« La Côte d’Ivoire a besoin de 95,6 milliards de Fcfa par an pour assurer efficacement un service public de propreté avec comme résultat ‘‘zéro déchet’’ », a indiqué Théodore Koffi, président du comité scientifique, hier, à Grand-Bassam. C’était à l’ouverture du séminaire sur le cadre et la stratégie de gestion de la salubrité urbaine. Avec cet argent, le gouvernement pourrait venir à bout de l’insalubrité. Pour les cinq prochaines années, les besoins financiers s’élèvent à 473 milliards de Fcfa. Répartis comme suit, selon l’expert. 360 milliards pour la collecte, le transport et la mise en décharge des déchets ménagers et assimilés. 35 milliards pour les infrastructures de base comme les toilettes publiques, les bacs à poubelle publiques, la lutte contre toutes les formes de pollution et de nuisance, et l’embellissement des villes. En ce qui concerne la campagne de sensibilisation de la population pour le changement de comportement, il faut 4 milliards. La ministre de la salubrité urbaine, Anne Ouleto Désirée, veut faire l’état des lieux à travers ce séminaire. Afin d’ identifier les points de blocage et les pistes d’optimisation éventuelles de la stratégie de gestion globale pour aboutir à un nouveau plan de gestion de la salubrité urbaine.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam