A quand remonte la présence des entreprises françaises en Côte d’Ivoire ? Quel est leur poids économique? Dans quels secteurs sont-elles présentes ? Découvrons ensemble tout pour comprendre la portée de la visite officielle de François Fillon, premier ministre français, accompagné de quelques membres de son gouvernement et d’une importante délégation d’hommes d’affaires français.
La présence des opérateurs économiques français en Côte d’Ivoire date de la période précoloniale. Les premiers explorateurs français en Côte d’Ivoire venaient dans l’intention de faire du commerce. Les choses se sont formalisées après l’indépendance du pays. Les hommes d’affaires français sont devenus les pionniers du secteur privé ivoirien, en dominant la majorité des secteurs porteurs. Les entreprises françaises ont longtemps prospéré en Côte d’Ivoire avant les diverses crises que le pays a connu : le coup d’état de 1999, la
guerre de 2002, les évènements de novembre 2004, la crise postélectorale de novembre 2010. Chacune de ces mauvaises passes ont porté un bémol à l’expansion du business français en Côte d’Ivoire.
Mais également la politique de diversification des partenaires commerciaux du pays instaurée par l’ancien régime qui porte un coup d’arrêt à la domination des entreprises françaises en Cote d’Ivoire.
Aujourd’hui, c’est l’heure du grand come back. Une position influente
Les français sont les premiers investisseurs étrangers en Côte d'Ivoire. Un privilège acquis depuis les années coloniales. Avant la crise de 2002, les capitaux français représentaient près de 23% des demandes d'agrément à l'investissement, selon les données du CEPICI. A ce jour, en dépit des évènements de novembre 2004, qui ont occasionné le départ de plusieurs entreprises françaises, on estime de source officielle, à environ 700, le nombre d’entreprises françaises (grandes, filiales et PME) installées en Côte d’Ivoire, tous secteurs
d’activités confondus. En termes d’emplois, leur contribution s’estime à plus de 40.000 emplois directs et indirects. Elles font partie du peloton des pourvoyeurs d’emplois en Côte d’Ivoire. Les retombées de la présence des sociétés à capitaux français seront démultipliées
après la visite officielle du premier ministre. Vu que les conditions de la reprise économique du pays sont entrain d’être réunies progressivement.
Les secteurs de prédilection
Elles sont présentes dans presque dans tous les secteurs d’activités, les entreprises françaises. Mais traditionnellement, les français sont leaders dans le secteur de l’énergie, des télécommunications, des BTP, du transport aérien, maritime et ferroviaire, de l’agro-alimentaire, des banques et assurances, de l’hôtellerie, etc.
Tous les grands groupes de l’hexagone ont des filiales dans ces différents domaines ici. (Total, Edf) pour l'énergie ; Bouygues, Colas, en matière de BTP. Avec Cfao, ce sont les services et la grande distribution. Il faut compter avec Air France et Bolloré pour le transport.
Du côté des banques, BNP Paribas, Société Générale. Accor, Ibis, Novotel, Abidjan Catering, lorsqu’il s’agit d’hôtellerie.
Le groupe Castel, Cemoi, eux sont dans l'agro-industrie. Enfin pour les télécommunications, c’est naturellement France Télécom, Alcatel. Sur le plan national, pour ne citer que les sociétés connues de notoriété comme la CIE, SODECI, CIPREL, et bien d’autres appartiennent à Bouygues. SAGA, SDV, SITAB, SITARAIL, SOGB (caoutchouc) DAFCI
(exportateurs majeurs de café-cacao) sont dans l’escarcelle de Bolloré. 1/4 de la SIR est detenu par Total. Côte d'Ivoire Télécom, avec 51% pour le compte de France Télécom.
SGBCI et BICICI respectivement des filiales de la Société Générale et de BNP Paribas représentent environ 60% du marché bancaire ivoirien. Le consortium qui a construit et gère la centrale d'Azito est détenu à un tiers par EDF.
