Faut-il craindre pour le régime Ouattara ? Même si le représentant de Ban Ki-Moon en Côte d’Ivoire répond par la négative, il faut tout de même signaler que le pouvoir actuel a son talon d’Achille. La récente prophétie de Malachie a remis au goût du jour l’option de la force, stratégie choisie par le Front populaire pour revenir au pouvoir. Au Ghana, au Libéria, les réunions secrètes se multiplient et des blocs se forment. Avec un seul objectif, tomber le pouvoir Ouattara. Hors de nos frontières, cette rumeur d’attaque est même perceptible dans les déclarations tapageuses et dans des actions de certains cadres et leaders des miliciens pro-Gbagbo.
Une Coalition anti-Ouattara au Ghana
Tout comme beaucoup de leaders de la galaxie patriotique en exil dans la capitale ghanéenne, Accra, Touré Moussa, alias « Zéguen », a mis sur pied une Coalition anti-Ouattara, qui regroupe d’anciens chefs de milices, tels le Pasteur Gammi, du Mouvement ivoirien pour la libération de l’ouest de la Côte d’Ivoire (Miloci), et des leaders de la galaxie patriotique comme Youssouf Fofana, président de la Voix du Nord. Le complot peut donc se préparer car les officiers fugitifs que sont Abehi et Boniface ont aussi leur bloc. Refugiés au pays d’Atta Mills, ces tueurs de Gbagbo, peuvent aussi bénéficier des services du N°2 de « IB », Inza Karamoko dit « Bauer », disparu après la mort de son mentor et aperçu récemment au Ghana.
La complicité de l’entourage de Ouattara
Vu cette nième rumeur de déstabilisation du pouvoir fraichement installé, Ouattara doit se méfier de son entourage. Car si des cadres de LMP et certaines personnalités militaires qui se trouvaient dans le collimateur de la justice ivoirienne, dans le cadre des enquêtes sur les crimes postélectoraux, ont pu s’échapper du pays, c’est bien avec la complicité de certains chefs des FRCI. C’est un secret de polichinelle, des chefs de guerre ont favorisé la sortie du pays de Blé Goudé et de certains caciques de Lmp, moyennant de l’argent. Comme pour dire que le ver se trouve dans le fruit.
Les zones favorables à l’entrée de la rébellion
Alors que le dispositif sécuritaire était bien renforcé au niveau des frontières terrestres du pays, Blé Goudé, Abéhi, Konan et bien d’autres cadres de LMP ont pu sortir du pays pour atteindre le Ghana voisin. Par où sont-ils passés ? Pour le savoir, il faut se rendre sur la rive d’Assinie. C’est par cette voie lagunaire qui longe Assinie jusqu’à la frontière du Ghana, en passant par le fleuve « Bia », à Aboisso, qu’ils ont gagné le Ghana avec des pinasses et des pirogues. Cette zone d’où est originaire Simonne Gbagbo pourrait être une zone favorable à une rébellion du FPI. De plus, rappelons qu’après la capture de Laurent Gbagbo, une patrouille lagunaire des éléments de la force Licorne a permis de débusquer des caches d’armes de guerre, tout au long de la lagune Ebrié. Pendant que les responsables de l’armée maritime font état de difficultés sécuritaires, le moment s’annonce donc opportun pour les autorités militaires pour renforcer le dispositif sécuritaire sur les voies lagunaires, en vue de parer à toute éventualité.
ADAYE KOUAKOU
Une Coalition anti-Ouattara au Ghana
Tout comme beaucoup de leaders de la galaxie patriotique en exil dans la capitale ghanéenne, Accra, Touré Moussa, alias « Zéguen », a mis sur pied une Coalition anti-Ouattara, qui regroupe d’anciens chefs de milices, tels le Pasteur Gammi, du Mouvement ivoirien pour la libération de l’ouest de la Côte d’Ivoire (Miloci), et des leaders de la galaxie patriotique comme Youssouf Fofana, président de la Voix du Nord. Le complot peut donc se préparer car les officiers fugitifs que sont Abehi et Boniface ont aussi leur bloc. Refugiés au pays d’Atta Mills, ces tueurs de Gbagbo, peuvent aussi bénéficier des services du N°2 de « IB », Inza Karamoko dit « Bauer », disparu après la mort de son mentor et aperçu récemment au Ghana.
La complicité de l’entourage de Ouattara
Vu cette nième rumeur de déstabilisation du pouvoir fraichement installé, Ouattara doit se méfier de son entourage. Car si des cadres de LMP et certaines personnalités militaires qui se trouvaient dans le collimateur de la justice ivoirienne, dans le cadre des enquêtes sur les crimes postélectoraux, ont pu s’échapper du pays, c’est bien avec la complicité de certains chefs des FRCI. C’est un secret de polichinelle, des chefs de guerre ont favorisé la sortie du pays de Blé Goudé et de certains caciques de Lmp, moyennant de l’argent. Comme pour dire que le ver se trouve dans le fruit.
Les zones favorables à l’entrée de la rébellion
Alors que le dispositif sécuritaire était bien renforcé au niveau des frontières terrestres du pays, Blé Goudé, Abéhi, Konan et bien d’autres cadres de LMP ont pu sortir du pays pour atteindre le Ghana voisin. Par où sont-ils passés ? Pour le savoir, il faut se rendre sur la rive d’Assinie. C’est par cette voie lagunaire qui longe Assinie jusqu’à la frontière du Ghana, en passant par le fleuve « Bia », à Aboisso, qu’ils ont gagné le Ghana avec des pinasses et des pirogues. Cette zone d’où est originaire Simonne Gbagbo pourrait être une zone favorable à une rébellion du FPI. De plus, rappelons qu’après la capture de Laurent Gbagbo, une patrouille lagunaire des éléments de la force Licorne a permis de débusquer des caches d’armes de guerre, tout au long de la lagune Ebrié. Pendant que les responsables de l’armée maritime font état de difficultés sécuritaires, le moment s’annonce donc opportun pour les autorités militaires pour renforcer le dispositif sécuritaire sur les voies lagunaires, en vue de parer à toute éventualité.
ADAYE KOUAKOU