ministère de l’Agriculture, la FAO et les acteurs de la filière semencière ont décidé de la mise en place d’associations de semenciers, d’où la création de l’ARLASEMCI (Association Régionale des Semenciers de la Région des Lagunes).L’Assemblée Générale constitutive qui s'est tenue à la Salle de conférence du Conseil Général de Tiassalé a vu mon élection à la tête de cette Association. C’est une association qui réunit tous les acteurs du domaine semencier (producteurs de semences, distributeurs de semences, distributeurs de produits phytosanitaires, et tous autres acteurs de la filière). Il faut signaler que, cette création s’est faite dans un cadre juridique réglementaire, par application du règlement CEDEAO de Mai 2008 portant harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences végétales et plants dans l’espace CEDEAO.
Quelle est la politique générale de l’ARLASEMCI ?
Sur le plan organisationnel, le CA (Conseil d’Administration) est composé de neuf membres qui représentent les neuf filières de l’Association: Filière Riz ; Filière Maïs et Autres céréales ; Filière Plants ; Filière Féculents ; Filière Fruits et légumes ; Filière Animaux ; Filière Phytosanitaires ; filière Distributeurs ; Filière Sociétés de traitement. Le PCA a trois comités rattachés à son cabinet, hormis ses conseillers : Le Comité scientifique dirigé par un enseignant – chercheur à l’Université ; le Comité financier dirigé par un économiste ; le Comité juridique piloté par un juriste.
Quel rôle joue donc le président exécutif ?
Le président exécutif est membre du Conseil d’Administration de l’Association. Ceci nous permet d’avoir une gestion plus rigoureuse de la politique de l’Association. Il est assisté dans sa tâche, par le Secrétaire exécutif dont le recrutement est en cours avec l’appui technique du FIRCA. Comme autre organe, on a le Service de contrôle et de certification qui regroupe les contrôleurs internes de l’Association. La politique générale est basée sur les plate-formes interprofessionnelles. Ceci permet la formalisation des relations et la formation des acteurs. Une première plate-forme a été créée et regroupe : Une firme semencière, une firme phytosanitaire, les Transporteurs, les Agriculteurs multiplicateurs. Tous ces acteurs sont liés par des contrats sous le contrôle du Comité juridique interne. Un partenariat est prévu avec certains instituts de recherche, à savoir l’AISA (NDLR Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques), l’ASN (African Seed Network) et le CNRA (Centre National de Recherche Agronomique) pour faciliter l’acquisition de semences-mères.
Quelle est la politique liée à l’agriculteur-multiplicateur ?
Comme défini dans le règlement technique de l’UEMOA, on entend par agriculteur –multiplicateur, la catégorie d’agriculteurs spécialisés dans la multiplication. C’est toute personne disposant d’un espace ayant la capacité de multiplier une production. La politique semencière est soutenue par le contrat qui lie la firme semencière et l’agriculteur- multiplicateur. Les parcelles sont géolocalisées : mesure de la situation géographique, superficie et densité. Ce sont, ces informations que la firme phytosanitaire utilise pour ne pas qu’il y ait des agriculteurs-multiplicateurs revendeurs de produits, phytosanitaires. Ce contrat permet à l’agriculteur-multiplicateur de bénéficier d’une assistance technique et matérielle de la firme semencière, et à travers elle, de l’aide des autres membres de la plate-forme. Ce réseau garantit l’achat des récoltes de l’agriculteur et sa sécurité financière. Il est formé par la firme semencière qui évalue sa capacité à respecter les clauses du contrat.
N’est-ce pas d’ailleurs, cette politique qui rend si sélectif, la cooptation des agriculteurs multiplicateurs ?
La semence est d’une importance capitale de par son parcours de production. L’agriculteur-multiplicateur reçoit une semence à multiplier. L’activité se fait sous le contrôle de la firme semencière et des organes de contrôle de l’Etat. A la récolte, après le travail de l’agriculteur, une autre firme se charge du nettoyage et du triage sous le contrôle des contrôleurs internes et des contrôleurs d’Etat. Un échantillon est analysé au laboratoire. Ensuite, le traitement des semences se fait sous le contrôle de la firme phytosanitaire, des agents de l’Etat et de la firme semencière. Compte tenu de la réglementation, le contrôle de l’activité est rigoureux. C’est ce qui explique la plus-value sur la semence. La semence est, et doit être, une affaire de professionnels.
Que dit la législation ivoirienne en matière de semences ?
La Côte d’Ivoire a produit des semences certifiées, mais sans législation véritable. Ce vide juridique est aujourd’hui comblé par les règlementations de la CEDEAO de Mai 2008 et de l’UEMOA en 2009. Règlements CEDEAO portant harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences végétales et plants dans l’espace CEDEAO et UEMOA en 2009, à travers le Règlement portant harmonisation des règles régissant le contrôle de qualité, la certification et la commercialisation des semences végétales et plants dans l’UEMOA et les textes d’application subséquents. L’Etat de Côte d’Ivoire a pris des arrêtés ministériels pour formaliser ces règlements, à travers les décrets 16-17-19-20 du 28 Avril 2010.
Quel bilan faites-vous des activités sur la période 2009 à 2010?
Sur le plan administratif, l’Association a obtenu son Agrément et est enregistré sous le numéro 761 INT DGAT DAG. SDVA du 28 Juillet 2010 du ministère de l’Intérieur. De même, elle est inscrite au Journal Officiel de Côte d’Ivoire du 16 Septembre 2010. Sur le plan organisationnel, une première plate-forme a été créée et est fonctionnelle. Elle compte à son actif, plusieurs dons de semences à travers toute la Côte d’Ivoire et la sélection de nombreux agriculteurs-multiplicateurs. Ce sont les activités de cette plate-forme qui ont permis d’obtenir pour la campagne 2010, une production semencière certifiée de 68,865 tonnes de semences de riz et de 16,750 tonnes de maïs.
Quels sont les perspectives de l’ARLASEMCI?
A votre avis, à quoi sert une organisation agricole bien structurée, si elle ne peut avoir de bons rendements ? A rien. En termes de perspectives, nous voulons être certes, une organisation forte, mais nous envisageons par notre travail, être autonomes. Parce que, si nous sommes autonomes, notre autonomie rendra la Côte d’Ivoire autosuffisante en matière de semences de tout genre. N’oublions pas que les années de crises que nous avons vécues, ont mis à mal la banque semencière ivoirienne. Il importe alors, que nous nous mettons davantage au travail pour relever le défi de l’autosuffisance en semence de qualité. Autre chose que je voudrais ajouter, c’est de rehausser le rendement à un taux supérieur par rapport au bilan de 2010. Je pense que nous en avons les capacités. Pour terminer, sachez qu’on peut être producteur et vivre de son métier. L’agriculture est un métier comme tant d’autres. C’est pourquoi, nous appelons de tous nos vœux à la disponibilité des semences-mères. Tout en souhaitant que soit finalisé les arrêtés ministériels en cours. Cela contribuerait à rendre la filière semence plus professionnelle, plus formelle. Dans cette Côte d’Ivoire qui revient à la vie, il serait aussi judicieux, de financer les activités des associations selon leurs résultats. De toute façon, un mécanisme peut être mis en place pour le retour sur l’investissement. Pour assurer leur autonomie et les mettre à l’abri des soucis quotidiens.
Entretien réalisé par K. Hyacinthe