Le maître d’ouvrage délégué met en relief quelques prescriptions techniques prévues sur ces deux chantiers. Selon François Kouakou, directeur de la gestion du réseau à l’Ageroute, ces travaux (Mahou-Zoo et Latrille-Abobo-Baoulé, rentrent dans le cadre de l’exécution de la 2ème phase du Projet d’urgence d’infrastructures urbaines (Puiur), financé à hauteur de 50 milliards de Fcfa par la Banque mondiale. C’est un don additionnel puisque «la phase 1 est pratiquement terminée». Au dire du technicien, concernant l’axe Latrille-Abobo-Baoulé, les travaux seront divisés en deux sections. La première consistera à élargir d’abord le boulevard Latrille en partant du commissariat du 22ème arrondissement jusqu’au carrefour de Pétro Ivoire (une voie autoroutière). Dans la seconde section, une autre voie (non-autoroutière) sera faite pour joindre l’autoroute à Abobo-Baoulé et retomber sur la route d’Alépé. En clair, pour l’ensemble des sections, le bitumage va s’étendre sur une longueur de 2,5 km pour un montant de 800 millions de Fcfa hors taxe (HT). M. Kouakou précise aussi que la voie du Mahou sera élargie pour favoriser le contournement et va porter sur 1,2 km pour une enveloppe de 700 millions de Fcfa (HT), soit au total 1,5 milliard de Fcfa d’investissement pour les deux projets. «Au Mahou, il y a un véritable problème d’assainissement parce que quand il pleut, les flots d’eau d’Abobo stagnent pratiquement sur les bas côtés de la chaussée. Les travaux qui seront effectués avec du béton-bitumineux pour densifier l’ouvrage, comporteront tout le système d’assainissement», argumente le directeur, convaincu que les chantiers vont démarrer incessamment pour le respect des délais indiqués. Des bureaux de contrôle ont été également sélectionnés pour le suivi. «On est en pleine saison des pluies et on ne peut pas lancer les travaux dans la précipitation. Bien au contraire, ce moment d’attente nous permet de répertorier avec exactitude les problèmes d’assainissement», explique-t-il. De toutes les manières, renchérit-il, il y a un délai de consommation de ces crédits dans la mesure où ce sont des dons. A l’en croire, pour ces deux chantiers, la fermeture systématique des voies n’est pas pour l’instant à l’ordre du jour. Mais, si les travaux l’exigent, il va falloir trouver des voies alternatives pour minimiser les éventuels désagréments chez les usagers et les riverains.
C.C.E.
C.C.E.