A la surprise générale, le patron du football ivoirien, Jacques Anouma, a indiqué hier à la presse qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections à la FIF. Soutenu par Dieng Ousseynou, ils assurent tout de même qu’ils soutiendront un candidat.
Coup de théâtre ! Jacques Anouma jette l’éponge après Dieng Ousseynou. Et comme s’ils s’étaient passé le mot, les deux sont arrivés, hier après-midi au siège de la Fédération ivoirienne de football (FIF), à Treichville, mains dans la main. Mieux, Anouma et Dieng, assis côte-à-côte, ont co-animé la conférence de presse. Vêtu d’une chemise bleue azur, Jacques Anouma, le sourire aux lèvres, a été le premier à livrer son message à l’attention de la presse sportive qui pour rien au monde ne voulait se faire conter l’évènement. « J’ai tenu à vous rencontrer en présence de Dieng Ousseynou. Celui-là qui m’a mis le pied à l’étrier et qui m’a cédé son fauteuil en 2002. Les candidatures sont ouvertes depuis lundi. Officiellement, ni lui, ni moi, ne sommes candidats. Pour arrêter toutes supputations, les éventuels postulants peuvent déposer leurs candidatures. Mais à nous deux (20 ans de mandat), nous aurons notre mot à dire. Ce matin (hier, Ndlr), les présidents de clubs ont été informés. La voie est désormais ouverte. Je m’étais fixé un délai. Il est arrivé. Je pourrai me consacrer à des tâches internationales. Voilà ! ». A la suite de Jacques Anouma, Dieng Ousseynou, dans sa non moins belle chemise verte, s’est rapproché du micro pour dire ceci : «Nous avons décidé après concertation de ne pas être candidats. Pourquoi ? Nous estimons avoir apporté ce que nous pouvons au football ivoirien. Il est temps de céder le fauteuil à quelqu’un de plus jeune pour venir avec de nouvelles idées. Décision prise après mûres réflexions. Après les déchirements que la Côte d’Ivoire a connus, nous avons décidé de ne pas être candidats. Les élections se dérouleront le 10 septembre dans les meilleures conditions… ». Estomaqués devant tout ce qu’ils venaient de voir et surtout d’entendre, les journalistes ont tout de même eu les ressources pour demander aux deux conférenciers si le président Henri Konan Bédié, qui les a récemment reçus à Daoukro, n’y est pour rien dans cette décision spectaculaire. « En 2002, Dieng n’était pas parti sous la pression politique comme certains l’ont dit. Il a souhaité que je continue. Aujourd’hui, mon mandat est fini. Je n’ai pas de pression. Depuis 2 ans, les présidents de clubs savaient que je ne serais plus candidat…», a clairement expliqué Anouma. Dieng Ousseynou, lui, jure qu’il rend régulièrement visite à Bédié en tant que secrétaire général adjoint chargé des finances au PDCI-RDA. Alors, diantre, qu’est-ce qui peut justifier pareilles reculades ? « Les choses doivent être claires. Je continue mon mandat mais je ne suis pas candidat. Les gens vont certainement spéculer. La voie est libre… », a rassuré Jacques Anouma. Avant de prévenir : « Dieng et moi soutiendrons un candidat ». La question que tout le monde se pose est de savoir qui ? Sidi Diallo ? Peut-être…
Guy-Florentin Yaméogo
Coup de théâtre ! Jacques Anouma jette l’éponge après Dieng Ousseynou. Et comme s’ils s’étaient passé le mot, les deux sont arrivés, hier après-midi au siège de la Fédération ivoirienne de football (FIF), à Treichville, mains dans la main. Mieux, Anouma et Dieng, assis côte-à-côte, ont co-animé la conférence de presse. Vêtu d’une chemise bleue azur, Jacques Anouma, le sourire aux lèvres, a été le premier à livrer son message à l’attention de la presse sportive qui pour rien au monde ne voulait se faire conter l’évènement. « J’ai tenu à vous rencontrer en présence de Dieng Ousseynou. Celui-là qui m’a mis le pied à l’étrier et qui m’a cédé son fauteuil en 2002. Les candidatures sont ouvertes depuis lundi. Officiellement, ni lui, ni moi, ne sommes candidats. Pour arrêter toutes supputations, les éventuels postulants peuvent déposer leurs candidatures. Mais à nous deux (20 ans de mandat), nous aurons notre mot à dire. Ce matin (hier, Ndlr), les présidents de clubs ont été informés. La voie est désormais ouverte. Je m’étais fixé un délai. Il est arrivé. Je pourrai me consacrer à des tâches internationales. Voilà ! ». A la suite de Jacques Anouma, Dieng Ousseynou, dans sa non moins belle chemise verte, s’est rapproché du micro pour dire ceci : «Nous avons décidé après concertation de ne pas être candidats. Pourquoi ? Nous estimons avoir apporté ce que nous pouvons au football ivoirien. Il est temps de céder le fauteuil à quelqu’un de plus jeune pour venir avec de nouvelles idées. Décision prise après mûres réflexions. Après les déchirements que la Côte d’Ivoire a connus, nous avons décidé de ne pas être candidats. Les élections se dérouleront le 10 septembre dans les meilleures conditions… ». Estomaqués devant tout ce qu’ils venaient de voir et surtout d’entendre, les journalistes ont tout de même eu les ressources pour demander aux deux conférenciers si le président Henri Konan Bédié, qui les a récemment reçus à Daoukro, n’y est pour rien dans cette décision spectaculaire. « En 2002, Dieng n’était pas parti sous la pression politique comme certains l’ont dit. Il a souhaité que je continue. Aujourd’hui, mon mandat est fini. Je n’ai pas de pression. Depuis 2 ans, les présidents de clubs savaient que je ne serais plus candidat…», a clairement expliqué Anouma. Dieng Ousseynou, lui, jure qu’il rend régulièrement visite à Bédié en tant que secrétaire général adjoint chargé des finances au PDCI-RDA. Alors, diantre, qu’est-ce qui peut justifier pareilles reculades ? « Les choses doivent être claires. Je continue mon mandat mais je ne suis pas candidat. Les gens vont certainement spéculer. La voie est libre… », a rassuré Jacques Anouma. Avant de prévenir : « Dieng et moi soutiendrons un candidat ». La question que tout le monde se pose est de savoir qui ? Sidi Diallo ? Peut-être…
Guy-Florentin Yaméogo