Les périples du président de la République pour repositionner son pays et le représenter à toutes les tribunes se poursuivent. Hier, le président Ouattara s’est envolé pour le Liberia voisin où il a atterri à 11 heures 26 mn pour prendre part à la 20ème Session des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union du Fleuve Mano. Et comme à chacun de ses déplacements, c’est dans la liesse que les Ivoiriens résidant dans la capitale libérienne l’ont reçu à l’aéroport James Spriggs Payne de Monrovia. Et ce ne sont pas la fine pluie qui a arrosé la ville à ce moment précis qui a émoussé la détermination de ces quelques Ivoiriens qui tenaient coûte que coûte à voir leur président qui effectue sa toute première visite officielle dans ce pays frontalier. Avec ses homologues déjà présents, à savoir, le président du pays hôte, celui de la Guinée, le Professeur Alpha Condé, ils se sont dirigés à la Mairie qui a abrité depuis samedi, les travaux. A tout seigneur, tout honneur. C’est la présidente Ellen Johnson Sirleaf qui a souhaité la traditionnelle ‘’bienvenue’’ à ses homologues ivoirien et guinéen. Le président de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, n’ayant pas effectué le déplacement pour prendre part à ce rendez-vous important. Prenant à son tour la parole, le chef de l’Etat ivoirien n’a pas omis d’adresser ses sincères salutations et ses remerciements à ces pays qui ont, chacun à sa manière, contribué au retour à la paix en Côte d’Ivoire. «Ma présence à ce Sommet, marque le début d’une Côte d’Ivoire nouvelle», a-t-il dit, décidé à répondre présent à toutes les rencontres pour faire entendre la voix de son pays. Abordant dans son discours devant ses pairs, la question relative à la sécurité, il a déclaré que son pays est engagé dans un processus irréversible et qu’il y accorde une attention toute particulière. L’autre invité, le président guinéen Alpha Condé a pour sa part noté la disponibilité de son pays à s’inscrire résolument dans la recherche des voies et moyens en vue d’une stabilité aux frontières des pays membres de l’Union du Fleuve Mano, gage d’une stabilité politique dans chaque pays.
Yves-M. ABIET
Envoyé spécial
Yves-M. ABIET
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