En début de semaine dernière, le cdt Wattao, patron du groupement tactique 5, a été entendu par un substitut du procureur de la République en charge du dossier. L’ancien chef d’état-major adjoint des ex-Fafn a été entendu dans l’affaire «des Libanais tentent de corrompre Wattao». Il est arrivé sous grande escorte au parquet d’Abidjan de sa garde rapprochée. Sous les applaudissements des badauds. Wattao est monté au 2ème étage du parquet où il a été auditionné pendant plusieurs heures. Après l’audition, Wattao est descendu dans la cour du palais où l’attendaient ses fans. Il a pris un bain de foule avant que son cortège ne se dirige à la garde républicaine à Treichville. Dans l’affaire, il convient de savoir qu’Al Anis Marwan et Soudan Roham Soudan Ghassan et autres vont répondre de leurs actes devant la justice. Le commandant de la zone sud d’Abidjan, Ouattara Issiaka dit Wattao, a porté plainte contre ces individus pour « faux et usage de faux en documents administratifs, tentative d’assassinat et corruption, faits prévus et punis par les articles 284 et suivants du code pénal.» Dans cette plainte, reçue par le parquet d’Abidjan et dont nous avons reçu copie, il ressort que les personnes sus-citées, des ressortissants libanais, ont proposé la somme de 500.000.000 de Fcfa au commandant pour faire exécuter deux autres membres de leur famille, Soudan Rafic et Soudan Fayez. S’il avait accédé à leur vœu, le chef militaire devrait faire disparaître dès leur retour à Abidjan les deux cibles parties mettre leurs enfants à l’abri, au Liban, au plus fort de la crise post-électorale. C’est de là-bas que Soudan Rafic et Soudan Fayez ont, en effet, appris que le commandant Wattao avait l’intention de les mettre aux arrêts s’ils arrivaient en Côte d’Ivoire.
Bahi K.
Bahi K.