Un acte de portée nationale et d'humanisme que celui posé par l'Association Château d'Eau Paris pour les victimes de guerre (ACDPVG), samedi dernier à Duekoué. Cette ONG, créé par de jeunes Ivoiriens résidant à Paris (France), a décidé de contribuer à la reconstruction du pays. Avec les mains chargées, le président Chico Baradji, accompagné de son vice-président Fofana Samou et de son secrétaire général Camara Bouakary, est allé apporter assistance aux populations sinistrées de Duékoué. «En choisissant Duékoué, c'est notre façon d'aider cette population qui a subi durement les affres de la crise. C'est elle qui a besoin de soutien pour se relever de sa chute», a indiqué le président de l'ACDPVG. Au quartier Kokoma et au nouveau camp des réfugiés sur la route de Guiglo, Chico et ses collaborateurs ont offert trois tonnes de riz, des cartons de savons, des bassines, des vêtements pour hommes, dames et enfants. Une action de philanthropie bien appréciée par le préfet de Duékoué, Effou Benjamin qui avait à ses côtés l'Adjudant Koné Daouda «Konda», Commandant du détachement des FRCI de Duekoué, les dignitaires religieux et coutumiers dont le chef terrien, Bah Taï François. «C'est une fierté de savoir que les Ivoiriens ont encore en eux les valeurs de solidarité. C'est un signe que la diaspora n'oublie pas ses parents. Je voudrais dire qu'ici à Duékoué, d'autres localités de la région sont très sinistrées. Aux populations, je demande une union sacrée pour reconstruire ensemble la région parce que tous ceux qui viennent pour des dons ne le font pas en tant que RHDP ou LMP, musulmans ou chrétiens. Ce sont des gens qui pensent à leurs parents», a fait savoir le préfet Effou. Le président de la jeunesse communale de Duékoué, Niellé Clément a salué les donateurs avant de solliciter «une aide pour les populations déplacées» qui n'aspirent aujourd'hui qu'à «reconstruire leurs villages et à y retourner».
OUATTARA Gaoussou
OUATTARA Gaoussou