Les usagers de la route devront patienter encore un ou deux mois. Cette période qui annoncera certainement la fin des pluies, coïncidera avec le début des travaux des voies Mahou-route du Zoo et Latrille-Abobo-Baoulé pour mettre fin à leur cauchemar.
Réfections d’enrobés bitumineux et pose de nouvelles couches de roulement. Construction de réseaux d’eaux usées ou de canalisations… Les ouvriers ne vont pas chômer après la saison des pluies. C’est du moins ce que laissent présager les travaux d’aménagement et de bitumage de la voie Mahou-route du Zoo, longue de 1,2 kilomètre (km). En attendant le début effectif du chantier qui aura lieu dans un mois et demi ou deux mois, selon François Kouakou K., directeur de la gestion du réseau à l’Ageroute, un panneau fixé au carrefour Mahou (terminus des taxis communaux) donne quelques renseignements sur le délai d’exécution (4 mois) et les différents intervenants. Si la maîtrise d’ouvrage et d’ouvrage délégué relèvent respectivement du ministère des Infrastructures économiques et de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), les travaux d’exécution seront l’affaire du groupement Ofmas.
Les levées topographiques
en cours
Déjà, les travaux préparatoires ont commencé avec des levées topographiques et la définition des lignes rouges, le niveau auquel la route sera. Il n’y a pas l’ombre d’un doute. Ces ouvrages viendront certainement mettre fin à plusieurs années de calvaire des riverains, des opérateurs économiques installés aux abords de cette voie et également des transporteurs. En effet, en cette période pluvieuse, cet axe (composé d’une 1ère partie bitumée) reste quasiment peu carrossable dans la mesure où il est inondé par les eaux de pluies. Parfois, des automobilistes échouent dans ces flaques importantes d’eaux avec des hauteurs impressionnantes. Les résidences et les locaux des structures environnantes ne sont pas aussi épargnés. A l’image de la clinique Nimatoullah dont le sous-sol a été récemment submergé par la montée des eaux. Dans ces conditions, les usagers de la route sont obligés de faire de longs détours en empruntant des voies de contournement. Après plusieurs tentatives de réparation avortées sur la route du Mahou, les riverains veulent voir l’effectivité des travaux avant de lancer un véritable ouf de soulagement. «Nous souffrons énormément surtout quand il pleut puisque la voie devient impraticable à cause de la stagnation des eaux de pluies. Les clients évitent systématiquement la zone. Cela représente des pertes importantes de revenus pour nous. Nous sommes vraiment heureux de savoir que les autorités aient décidé enfin de mettre fin au drame des habitants du Mahou. Mais, avec les anciens travaux qui n’ont pas connu de succès sur cette route, nous voulons voir d’abord le démarrage du chantier avant de jubiler», argumente Messon Benoît, couturier dont l’atelier est situé à proximité de la voie. A ses yeux, la réfection de l’axe Mahou-zoo sera vitale pour l’ensemble des activités économiques qui se développent dans cette zone. Parce que si cette voie est réparée, «cela va se répercuter positivement sur nos activités». Les transporteurs ne sont pas aussi des laissés-pour-compte d’autant plus que leur vitesse commerciale devra connaître une évolution notable. Quand on sait que nombreux parmi eux empruntent cette voie pour aller à Adzopé ou à Alépé. Tout comme le couturier, Konaté Soumaïla, gérant du super marché Emmanuel 2, estime que c’est le meilleur cadeau que le gouvernement puisse offrir aux usagers de cette voie. «Nous ne cessons de vivre des moments cauchemardesques sur cette route à cause de son état défectueux. Sa réfection sera d’un apport inestimable pour nous puisque c’est la meilleure des choses qui puisse nous arriver en ce moment. Car, c’est sûr que nous allons capter de nouveaux clients», se réjouit-il, ce lundi 11 juillet. Le tableau est le même sur la route reliant le boulevard Latrille à Abobo-Baoulé. Cette voie est dans un état de défectuosité avancée qui attriste les riverains et les usagers. Là-aussi des travaux de revêtement sont prévus et l’exécution du marché a été confiée à l’entreprise Sekad pour un délai de 6 mois.
