MONROVIA, La Côte d`Ivoire et le Liberia vont prochainement signer un accord visant à "enrayer le mercenariat", phénomène
qui inquiète des deux côtés de la frontière, a annoncé lundi à Monrovia le ministre ivoirien de l`Intégration africaine, Adama Bictogo.
Cet accord fera qu`en fonction "des crimes commis, nous aviserons le gouvernement libérien de la nécessité soit de faire juger (les mercenaires) au Liberia ou de les faire juger en Côte dIvoire", a déclaré M. Bictogo à l`AFP en marge d`une réunion de l`Union du fleuve Mano.
"Dès lors que nous aurons défini une politique commune, nous nallons plus nous laisser distraire par des mercenaires", a-t-il ajouté.
Selon lui, le mercenariat est "devenu un métier" et "certains individus" passent les frontieres "pour aller en Côte dIvoire se livrer à la barbarie. Les deux pays doivent travailler sérieusement ensemble pour y mettre fin".
Les dirigeants de l`Union du fleuve Mano (Liberia, Sierra Leone, Guinée et Côte d`Ivoire) ont adopté une résolution dans laquelle ils demandent "une aide" à la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`ouest (Cédéao) pour lutter contre le phénomène des mercenaires qui peut affecter toute la région.
Le gouvernement libérien a fait état de l`arrestation récente sur son territoire de plusieurs de ses ressortissants, accusés d`être des mercenaires ayant participé aux violences post-électorales en Côte d`Ivoire.
A l`approche des élections (présidentielle et législatives) prévues au Liberia en octobre, le retour de ces hommes armés inquiète.
Le Liberia est sorti en 2003 de 14 années de guerres civiles qui ont fait quelque 250.000 morts et craint le retour des mercenaires armés libériens partis se battre en Côte d`Ivoire, principalement aux côtés des forces du président déchu Laurent Gbagbo, ainsi que la venue de combattants ivoiriens.
qui inquiète des deux côtés de la frontière, a annoncé lundi à Monrovia le ministre ivoirien de l`Intégration africaine, Adama Bictogo.
Cet accord fera qu`en fonction "des crimes commis, nous aviserons le gouvernement libérien de la nécessité soit de faire juger (les mercenaires) au Liberia ou de les faire juger en Côte dIvoire", a déclaré M. Bictogo à l`AFP en marge d`une réunion de l`Union du fleuve Mano.
"Dès lors que nous aurons défini une politique commune, nous nallons plus nous laisser distraire par des mercenaires", a-t-il ajouté.
Selon lui, le mercenariat est "devenu un métier" et "certains individus" passent les frontieres "pour aller en Côte dIvoire se livrer à la barbarie. Les deux pays doivent travailler sérieusement ensemble pour y mettre fin".
Les dirigeants de l`Union du fleuve Mano (Liberia, Sierra Leone, Guinée et Côte d`Ivoire) ont adopté une résolution dans laquelle ils demandent "une aide" à la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`ouest (Cédéao) pour lutter contre le phénomène des mercenaires qui peut affecter toute la région.
Le gouvernement libérien a fait état de l`arrestation récente sur son territoire de plusieurs de ses ressortissants, accusés d`être des mercenaires ayant participé aux violences post-électorales en Côte d`Ivoire.
A l`approche des élections (présidentielle et législatives) prévues au Liberia en octobre, le retour de ces hommes armés inquiète.
Le Liberia est sorti en 2003 de 14 années de guerres civiles qui ont fait quelque 250.000 morts et craint le retour des mercenaires armés libériens partis se battre en Côte d`Ivoire, principalement aux côtés des forces du président déchu Laurent Gbagbo, ainsi que la venue de combattants ivoiriens.