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Économie Publié le samedi 23 juillet 2011 | Nord-Sud

Crise à l’Office ivoirien des chargeurs : Les travailleurs exigent l’intervention de l’Etat

La crise ouverte à l’Office ivoirien des chargeurs(OIC) continue de faire des vagues et, aucune des parties au conflit n’entend se laisser faire. Il s’avère que l’ancienne direction conduite par Yaya Dembélé, tente de reconquérir les installations de l’entreprise. Les travailleurs qui se retrouvent en quelque sorte coincés au centre de la bataille de leur employeur avec les anciens dirigeants, demandent au gouvernement d’agir avant qu’il ne soit trop tard. Ils souhaitent que l’Etat intervienne pour protéger l’ensemble de la structure empêtrée dans cette guéguerre inter­minable. «Nous sommes régulièrement la cible d’individus qui viennent semer le désordre. Avant-hier, il y a eu encore intrusion des corps habillés. C’est la psychose », a déploré vendredi à Abidjan le délégué du personnel, Ibrahim Méité. «Face à cette énième agression et autres qui constituent de véritables entraves au fonctionnement normal de l’entreprise, le personnel tient à rappeler les préjudices subis pour solliciter l’intervention des autorités publiques de tutelle en vue de l’application diligente de solutions définitives », a-t-il plaidé. Mais si le personnel est plongé dans un climat d’anxiété, c’est davantage par peur de perdre ses emplois en cas de changement de patron. Une inquiétude un peu compréhensible dans la mesure où, disent les travailleurs, depuis l’avènement de l’administration provisoire dirigée par Abdoul Dramane Bakayoko, l’OIC affiche une relative bonne santé et une amélioration des conditions de vie et de travail des agents. Ils pensent qu’une rupture brutale pourrait avoir un impact important sur l’office. Ses dirigeants parlent même d’un risque de faillite. «C’est une véritable crise humaine qui nous menace. Les employés sont extrêmement inquiets, leur stress est à couper au couteau », a confié un employé. Mais le ministre des Transports, Gaoussou Touré, cultive l’optimisme. «C’est bien, de savoir qu’il y a d’autres perspectives à l’horizon. Mais pour nous, travailleurs, revenir à la situation d’avant 2004, ça veut aussi dire perdre tous ses acquis : son ancienneté, ses vacances, les avantages de sa sécurité sociale. Bref, c’est carrément repartir à zéro. Et cela, c’est inacceptable», a soutenu M. Méité.
Lanciné Bakayoko
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