Les chauffeurs s’organisent…
Il faut indiquer qu’en temps de pluies comme c’est le cas présentement, les crevasses et autres gros trous dans lesquels stagnent les eaux de ruissellement rendent la circulation des automobilistes infernale avec à la clé des véhicules endommagés (amortisseurs cassés, cardans brisés,...). Dans le cas contraire (en période sèche), à chaque passage de véhicules, ce sont des bouffées de poussière qui s’élèvent dans l’air et menacent la santé des résidents voire l’outil de travail des opérateurs économiques. Bien avant les travaux d’envergure, un tracteur de marque Caterpillar qui procède au nivellement de la piste, vous accueille une fois dans ce périmètre. C’est l’initiative des chauffeurs volontaires qui se sont organisés pour atténuer, un tant soit peu, les effets nuisibles de cette route en lambeaux. «Les chauffeurs de wôrô-wôrô qui utilisent régulièrement cette voie, se sont organisés depuis un moment pour remblayer cet axe pour y rendre la circulation plus aisée», fait remarquer Akofé Hamed, très actif sur la voie, le visage dégoulinant de sueur. Selon lui, pour réussir cette opération, cette association informelle prélève 200 Fcfa par jour sur la recette de chaque wôrô-wôro. Ils font le point chaque semaine et chaque mois. «C’est cet argent qu’on cotise qui nous permet de louer les services d’un Caterpillar à raison de 250.000 Fcfa le jour pour fermer les trous. Cette route représente tout pour nous. Car, elle nous donne à manger. C’est pourquoi nous ne pouvons pas la laisser tomber. Si nous apprenons que l’Etat va réhabiliter entièrement cette voie, nous ne pouvons que nous réjouir. Nous rêvions à cela», se délecte le jeune homme. Pourvu que son rêve devienne réalité.
Cissé Cheick Ely
Réfections d’enrobés bitumineux et pose de nouvelles couches de roulement. Construction de réseaux d’eaux usées ou de canalisations… Les ouvriers ne vont pas chômer après la saison des pluies. C’est du moins ce que laissent présager les travaux d’aménagement et de bitumage de la voie Mahou-route du Zoo, longue de 1,2 kilomètre (km). En attendant le début effectif du chantier qui aura lieu dans un mois et demi ou deux mois, selon François Kouakou K., directeur de la gestion du réseau à l’Ageroute, un panneau fixé au carrefour Mahou (terminus des taxis communaux) donne quelques renseignements sur le délai d’exécution (4 mois) et les différents intervenants. Si la maîtrise d’ouvrage et d’ouvrage délégué relèvent respectivement du ministère des Infrastructures économiques et de l’Agence de gestion des routes (Ageroute), les travaux d’exécution seront l’affaire du groupement Ofmas.
