Leur plan a été bouleversé après le retrait inattendu de Jacques Anouma, leur candidat naturel, de la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football. Mais les présidents de clubs ne veulent pas s’en laisser conter. Ils tiennent à élire un des leurs pour présider aux destinées du football ivoirien.
Au scénario spectaculaire du retrait de Jacques Anouma de la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football, les présidents de clubs comptent opposer une solution. Leur solution. Et apparemment, ils sont décidés à aller jusqu’au bout de leur logique. A l’assemblée générale élective qui va désigner, le 10 septembre, celui qui va tenir les rênes du football ivoirien
les quatre années à venir. Tout a commencé hier. Les deux structures qui représentent les 74 clubs de Côte d’Ivoire (D1, D2, D3, DH) étaient en conclave.
Après la Conférence des présidents dont les membres se sont réunis au siège de la fédération à Treichville, leurs homologues des divisions 2, 3 et de division d’honneur ont pris le relais à la mairie de Treichville. Tous ont parlé s’une seule et unique voix. De quoi s’est il agi ? Primo, les clubs, dans leur ensemble, ont pris acte de la décision du futur ex-président de la maison de verre
de Treichville.
Celle de ne pas briguer un troisième mandat à la tête de l’instance fédérale. Secundo, la Conférence des présidents de clubs a prisla résolution de présenter une liste de candidats pour les prochaines élections à la FIF. Laquelle liste sera composée de présidents de Ligue1, 2,3 et ceux de division d’honneur.
Les représentants de groupements sportifs sont également pris en compte.
Pour aboutir à ce conviendrait d’appeler le consensus à venir, tous les clubs, selon leurs catégories, auront des quotas. Chaque division sera représentée sur la liste commune que va présenter l’ensemble des clubs. « Nous sommes décidés à aller jusqu’au bout de notre logique. Quoi qu’il arrive, c’est un des nôtres qui va diriger la fédération, on ne laissera pasquelqu’un qui vienne d’ailleurs venir nous diriger, ce n’est pas possible ». Cette fermeté, sous le sceau de l’anonymat, d’un président de club, anime quasiment tous ses pairs. Ils veulent rester sur la droite ligne de ce que veulent les règles de la FIFA. Qui a toujours veillé à l’indépendance scrupuleuse des associations nationales.
Le chapitre 13 des statuts du gendarme du football mondial relatifs à l’obligation de ses membres de « diriger leurs affaires
en toute indépendance et veiller à ce qu’aucun tiers ne s’immisce dans leur affaire ». Le chapitre 17 va plus loin pour dire que « les organes des membres ne peuvent être désignés que par voie d’élection ou de nomination interne. Les statuts des membres doivent prévoir un système leur assurant une indépendance totale lorsqu’ils procèdent aux élections et nominations ». On le voit, les présidents de clubs sont protégés par la FIFA. Mais quelle sera la réalité sur le terrain le 10 septembre à l’heure du choix du président de la FIF ? Vivement cette date.
Tibet Kipré
Au scénario spectaculaire du retrait de Jacques Anouma de la course à la présidence de la Fédération ivoirienne de football, les présidents de clubs comptent opposer une solution. Leur solution. Et apparemment, ils sont décidés à aller jusqu’au bout de leur logique. A l’assemblée générale élective qui va désigner, le 10 septembre, celui qui va tenir les rênes du football ivoirien
les quatre années à venir. Tout a commencé hier. Les deux structures qui représentent les 74 clubs de Côte d’Ivoire (D1, D2, D3, DH) étaient en conclave.
Après la Conférence des présidents dont les membres se sont réunis au siège de la fédération à Treichville, leurs homologues des divisions 2, 3 et de division d’honneur ont pris le relais à la mairie de Treichville. Tous ont parlé s’une seule et unique voix. De quoi s’est il agi ? Primo, les clubs, dans leur ensemble, ont pris acte de la décision du futur ex-président de la maison de verre
de Treichville.
Celle de ne pas briguer un troisième mandat à la tête de l’instance fédérale. Secundo, la Conférence des présidents de clubs a prisla résolution de présenter une liste de candidats pour les prochaines élections à la FIF. Laquelle liste sera composée de présidents de Ligue1, 2,3 et ceux de division d’honneur.
Les représentants de groupements sportifs sont également pris en compte.
Pour aboutir à ce conviendrait d’appeler le consensus à venir, tous les clubs, selon leurs catégories, auront des quotas. Chaque division sera représentée sur la liste commune que va présenter l’ensemble des clubs. « Nous sommes décidés à aller jusqu’au bout de notre logique. Quoi qu’il arrive, c’est un des nôtres qui va diriger la fédération, on ne laissera pasquelqu’un qui vienne d’ailleurs venir nous diriger, ce n’est pas possible ». Cette fermeté, sous le sceau de l’anonymat, d’un président de club, anime quasiment tous ses pairs. Ils veulent rester sur la droite ligne de ce que veulent les règles de la FIFA. Qui a toujours veillé à l’indépendance scrupuleuse des associations nationales.
Le chapitre 13 des statuts du gendarme du football mondial relatifs à l’obligation de ses membres de « diriger leurs affaires
en toute indépendance et veiller à ce qu’aucun tiers ne s’immisce dans leur affaire ». Le chapitre 17 va plus loin pour dire que « les organes des membres ne peuvent être désignés que par voie d’élection ou de nomination interne. Les statuts des membres doivent prévoir un système leur assurant une indépendance totale lorsqu’ils procèdent aux élections et nominations ». On le voit, les présidents de clubs sont protégés par la FIFA. Mais quelle sera la réalité sur le terrain le 10 septembre à l’heure du choix du président de la FIF ? Vivement cette date.
Tibet Kipré