Les travailleurs bénévoles de Tci ont le sommeil trouble depuis quelques jours. L’annonce du retour de la Rti et de l’ensemble de son personnel menace leurs postes.
« On ne peut pas travailler avec des personnes pendant cinq mois et se débarrasser d’elles sous prétexte qu’elles ne sont pas de qualité », s’offusque un travailleur de Télé Côte d’Ivoire (Tci), au siège de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) à Cocody. A deux semaines du retour des logos de la Rti (6 août prochain), l’inquiétude se lit sur le visage des agents bénévoles recrutés sous la bannière de Tci, et les langues se délient. Selon un journaliste, une rencontre a eu lieu, vendredi, au Golf hôtel entre le ministre de la Communication, Souleymane Diakité Coty et les responsables de la maison bleue conduits par Brou Aka Pascal, directeur général, pour débattre de plusieurs questions dont leur situation. « C’est une affaire, à mon sens, qui n’est pas parvenue au président de la République », se convainc l’agent. Ce qui lui permet d’espérer : « Nous sommes confiants que tout rentrera dans l’ordre avant la fin du mois ». En attendant, la question semble complexe. Joint, hier, le directeur de la Rti, Brou Aka pascal a rassuré qu’une décision sera prise dans les jours à venir. Mais, qu’elle ne viendra pas de lui. En effet, le 13 juin dernier, il avait reconnu, lors du passage du ministre Diakité Coty à la maison de la télévision que la situation de ces agents dépassait ses compétences. Et, de s’en remettre à sa hiérarchie : « nous voudrions, monsieur le ministre, vous confier le sort de ce personnel ». Même à ce niveau, l’ex-journaliste sportif affirme que le ministre a eu besoin de former un collège réunissant plusieurs compétences pour réfléchir sur le dossier. C’est donc une décision collective qui sera prise. Au ministère de tutelle, c’est silence radio. Les chargés de communication disent ne pas en savoir davantage. Ce suspense augmente les inquiétudes de la cinquantaine d’agents (13 à la radio et plus de 40 à la télé). Le lancement d’un recrutement de huit journalistes à la Rti a créé la panique en leur sein. « Certains parmi nous avaient jugé opportun de constituer des dossiers et les déposer. Nous nous sommes opposés car ce recrutement ne nous concerne pas », relate un des bénévoles de Tci. Une information corroborée par la tutelle. « Le recrutement est destiné aux personnes ayant déjà fait leurs preuves. C’est-à-dire opérationnelles en 72 h ou en une semaine pour présenter le journal ou une émission comme Tempo », précise le Dg. Par contre, les attitudes de leurs chefs, ces derniers jours, rassurent plus ou moins. « Nous sommes régulièrement soumis à des tests en interne selon les domaines de chacun », se réjouit un interlocuteur. Quant à l’avenir de la chaîne Tci, elle disparaîtra, pour le moment, de l’espace audiovisuel ivoirien, selon une source proche du dossier. Mais, elle pourrait revenir sous forme de télévision privée dans un ou deux ans, après que le paysage audiovisuel ivoirien a été libéralisé.
Sanou A.
« On ne peut pas travailler avec des personnes pendant cinq mois et se débarrasser d’elles sous prétexte qu’elles ne sont pas de qualité », s’offusque un travailleur de Télé Côte d’Ivoire (Tci), au siège de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti) à Cocody. A deux semaines du retour des logos de la Rti (6 août prochain), l’inquiétude se lit sur le visage des agents bénévoles recrutés sous la bannière de Tci, et les langues se délient. Selon un journaliste, une rencontre a eu lieu, vendredi, au Golf hôtel entre le ministre de la Communication, Souleymane Diakité Coty et les responsables de la maison bleue conduits par Brou Aka Pascal, directeur général, pour débattre de plusieurs questions dont leur situation. « C’est une affaire, à mon sens, qui n’est pas parvenue au président de la République », se convainc l’agent. Ce qui lui permet d’espérer : « Nous sommes confiants que tout rentrera dans l’ordre avant la fin du mois ». En attendant, la question semble complexe. Joint, hier, le directeur de la Rti, Brou Aka pascal a rassuré qu’une décision sera prise dans les jours à venir. Mais, qu’elle ne viendra pas de lui. En effet, le 13 juin dernier, il avait reconnu, lors du passage du ministre Diakité Coty à la maison de la télévision que la situation de ces agents dépassait ses compétences. Et, de s’en remettre à sa hiérarchie : « nous voudrions, monsieur le ministre, vous confier le sort de ce personnel ». Même à ce niveau, l’ex-journaliste sportif affirme que le ministre a eu besoin de former un collège réunissant plusieurs compétences pour réfléchir sur le dossier. C’est donc une décision collective qui sera prise. Au ministère de tutelle, c’est silence radio. Les chargés de communication disent ne pas en savoir davantage. Ce suspense augmente les inquiétudes de la cinquantaine d’agents (13 à la radio et plus de 40 à la télé). Le lancement d’un recrutement de huit journalistes à la Rti a créé la panique en leur sein. « Certains parmi nous avaient jugé opportun de constituer des dossiers et les déposer. Nous nous sommes opposés car ce recrutement ne nous concerne pas », relate un des bénévoles de Tci. Une information corroborée par la tutelle. « Le recrutement est destiné aux personnes ayant déjà fait leurs preuves. C’est-à-dire opérationnelles en 72 h ou en une semaine pour présenter le journal ou une émission comme Tempo », précise le Dg. Par contre, les attitudes de leurs chefs, ces derniers jours, rassurent plus ou moins. « Nous sommes régulièrement soumis à des tests en interne selon les domaines de chacun », se réjouit un interlocuteur. Quant à l’avenir de la chaîne Tci, elle disparaîtra, pour le moment, de l’espace audiovisuel ivoirien, selon une source proche du dossier. Mais, elle pourrait revenir sous forme de télévision privée dans un ou deux ans, après que le paysage audiovisuel ivoirien a été libéralisé.
Sanou A.