Les levées topographiques
en cours
Déjà, les travaux préparatoires ont commencé avec des levées topographiques et la définition des lignes rouges, le niveau auquel la route sera. Il n’y a pas l’ombre d’un doute. Ces ouvrages viendront certainement mettre fin à plusieurs années de calvaire des riverains, des opérateurs économiques installés aux abords de cette voie et également des transporteurs. En effet, en cette période pluvieuse, cet axe (composé d’une 1ère partie bitumée) reste quasiment peu carrossable dans la mesure où il est inondé par les eaux de pluies. Parfois, des automobilistes échouent dans ces flaques importantes d’eaux avec des hauteurs impressionnantes. Les résidences et les locaux des structures environnantes ne sont pas aussi épargnés. A l’image de la clinique Nimatoullah dont le sous-sol a été récemment submergé par la montée des eaux. Dans ces conditions, les usagers de la route sont obligés de faire de longs détours en empruntant des voies de contournement. Après plusieurs tentatives de réparation avortées sur la route du Mahou, les riverains veulent voir l’effectivité des travaux avant de lancer un véritable ouf de soulagement. «Nous souffrons énormément surtout quand il pleut puisque la voie devient impraticable à cause de la stagnation des eaux de pluies. Les clients évitent systématiquement la zone. Cela représente des pertes importantes de revenus pour nous. Nous sommes vraiment heureux de savoir que les autorités aient décidé enfin de mettre fin au drame des habitants du Mahou. Mais, avec les anciens travaux qui n’ont pas connu de succès sur cette route, nous voulons voir d’abord le démarrage du chantier avant de jubiler», argumente Messon Benoît, couturier dont l’atelier est situé à proximité de la voie. A ses yeux, la réfection de l’axe Mahou-zoo sera vitale pour l’ensemble des activités économiques qui se développent dans cette zone. Parce que si cette voie est réparée, «cela va se répercuter positivement sur nos activités». Les transporteurs ne sont pas aussi des laissés-pour-compte d’autant plus que leur vitesse commerciale devra connaître une évolution notable. Quand on sait que nombreux parmi eux empruntent cette voie pour aller à Adzopé ou à Alépé. Tout comme le couturier, Konaté Soumaïla, gérant du super marché Emmanuel 2, estime que c’est le meilleur cadeau que le gouvernement puisse offrir aux usagers de cette voie. «Nous ne cessons de vivre des moments cauchemardesques sur cette route à cause de son état défectueux. Sa réfection sera d’un apport inestimable pour nous puisque c’est la meilleure des choses qui puisse nous arriver en ce moment. Car, c’est sûr que nous allons capter de nouveaux clients», se réjouit-il, ce lundi 11 juillet. Le tableau est le même sur la route reliant le boulevard Latrille à Abobo-Baoulé. Cette voie est dans un état de défectuosité avancée qui attriste les riverains et les usagers. Là-aussi des travaux de revêtement sont prévus et l’exécution du marché a été confiée à l’entreprise Sekad pour un délai de 6 mois.
Les chauffeurs s’organisent…
Il faut indiquer qu’en temps de pluies comme c’est le cas présentement, les crevasses et autres gros trous dans lesquels stagnent les eaux de ruissellement rendent la circulation des automobilistes infernale avec à la clé des véhicules endommagés (amortisseurs cassés, cardans brisés,...). Dans le cas contraire (en période sèche), à chaque passage de véhicules, ce sont des bouffées de poussière qui s’élèvent dans l’air et menacent la santé des résidents voire l’outil de travail des opérateurs économiques. Bien avant les travaux d’envergure, un tracteur de marque Caterpillar qui procède au nivellement de la piste, vous accueille une fois dans ce périmètre. C’est l’initiative des chauffeurs volontaires qui se sont organisés pour atténuer, un tant soit peu, les effets nuisibles de cette route en lambeaux. «Les chauffeurs de wôrô-wôrô qui utilisent régulièrement cette voie, se sont organisés depuis un moment pour remblayer cet axe pour y rendre la circulation plus aisée», fait remarquer Akofé Hamed, très actif sur la voie, le visage dégoulinant de sueur. Selon lui, pour réussir cette opération, cette association informelle prélève 200 Fcfa par jour sur la recette de chaque wôrô-wôro. Ils font le point chaque semaine et chaque mois. «C’est cet argent qu’on cotise qui nous permet de louer les services d’un Caterpillar à raison de 250.000 Fcfa le jour pour fermer les trous. Cette route représente tout pour nous. Car, elle nous donne à manger. C’est pourquoi nous ne pouvons pas la laisser tomber. Si nous apprenons que l’Etat va réhabiliter entièrement cette voie, nous ne pouvons que nous réjouir. Nous rêvions à cela», se délecte le jeune homme. Pourvu que son rêve devienne réalité.
Cissé Cheick Ely