Comme si la grave crise post-électorale ne leur avait pas servi de leçon. Certains Ivoiriens donnent vraiment l’impression qu’ils veulent que la Côte d’Ivoire revive ce qu’elle a connu durant ces moments difficiles. Dans les véhicules de transport en commun et dans les lieux publics, des hommes et des femmes n’ont d’autres discours que de parler de coup d’Etat. Et, à les entendre, ils le souhaitent de tous leurs vœux. En sus, des actes, dans leurs comportements quotidiens, ne sont pas de nature à maintenir la cohésion sociale. Tenez, un fait qui vous permettra de mieux comprendre de quoi il s’agit. Après la présentation, vendredi, de la photo officielle du président de la République, les services de la présidence ont procédé, lundi, à des encartages dans divers journaux. Une façon pour eux d’offrir gratuitement ladite photo à la population. L’un de nos collègues nous a rapporté une scène ahurissante à laquelle il a assisté devant un kiosque de vente de journaux. Une jeune femme qui a découvert le poster dans un journal qu’elle venait d’acheter l’a jeté par terre et à marcher dessus. Qu’est-ce qui ce serait passé s’il se trouvait, à côté, un fan- et Dieu sait qu’ils sont nombreux et très passionnés- d’Alassane Ouattara. Et, que celui-ci avait réagi ?
De plus, des propos qui circulent sur la toile laissent croire que des Ivoiriens n’ont pas tiré toutes les leçons de la crise post-électorale. Ces plus de trois mille morts- sans compter les milliers de mercenaires et miliciens tués parce qu’ils voulaient maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir- ne les ont pas rendus plus intelligents et plus responsables dans leurs écrits et leurs propos. Que ce soit dans un camp comme dans l’autre, les discours méprisants s’intensifient. Comme à la veille de la crise post-électorale. Il est préférable que les partisans de l’ex-président arrêtent de rêver à un retour aux affaires de leur leader. Et, qu’ils acceptent l’évidence qu’Alassane Ouattara a gagné le bras-de-fer qui l’opposait à l’hôte VIP de Fofié Kouakou. D’un autre côté, les proches de la coalition au pouvoir doivent s’inscrire résolument dans la politique de réconciliation prônée par leur leader. Plus que leurs adversaires d’hier, c’est à eux qu’il revient de créer un climat propice à la gestion de l’Etat. Nous avons tous vécu ces moments de douleurs inouïes. Et, nul n’a intérêt à ce que cela revienne.
Bamba K. Inza
De plus, des propos qui circulent sur la toile laissent croire que des Ivoiriens n’ont pas tiré toutes les leçons de la crise post-électorale. Ces plus de trois mille morts- sans compter les milliers de mercenaires et miliciens tués parce qu’ils voulaient maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir- ne les ont pas rendus plus intelligents et plus responsables dans leurs écrits et leurs propos. Que ce soit dans un camp comme dans l’autre, les discours méprisants s’intensifient. Comme à la veille de la crise post-électorale. Il est préférable que les partisans de l’ex-président arrêtent de rêver à un retour aux affaires de leur leader. Et, qu’ils acceptent l’évidence qu’Alassane Ouattara a gagné le bras-de-fer qui l’opposait à l’hôte VIP de Fofié Kouakou. D’un autre côté, les proches de la coalition au pouvoir doivent s’inscrire résolument dans la politique de réconciliation prônée par leur leader. Plus que leurs adversaires d’hier, c’est à eux qu’il revient de créer un climat propice à la gestion de l’Etat. Nous avons tous vécu ces moments de douleurs inouïes. Et, nul n’a intérêt à ce que cela revienne.
Bamba K. Inza
