A l’appel de Mme Maïmouna Koné-Faber, présidente de la Coordination générale de lutte contre la pauvreté (Cglp), plus de six mille (6000) ressortissants des différentes communautés vivant à Bouaké ont célébré à la place du carnaval, le samedi 16 juillet 2011, la prise de pouvoir effective du Président de la République SEM Alassane Ouattara. En présence du Préfet de région de la vallée du Bandama, M. Aka Konin, elles se sont engagées à œuvrer « au vivre ensemble dans la diversité ».
Tour à tour, trente (30) danses, issues des différentes communautés vivant dans la vallée du Bandama et six (6) des ressortissants des pays de la Cedeao, se sont succédé pour des prestations aussi enlevées les unes que les autres. L’initiatrice, qui dans son adresse aux populations, a souligné que cette fête se veut «thérapeutique». A l’en croire, cette célébration de la victoire du Dr Alassane Ouattara, n’est nullement de trop. « Certaines fêtes, comme celle de ce jour, sont opportunes et mêmes nécessaires pour l’équilibre du citoyen, après des moments de stress intenses. C’est donc à notre sens, une manifestation thérapeutique qui fera du bien à cette vaillante population, que nous avons longtemps côtoyée et appris à comprendre», a-t-elle clarifié. Avant d’appeler, à la réconciliation entre tous les Ivoiriens dans leurs différences. Une préoccupation que son organisation fait sienne. D’où les séances de sensibilisation à la cohésion sociale menées pendant deux semaines avec des leaders communautaires locaux. «Dès sa prise effective du pouvoir d’Etat, conformément à la volonté du peuple Ivoirien, le Président de la République SEM Alassane Ouattara, a insisté sur la nécessité de se réconcilier, de vivre notre diversité dans la tolérance, le pardon et la fraternité. La population de Bouaké ne peut demeurer en reste de cette noble attente. Mieux, Bouaké, où la fracture sociale n’est pas profonde comme dans les autres régions du pays, doit donner l’exemple du pardon et du vivre ensemble dans la diversité», a-t-elle exhorté. Se réjouissant de cet appel et de l’engagement pris par les différents leaders communautaires dans ce sens, le Préfet Aka Konin a rendu un vibrant hommage à Mme Faber. Dont le nom, selon lui, se confond avec tous les actes significatifs posés dans tous les secteurs d’activités. «Je voudrais remercier une dame au grand cœur dont l’engagement, l’altruisme et le don de soi, ont largement dépassé les frontières de notre région. Présidente d’une Ong, dont le nom est tout un programme, son implication personnelle dans la mise en œuvre de diverses activités génératrices de revenus ne saurait être passée sous silence. Merci pour ce message de femme battante, de femme de conviction qui, durant la crise, a œuvré parfois au risque de sa vie, pour le triomphe de la vérité et de la démocratie dans notre pays», a-t-il indiqué. Pour sa part, Amoudé Traoré, commandant de la zone 3 a noté n’avoir pas été surpris par «cette mobilisation exceptionnelle», qui témoigne de l’élan du cœur de Mme Faber, qui est, dira-t-il, «l’un des rares leaders d’opinion à avoir apporté réconfort aux éléments blessés des FRCI lors de la libération de la Côte d’Ivoire».
M Tié Traoré, Envoyé spécial
Tour à tour, trente (30) danses, issues des différentes communautés vivant dans la vallée du Bandama et six (6) des ressortissants des pays de la Cedeao, se sont succédé pour des prestations aussi enlevées les unes que les autres. L’initiatrice, qui dans son adresse aux populations, a souligné que cette fête se veut «thérapeutique». A l’en croire, cette célébration de la victoire du Dr Alassane Ouattara, n’est nullement de trop. « Certaines fêtes, comme celle de ce jour, sont opportunes et mêmes nécessaires pour l’équilibre du citoyen, après des moments de stress intenses. C’est donc à notre sens, une manifestation thérapeutique qui fera du bien à cette vaillante population, que nous avons longtemps côtoyée et appris à comprendre», a-t-elle clarifié. Avant d’appeler, à la réconciliation entre tous les Ivoiriens dans leurs différences. Une préoccupation que son organisation fait sienne. D’où les séances de sensibilisation à la cohésion sociale menées pendant deux semaines avec des leaders communautaires locaux. «Dès sa prise effective du pouvoir d’Etat, conformément à la volonté du peuple Ivoirien, le Président de la République SEM Alassane Ouattara, a insisté sur la nécessité de se réconcilier, de vivre notre diversité dans la tolérance, le pardon et la fraternité. La population de Bouaké ne peut demeurer en reste de cette noble attente. Mieux, Bouaké, où la fracture sociale n’est pas profonde comme dans les autres régions du pays, doit donner l’exemple du pardon et du vivre ensemble dans la diversité», a-t-elle exhorté. Se réjouissant de cet appel et de l’engagement pris par les différents leaders communautaires dans ce sens, le Préfet Aka Konin a rendu un vibrant hommage à Mme Faber. Dont le nom, selon lui, se confond avec tous les actes significatifs posés dans tous les secteurs d’activités. «Je voudrais remercier une dame au grand cœur dont l’engagement, l’altruisme et le don de soi, ont largement dépassé les frontières de notre région. Présidente d’une Ong, dont le nom est tout un programme, son implication personnelle dans la mise en œuvre de diverses activités génératrices de revenus ne saurait être passée sous silence. Merci pour ce message de femme battante, de femme de conviction qui, durant la crise, a œuvré parfois au risque de sa vie, pour le triomphe de la vérité et de la démocratie dans notre pays», a-t-il indiqué. Pour sa part, Amoudé Traoré, commandant de la zone 3 a noté n’avoir pas été surpris par «cette mobilisation exceptionnelle», qui témoigne de l’élan du cœur de Mme Faber, qui est, dira-t-il, «l’un des rares leaders d’opinion à avoir apporté réconfort aux éléments blessés des FRCI lors de la libération de la Côte d’Ivoire».
M Tié Traoré, Envoyé spécial