Ce qui se murmurait depuis quelques jours est devenu réalité. Jacques Anouma ne sera pas candidat à sa propre succession le 10 septembre prochain. C'est l'information majeure donnée hier au cours d'une conférence de presse organisée sur le vif dans la salle de conférence de la fédération ivoirienne de football. Mais il n'est pas le seul à jeter l'éponge.
L'ancien président de la FIF, Dieng Ousseynou, lui aussi annoncé partant ne sera pas non plus dans le starting-block. Dieng et Anouma se sont mis ensemble pour dire qu'ils ne seront pas candidats. « Après plusieurs entretiens, nous vous informons officiellement que ni moi ni lui ne sommes candidats », a lancé Jacques Anouma, devant les journalistes. Ça y est. La rumeur est devenue réalité. Les raisons de cette annonce peu attendue, selon les deux anciens dirigeants, se trouverait dans leur volonté de ne pas engager le football ivoirien dans une autre crise après celle que vient de connaitre la Côte d'Ivoire. Après près de dix ans passés à la tête du football ivoirien, Jacques Anouma poursuivra sa passion ailleurs. « Je vais me concentrer sur mes activités sur le plan continental et international », a lancé Jacques Anouma, visiblement convaincu de sa décision. Dieng ne dira pas autre chose. Selon l'ancien locataire de la maison de verre, il est temps de « céder le fauteuil à quelqu'un d'autre avec de nouvelles idées ». Face aux journalistes, Anouma et Dieng ont bouté hors toute ingérence politique. « Nous n'avons suivi aucune pression politique. Depuis deux ans, j'avais déjà dit aux clubs que je ne serai pas candidat. J'ai fait deux mandats et celui qui pense qu'il a de l'envergure qu'il vienne apporter sa pierre à la construction du football ivoirien », a expliqué le président de la FIF. Mais l'homme va plus loin pour dire que même si lui et Dieng ne sont plus partants, ils auront leur mot à dire dans le choix du nouveau président. Parlant brièvement de son bilan, Anouma a affirmé en être fier. « J'ai la conscience tranquille. Je ne suis pas candidat mais je vais compter dans le débat. Dieng et moi allons soutenir un candidat », a-t-il assuré.
Pour rassurer les journalistes qui voyaient dans cette décision une main obscure, Anouma a répété ceci. « Dieng est parti sans pression politique et moi je ne suis pas dans le même cas. Moi, mon mandat est terminé et je n'ai jamais dit que j'allais briguer un troisième mandat ». Concernant sa carrière dans le football international, il a soutenu qu'il accordera désormais plus de temps pour le bonheur du football ivoirien. Anouma n'est plus candidat à sa propre succession et Dieng n'est également plus partant. La question qui se pose à présent est de savoir qui pour remplacer Anouma. On parle d'une probable candidature d'Anzouan Kacou. Mais de l'avis de beaucoup d'observateurs, ce dernier jettera lui aussi l'éponge. Désormais tous les regards se tournent vers un nom. Sidy Diallo. Ancien collaborateur de Dieng Ousseynou et de Jacques Anouma, Sidy Diallo serait, selon certaines sources bien introduites, le favori pour la succession de Jacques Anouma. Mais ce dernier n'a jusque là pas annoncé officiellement sa candidature. Certainement que ce n'est qu'une question d'heure.
Koné Lassiné
L'ancien président de la FIF, Dieng Ousseynou, lui aussi annoncé partant ne sera pas non plus dans le starting-block. Dieng et Anouma se sont mis ensemble pour dire qu'ils ne seront pas candidats. « Après plusieurs entretiens, nous vous informons officiellement que ni moi ni lui ne sommes candidats », a lancé Jacques Anouma, devant les journalistes. Ça y est. La rumeur est devenue réalité. Les raisons de cette annonce peu attendue, selon les deux anciens dirigeants, se trouverait dans leur volonté de ne pas engager le football ivoirien dans une autre crise après celle que vient de connaitre la Côte d'Ivoire. Après près de dix ans passés à la tête du football ivoirien, Jacques Anouma poursuivra sa passion ailleurs. « Je vais me concentrer sur mes activités sur le plan continental et international », a lancé Jacques Anouma, visiblement convaincu de sa décision. Dieng ne dira pas autre chose. Selon l'ancien locataire de la maison de verre, il est temps de « céder le fauteuil à quelqu'un d'autre avec de nouvelles idées ». Face aux journalistes, Anouma et Dieng ont bouté hors toute ingérence politique. « Nous n'avons suivi aucune pression politique. Depuis deux ans, j'avais déjà dit aux clubs que je ne serai pas candidat. J'ai fait deux mandats et celui qui pense qu'il a de l'envergure qu'il vienne apporter sa pierre à la construction du football ivoirien », a expliqué le président de la FIF. Mais l'homme va plus loin pour dire que même si lui et Dieng ne sont plus partants, ils auront leur mot à dire dans le choix du nouveau président. Parlant brièvement de son bilan, Anouma a affirmé en être fier. « J'ai la conscience tranquille. Je ne suis pas candidat mais je vais compter dans le débat. Dieng et moi allons soutenir un candidat », a-t-il assuré.
Pour rassurer les journalistes qui voyaient dans cette décision une main obscure, Anouma a répété ceci. « Dieng est parti sans pression politique et moi je ne suis pas dans le même cas. Moi, mon mandat est terminé et je n'ai jamais dit que j'allais briguer un troisième mandat ». Concernant sa carrière dans le football international, il a soutenu qu'il accordera désormais plus de temps pour le bonheur du football ivoirien. Anouma n'est plus candidat à sa propre succession et Dieng n'est également plus partant. La question qui se pose à présent est de savoir qui pour remplacer Anouma. On parle d'une probable candidature d'Anzouan Kacou. Mais de l'avis de beaucoup d'observateurs, ce dernier jettera lui aussi l'éponge. Désormais tous les regards se tournent vers un nom. Sidy Diallo. Ancien collaborateur de Dieng Ousseynou et de Jacques Anouma, Sidy Diallo serait, selon certaines sources bien introduites, le favori pour la succession de Jacques Anouma. Mais ce dernier n'a jusque là pas annoncé officiellement sa candidature. Certainement que ce n'est qu'une question d'heure.
Koné Lassiné