Malgré le poids des ans, l’ancien ministre des Sports conserve sa fraîcheur. Lucide, il évoque les difficultés à diriger le ministère des Sports et donne quelques conseils (utiles) à Philippe Légré.
Avez-vous été surpris d’être coopté dans la commission électorale indépendante qui organisera les prochaines élections de la FIF ?
Non. Je n’ai pas particulièrement été surpris. Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour remercier le président de la Fédération ivoirienne de football. Il a plu à Jacques Anouma de me proposer à la dernière AG mixte de la FIF qui a entériné le choix porté sur ma personne. Avec mes compagnons, nous nous mettrons au travail afin que ces élections soient propres et transparentes.
Vous avez choisi le professeur Alain Ekra pour diriger cette CEI. Pensez-vous qu’il était le meilleur cheval pour cette mission ?
Il a été choisi en tant que président du comité national olympique et nous avons pensé qu’il était bon que notre choix se porta sur sa personne.
Quelles recommandations Jacques Anouma vous a-t-il faites ?
Les membres de la commission sont des personnalités indépendantes. Nous travaillerons donc en toute liberté et en toute indépendance.
Cela fait un moment qu’on ne vous voit plus sur la scène nationale. Que devenez-vous ?
Ecoutez ! Il y a un moment pour parler et un autre pour se taire. On ne parle pas tout le temps. Si je ne parle pas, c’est parce que je travaille. Tout simplement.
Que retenez-vous de votre passage à la tête du ministère des Sports ?
J’ai effectivement quitté ce département avec un pincement au cœur. Mais en même temps, j’ai rejoint le ministère de l’enseignement technique avec beaucoup de joie. Ceci dit, le sport et la jeunesse nous interpellent tous. En ce qui me concerne, j’ai été heureux de rencontrer des hommes et des femmes de qualité dans ce département. Nous avons travaillé sur des dossiers difficiles, je l’avoue. Ma satisfaction est que je rêvais d’un Stade olympique de 100.000 places. Et lorsque je le disais, on me prenait pour un rêveur. Aujourd’hui, je suis heureux de constater que ce Stade olympique deviendra une réalité.
Avez-vous des conseils à donner au nouveau ministre des Sports et des Loisirs, Philippe Légré ?
Je lui demanderais d’être à l’écoute car, le ministère des sports est un ministère di-ffi-ci-le (il appuie sur ce mot). Et j’en sais quelque chose.
Que voulez-vous dire ?
En tant que ministre des Sports, vous gérez essentiellement la passion. Le sport est passion et souvent cela fait mal. Un ministre des Sports joue son poste chaque dimanche au stade. Lorsque l’équipe marche bien, ce sont l’équipe et les dirigeants. Quand ça ne tourne pas, c’est le ministre des Sports qui n’est pas bon. Philippe Légré doit être regardant. Il doit travailler avec tout le monde et avoir du respect pour tous. J’ai confiance en lui. Si je suis en face de lui, je lui donnerai d’autres conseils.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Avez-vous été surpris d’être coopté dans la commission électorale indépendante qui organisera les prochaines élections de la FIF ?
Non. Je n’ai pas particulièrement été surpris. Je profite de l’occasion que vous m’offrez pour remercier le président de la Fédération ivoirienne de football. Il a plu à Jacques Anouma de me proposer à la dernière AG mixte de la FIF qui a entériné le choix porté sur ma personne. Avec mes compagnons, nous nous mettrons au travail afin que ces élections soient propres et transparentes.
Vous avez choisi le professeur Alain Ekra pour diriger cette CEI. Pensez-vous qu’il était le meilleur cheval pour cette mission ?
Il a été choisi en tant que président du comité national olympique et nous avons pensé qu’il était bon que notre choix se porta sur sa personne.
Quelles recommandations Jacques Anouma vous a-t-il faites ?
Les membres de la commission sont des personnalités indépendantes. Nous travaillerons donc en toute liberté et en toute indépendance.
Cela fait un moment qu’on ne vous voit plus sur la scène nationale. Que devenez-vous ?
Ecoutez ! Il y a un moment pour parler et un autre pour se taire. On ne parle pas tout le temps. Si je ne parle pas, c’est parce que je travaille. Tout simplement.
Que retenez-vous de votre passage à la tête du ministère des Sports ?
J’ai effectivement quitté ce département avec un pincement au cœur. Mais en même temps, j’ai rejoint le ministère de l’enseignement technique avec beaucoup de joie. Ceci dit, le sport et la jeunesse nous interpellent tous. En ce qui me concerne, j’ai été heureux de rencontrer des hommes et des femmes de qualité dans ce département. Nous avons travaillé sur des dossiers difficiles, je l’avoue. Ma satisfaction est que je rêvais d’un Stade olympique de 100.000 places. Et lorsque je le disais, on me prenait pour un rêveur. Aujourd’hui, je suis heureux de constater que ce Stade olympique deviendra une réalité.
Avez-vous des conseils à donner au nouveau ministre des Sports et des Loisirs, Philippe Légré ?
Je lui demanderais d’être à l’écoute car, le ministère des sports est un ministère di-ffi-ci-le (il appuie sur ce mot). Et j’en sais quelque chose.
Que voulez-vous dire ?
En tant que ministre des Sports, vous gérez essentiellement la passion. Le sport est passion et souvent cela fait mal. Un ministre des Sports joue son poste chaque dimanche au stade. Lorsque l’équipe marche bien, ce sont l’équipe et les dirigeants. Quand ça ne tourne pas, c’est le ministre des Sports qui n’est pas bon. Philippe Légré doit être regardant. Il doit travailler avec tout le monde et avoir du respect pour tous. J’ai confiance en lui. Si je suis en face de lui, je lui donnerai d’autres conseils.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
