Humoriste bien connu, il n'était, cette-fois pas là, à amuser la galerie. D'un ton pour le moins sévère, Chuken Pat, marin de formation qui a tenu à réagir à notre article paru le même jour, dément avoir été mis aux arrêts. Réaction.
Pouvez-vous nous donner les raisons de votre arrestation?
Je n'ai jamais été arrêté et je n'ai jamais été inquiété non plus. Seulement que j'ai changé de commune et je suis dans une nouvelle où je suis presque vu partout, et surtout que je sympathise avec tout le monde. Face à la situation de crise qu'a connue la Côte d'Ivoire, il y a trop d'informations erronées qui circulent sur le compte de telle ou telle personne. C'est pour cela que lorsque vous avez une information, quelle que soit sa teneur, il vous est absolument imposé de rentrer d'abord en contact avec la personne concernée. Voici un article qui me diffame. On se retrouve dans des ''on-dit'', ''qui aurait'', etc. Et tout ceux qui lisent sont entrainés dans un flou artistique dans lequel ils ne se retrouvent pas. Je crois que l'article a été commandité pour me diffamer.
Votre arrestation a pourtant circulé. Fait pendant lequel vous auriez fait de graves révélations?
Je crois que ce que vous dites est dans le rêve de celui qui a écrit ce papier. C'est dans son imagination et comme on ne peut pas laisser des gens imaginer ce qu'ils veulent, ils écrivent ce qu'ils veulent pour faire plaisir aux commanditaires de leurs forfaitures. Nous sommes actuellement à fond, dans la cohésion et la paix, je m'inscris dans ce canevas. Il y a certains éléments des Forces nouvelles, aujourd'hui Frci (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) qui sont mes amis, qui ont voulu que je rentre dans la République, je crois que je serai la cheville ouvrière qui va donner l'exemple de la cohésion de cette paix que nous recherchons tous, parce que beaucoup ont eu peur pour moi. Certains m'ont cru mort. Je ne suis pas inquiété, je suis libre de mes mouvements. Mais, aujourd'hui, il ne faudra pas que la suspicion entraîne un certain nombre de choses que certains ont dans leur tête, dans leur imagination. Et c'est ce qui n'est pas bon.
Voulez-vous alors affirmer que vous n'avez été entendu nulle part, dans le cadre d'une quelconque enquête?
Jamais! Je n'ai jamais été entendu pour une quelconque enquête. Toutefois, la seule fois où je peux dire que j'ai été simplement inquiété, c'est lorsque j'étais à Dabou, dans ma cachette. Il y a eu un incident malheureux par la faute de quelques éléments zélés des Frci. C'était des gens zélés qui ont voulu pousser loin le rubicon parce qu'ils ne maîtrisaient pas bien les choses et Wattao les a mis à leur place. Ils se sont excusés. Ce sont des souvenirs sur lesquels je ne voudrais plus revenir parce que j'ai pardonné. Je vous dis encore que je n'ai jamais été inquiété et personne ne me poursuit, personne ne me pourchasse pour attenter à ma vie.
Notre collaborateur dit pourtant détenir cette information d'une source crédible ''proche du dossier'' vous concernant?
De quelle source crédible parle-t-il? Il est sûr qu'il pourra assumer si on va loin ? Imaginez que le commandant Ben Laden lui pose la question de savoir d'où il détient cette information, parce que ce dernier a également été cité. Alors que depuis mon retour, ce commandant et moi qui nous connaissons très bien, ne nous sommes pas revus depuis longtemps. C'est bien dommage.
Pourtant, semble-t-il que vous étiez au Ghana, comme exilé?
(Il hausse le ton: Ndlr) ...Mais, vous savez très bien qu'on m'a annoncé au Gabon, au Bénin, en Autriche... Mais, je n'ai été nulle part qu' à Kpass, et je remercie les populations de cette localité qui sont mes alliées Adioukrou qui m'ont bien accueilli. C'est un village à deux kilomètres de Dabou. Je rends d'ailleurs hommage à ces populations qui ont été formidables à mon égard. Après, je suis rentré et personne ne m'a inquiété. Au contraire, mes collègues m'ont accueilli à bras ouverts. Le contact est réparti facilement. Mon frère Wattao était très content de me revoir...
Justement, avec Wattao, l'on a appris que vous comptez mener des actions. Lesquelles?
Nous avons un projet qui va rentrer dans le cadre de la réconciliation et de l'apaisement. Moi, en ma qualité de militaire-humoriste, je vais contribuer à travers l'art à m'atteler à cette tâche. A preuve, je viens de participer à un spectacle qui a fait salle comble puis, il y a également un autre spectacle qui va se passer ces jours-ci au cours duquel nous invitons les Ivoiriens à venir s'éclater. C'est tout cela que nous voulons pour transcender nos égos afin d'être ensemble. Parce que si nous ne le faisons pas et que nous sommes toujours dans des suspicions et qu'on pense que la Côte d'Ivoire doit toujours être meurtrie, ce sera dommage ! Arrêtons donc de mener la chasse aux sorcières à travers certains écrits. Soir info c'est un grand journal que je lis d'ailleurs tous les jours. Mais, il ne faut pas que cet incident, par la faute de quelques individus, rejaillisse négativement sur ce journal que j'aime bien.
