NEW YORK (Nations unies) - Les anciennes forces de Laurent Gbagbo ne sont plus une menace pour la paix et l`ordre public, a souligné lundi le chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (ONUCI), Choi Young-Jin, devant le Conseil de sécurité.
"Dans l`ensemble, les anciens éléments pro-Gbagbo et leurs soutiens ne devraient pas représenter un défi de taille pour l`ordre public", a-t-il déclaré lors d`une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la Côte d`Ivoire.
Pour le représentant spécial de l`ONU, "la chute des soutiens de M. Gbagbo augure de la réussite de la réconciliation du pays". "Un chapitre douloureux de l`histoire de la Côte d`Ivoire a été fermé", a-t-il ajouté.
M. Choi a néanmoins insisté sur le "besoin de restaurer rapidement l`ordre public à travers le pays" car il s`agit de "la condition préalable" à la réconciliation nationale, à la tenue d`élections législatives d`ici la fin de l`année et à la reprise économique.
Il a indiqué que dans la partie ouest du pays "nous constatons encore un certain manque de sécurité".
Sur le plan économique, "en dépit de quelques inquiétudes, la plupart des experts sont optimistes quant à une relance de la Côte d`Ivoire", a expliqué M. Choi.
Le chef de l`ONUCI a par ailleurs précisé que l`ONU et la communauté internationale se tiendront aux côtés de la Côte d`Ivoire pour l`organisation d`élections.
L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à l`ONU, Youssoufou Bamba, a de son côté estimé qu`"aujourd`hui, la Côte d`Ivoire retrouve progressivement le chemin d`une vie normale".
Sur le plan humanitaire, 60.000 personnes ont regagné leurs lieux d`habitation sur les 200.000 qui ont été déplacées lors du conflit opposant Laurent Gbagbo et le président Alassane Ouattara. Les 140.000 restantes sont toujours regroupées dans des camps de réfugiés à la frontière du Liberia, a ajouté M. Bamba.
La Côte d`Ivoire sort à peine d`un conflit ayant fait près de 3.000 morts, déclenché suite au refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection présidentielle de novembre 2010 face à Alassane Ouattara, investi chef de l`Etat le 21 mai.
"Dans l`ensemble, les anciens éléments pro-Gbagbo et leurs soutiens ne devraient pas représenter un défi de taille pour l`ordre public", a-t-il déclaré lors d`une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la Côte d`Ivoire.
Pour le représentant spécial de l`ONU, "la chute des soutiens de M. Gbagbo augure de la réussite de la réconciliation du pays". "Un chapitre douloureux de l`histoire de la Côte d`Ivoire a été fermé", a-t-il ajouté.
M. Choi a néanmoins insisté sur le "besoin de restaurer rapidement l`ordre public à travers le pays" car il s`agit de "la condition préalable" à la réconciliation nationale, à la tenue d`élections législatives d`ici la fin de l`année et à la reprise économique.
Il a indiqué que dans la partie ouest du pays "nous constatons encore un certain manque de sécurité".
Sur le plan économique, "en dépit de quelques inquiétudes, la plupart des experts sont optimistes quant à une relance de la Côte d`Ivoire", a expliqué M. Choi.
Le chef de l`ONUCI a par ailleurs précisé que l`ONU et la communauté internationale se tiendront aux côtés de la Côte d`Ivoire pour l`organisation d`élections.
L`ambassadeur de Côte d`Ivoire à l`ONU, Youssoufou Bamba, a de son côté estimé qu`"aujourd`hui, la Côte d`Ivoire retrouve progressivement le chemin d`une vie normale".
Sur le plan humanitaire, 60.000 personnes ont regagné leurs lieux d`habitation sur les 200.000 qui ont été déplacées lors du conflit opposant Laurent Gbagbo et le président Alassane Ouattara. Les 140.000 restantes sont toujours regroupées dans des camps de réfugiés à la frontière du Liberia, a ajouté M. Bamba.
La Côte d`Ivoire sort à peine d`un conflit ayant fait près de 3.000 morts, déclenché suite au refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à l`élection présidentielle de novembre 2010 face à Alassane Ouattara, investi chef de l`Etat le 21 mai.