Les grands groupes français ont renforcé leur présence dans le secteur privé ivoirien à la faveur de la politique de privatisation des années 1993-1994. Aujourd’hui un autre projet...
La présence des opérateurs économiques français en Côte d’Ivoire date de la période précoloniale. Les premiers explorateurs français en Côte d’Ivoire venaient dans l’intention de faire du commerce. Les choses se sont formalisées après l’indépendance du pays. Les hommes d’affaires français sont devenus les pionniers du secteur privé ivoirien, en dominant la majorité des secteurs porteurs. Les entreprises françaises ont longtemps prospéré en Côte d’Ivoire avant les diverses crises que le pays a connu : le coup d’état de 1999, la
guerre de 2002, les évènements de novembre 2004, la crise postélectorale de novembre 2010. Chacune de ces mauvaises passes ont porté un bémol à l’expansion du business français en Côte d’Ivoire.
Mais également la politique de diversification des partenaires commerciaux du pays instaurée par l’ancien régime qui porte un coup d’arrêt à la domination des entreprises françaises en Cote d’Ivoire.
Aujourd’hui, c’est l’heure du grand come back. Une position influente
Les français sont les premiers investisseurs étrangers en Côte d'Ivoire. Un privilège acquis depuis les années coloniales. Avant la crise de 2002, les capitaux français représentaient près de 23% des demandes d'agrément à l'investissement, selon les données du CEPICI. A ce jour, en dépit des évènements de novembre 2004, qui ont occasionné le départ de plusieurs entreprises françaises, on estime de source officielle, à environ 700, le nombre d’entreprises françaises (grandes, filiales et PME) installées en Côte d’Ivoire, tous secteurs
d’activités confondus. En termes d’emplois, leur contribution s’estime à plus de 40.000 emplois directs et indirects. Elles font partie du peloton des pourvoyeurs d’emplois en Côte d’Ivoire. Les retombées de la présence des sociétés à capitaux français seront démultipliées
après la visite officielle du premier ministre. Vu que les conditions de la reprise économique du pays sont entrain d’être réunies progressivement.
Les secteurs de prédilection
Elles sont présentes dans presque dans tous les secteurs d’activités, les entreprises françaises. Mais traditionnellement, les français sont leaders dans le secteur de l’énergie, des télécommunications, des BTP, du transport aérien, maritime et ferroviaire, de l’agro-alimentaire, des banques et assurances, de l’hôtellerie, etc.
Tous les grands groupes de l’hexagone ont des filiales dans ces différents domaines ici. (Total, Edf) pour l'énergie ; Bouygues, Colas, en matière de BTP. Avec Cfao, ce sont les services et la grande distribution. Il faut compter avec Air France et Bolloré pour le transport.
Du côté des banques, BNP Paribas, Société Générale. Accor, Ibis, Novotel, Abidjan Catering, lorsqu’il s’agit d’hôtellerie.
Le groupe Castel, Cemoi, eux sont dans l'agro-industrie. Enfin pour les télécommunications, c’est naturellement France Télécom, Alcatel. Sur le plan national, pour ne citer que les sociétés connues de notoriété comme la CIE, SODECI, CIPREL, et bien d’autres appartiennent à Bouygues. SAGA, SDV, SITAB, SITARAIL, SOGB (caoutchouc) DAFCI
(exportateurs majeurs de café-cacao) sont dans l’escarcelle de Bolloré. 1/4 de la SIR est detenu par Total. Côte d'Ivoire Télécom, avec 51% pour le compte de France Télécom.
SGBCI et BICICI respectivement des filiales de la Société Générale et de BNP Paribas représentent environ 60% du marché bancaire ivoirien. Le consortium qui a construit et gère la centrale d'Azito est détenu à un tiers par EDF.
Les grands groupes français ont renforcé leur présence dans le secteur privé ivoirien à la faveur de la politique de privatisation des années 1993-1994. Aujourd’hui un autre projet...