Les occupants de la cité des maquis sis à l’entrée de l’Université de Cocody ont été déguerpis le mardi 19 juillet dernier dans le cadre de la réhabilitation du temple du Savoir.
Les étudiants et autres fonctionnaires qui allaient déjeuner et faire des photocopies ou autres travaux à la cité des maquis de l’Université de Cocody seront obligés de s’orienter ailleurs. Un coup de fil anonyme nous annonce que les occupants de la cité des maquis ont été chassés le mardi 19 juillet dernier. Nous nous rendons sur les lieux pour constater les faits. Des tôles enlevées, des murs détruits, des marmites, réfrigérateurs, casseroles, casiers de boissons, bouteilles de gaz, ordinateurs, cahiers sont dehors. Des camions sont stationnés pour les récupérer. Interrogés, les occupants des lieux ne peuvent expliquer ce qui leur arrive. « Nous sommes dans une cité Universitaire. Et cette place nous a été attribuée par Téa Gokou quand il était président de l’Université. Cette place est gérée par Kouamé Aka Laurent et nous avons déboursé beaucoup d’argent pour l’occuper. Il y’a des gens qui ont déboursé 5 millions de FCFA, d’autres 3 et 2 et aujourd’hui on nous chasse sans même un préavis. Cela fait trois mois que nous n’avons pas travaillé, nous venons à peine de reprendre le travail et on nous vide », a confié Koffi Adjoua, tenancière de maquis.
Plus de 1500 emplois perdus
La destruction de la cité des maquis à l’entrée de l’Université de Cocody représente non seulement une grosse perte pour les propriétaires de maquis et autres magasins, mais également pour les employés qui se retrouvent sans emploi. C’est environ plus de 1500 emplois directs ou indirects qui viennent de s’envoler selon une source bien introduite. « Nous perdons beaucoup dans cette affaire. Nous n’avons pas été avertis comme c’était le cas lorsque nous étions sur le site de l’ancien terminus du Campus. C’est difficile mais nous ne pouvons rien, parce qu’il aurait été dit qu’on doit tout changer ici », s’est indigné S. H, marchand de fournitures scolaires. Au moment où nous quittions les lieux à 12h30, les engins avaient entamé la démolition des hangars. Triste réalité, mais le pays doit avancer.
E. A
Les étudiants et autres fonctionnaires qui allaient déjeuner et faire des photocopies ou autres travaux à la cité des maquis de l’Université de Cocody seront obligés de s’orienter ailleurs. Un coup de fil anonyme nous annonce que les occupants de la cité des maquis ont été chassés le mardi 19 juillet dernier. Nous nous rendons sur les lieux pour constater les faits. Des tôles enlevées, des murs détruits, des marmites, réfrigérateurs, casseroles, casiers de boissons, bouteilles de gaz, ordinateurs, cahiers sont dehors. Des camions sont stationnés pour les récupérer. Interrogés, les occupants des lieux ne peuvent expliquer ce qui leur arrive. « Nous sommes dans une cité Universitaire. Et cette place nous a été attribuée par Téa Gokou quand il était président de l’Université. Cette place est gérée par Kouamé Aka Laurent et nous avons déboursé beaucoup d’argent pour l’occuper. Il y’a des gens qui ont déboursé 5 millions de FCFA, d’autres 3 et 2 et aujourd’hui on nous chasse sans même un préavis. Cela fait trois mois que nous n’avons pas travaillé, nous venons à peine de reprendre le travail et on nous vide », a confié Koffi Adjoua, tenancière de maquis.
Plus de 1500 emplois perdus
La destruction de la cité des maquis à l’entrée de l’Université de Cocody représente non seulement une grosse perte pour les propriétaires de maquis et autres magasins, mais également pour les employés qui se retrouvent sans emploi. C’est environ plus de 1500 emplois directs ou indirects qui viennent de s’envoler selon une source bien introduite. « Nous perdons beaucoup dans cette affaire. Nous n’avons pas été avertis comme c’était le cas lorsque nous étions sur le site de l’ancien terminus du Campus. C’est difficile mais nous ne pouvons rien, parce qu’il aurait été dit qu’on doit tout changer ici », s’est indigné S. H, marchand de fournitures scolaires. Au moment où nous quittions les lieux à 12h30, les engins avaient entamé la démolition des hangars. Triste réalité, mais le pays doit avancer.
E. A