Claude Dassé
Pouvez-vous nous donner les raisons de votre arrestation?
Je n'ai jamais été arrêté et je n'ai jamais été inquiété non plus. Seulement que j'ai changé de commune et je suis dans une nouvelle où je suis presque vu partout, et surtout que je sympathise avec tout le monde. Face à la situation de crise qu'a connue la Côte d'Ivoire, il y a trop d'informations erronées qui circulent sur le compte de telle ou telle personne. C'est pour cela que lorsque vous avez une information, quelle que soit sa teneur, il vous est absolument imposé de rentrer d'abord en contact avec la personne concernée. Voici un article qui me diffame. On se retrouve dans des ''on-dit'', ''qui aurait'', etc. Et tout ceux qui lisent sont entrainés dans un flou artistique dans lequel ils ne se retrouvent pas. Je crois que l'article a été commandité pour me diffamer.
Votre arrestation a pourtant circulé. Fait pendant lequel vous auriez fait de graves révélations?
Je crois que ce que vous dites est dans le rêve de celui qui a écrit ce papier. C'est dans son imagination et comme on ne peut pas laisser des gens imaginer ce qu'ils veulent, ils écrivent ce qu'ils veulent pour faire plaisir aux commanditaires de leurs forfaitures. Nous sommes actuellement à fond, dans la cohésion et la paix, je m'inscris dans ce canevas. Il y a certains éléments des Forces nouvelles, aujourd'hui Frci (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) qui sont mes amis, qui ont voulu que je rentre dans la République, je crois que je serai la cheville ouvrière qui va donner l'exemple de la cohésion de cette paix que nous recherchons tous, parce que beaucoup ont eu peur pour moi. Certains m'ont cru mort. Je ne suis pas inquiété, je suis libre de mes mouvements. Mais, aujourd'hui, il ne faudra pas que la suspicion entraîne un certain nombre de choses que certains ont dans leur tête, dans leur imagination. Et c'est ce qui n'est pas bon.
Voulez-vous alors affirmer que vous n'avez été entendu nulle part, dans le cadre d'une quelconque enquête?
Jamais! Je n'ai jamais été entendu pour une quelconque enquête. Toutefois, la seule fois où je peux dire que j'ai été simplement inquiété, c'est lorsque j'étais à Dabou, dans ma cachette. Il y a eu un incident malheureux par la faute de quelques éléments zélés des Frci. C'était des gens zélés qui ont voulu pousser loin le rubicon parce qu'ils ne maîtrisaient pas bien les choses et Wattao les a mis à leur place. Ils se sont excusés. Ce sont des souvenirs sur lesquels je ne voudrais plus revenir parce que j'ai pardonné. Je vous dis encore que je n'ai jamais été inquiété et personne ne me poursuit, personne ne me pourchasse pour attenter à ma vie.
Notre collaborateur dit pourtant détenir cette information d'une source crédible ''proche du dossier'' vous concernant?
De quelle source crédible parle-t-il? Il est sûr qu'il pourra assumer si on va loin ? Imaginez que le commandant Ben Laden lui pose la question de savoir d'où il détient cette information, parce que ce dernier a également été cité. Alors que depuis mon retour, ce commandant et moi qui nous connaissons très bien, ne nous sommes pas revus depuis longtemps. C'est bien dommage.
Pourtant, semble-t-il que vous étiez au Ghana, comme exilé?
(Il hausse le ton: Ndlr) ...Mais, vous savez très bien qu'on m'a annoncé au Gabon, au Bénin, en Autriche... Mais, je n'ai été nulle part qu' à Kpass, et je remercie les populations de cette localité qui sont mes alliées Adioukrou qui m'ont bien accueilli. C'est un village à deux kilomètres de Dabou. Je rends d'ailleurs hommage à ces populations qui ont été formidables à mon égard. Après, je suis rentré et personne ne m'a inquiété. Au contraire, mes collègues m'ont accueilli à bras ouverts. Le contact est réparti facilement. Mon frère Wattao était très content de me revoir...
Justement, avec Wattao, l'on a appris que vous comptez mener des actions. Lesquelles?
Nous avons un projet qui va rentrer dans le cadre de la réconciliation et de l'apaisement. Moi, en ma qualité de militaire-humoriste, je vais contribuer à travers l'art à m'atteler à cette tâche. A preuve, je viens de participer à un spectacle qui a fait salle comble puis, il y a également un autre spectacle qui va se passer ces jours-ci au cours duquel nous invitons les Ivoiriens à venir s'éclater. C'est tout cela que nous voulons pour transcender nos égos afin d'être ensemble. Parce que si nous ne le faisons pas et que nous sommes toujours dans des suspicions et qu'on pense que la Côte d'Ivoire doit toujours être meurtrie, ce sera dommage ! Arrêtons donc de mener la chasse aux sorcières à travers certains écrits. Soir info c'est un grand journal que je lis d'ailleurs tous les jours. Mais, il ne faut pas que cet incident, par la faute de quelques individus, rejaillisse négativement sur ce journal que j'aime bien.
Claude Dassé