LP : comment appréciez-vous cette nomination ?
« Je voudrais d’abord remercier le Chef de l’Etat de m’avoir fait confiance en me nommant membre du conseil. Je voudrais dire aussi qu’en 1995, j’aurais pu entrer au Conseil constitutionnel. Les circonstances de l’époque ne m’ont pas permis d’y être. C’est pour moi l’occasion de remercier le président Bédié qui m’avait fait confiance à cette époque. En renouvelant ma gratitude au chef de l’Etat, je voudrais également remercier tous ceux qui m’aiment et qui m’ont fait confiance. Je leur demande d’être exigeants envers moi. Pour que je puisse avec abnégation et loyauté m’acquitter envers le Chef de l’Etat et en vers toute la nation de mon devoir d’ingratitude.
Pourquoi ingratitude ?
OO : ingratitude parce que lorsqu’on vous nomme à une fonction aussi importante que celle-la, il est bon de remercier la personne qui vous a nommé. Mais vous n’êtes pas soumis à la personne. C’est un devoir national. On n’a pas à se soumettre aux injections de la personne. Il faut s’acquitter d’un devoir pour la nation et non pas pour la personne. C’est cela le devoir d’ingratitude.
Recueillis par TL
« Je voudrais d’abord remercier le Chef de l’Etat de m’avoir fait confiance en me nommant membre du conseil. Je voudrais dire aussi qu’en 1995, j’aurais pu entrer au Conseil constitutionnel. Les circonstances de l’époque ne m’ont pas permis d’y être. C’est pour moi l’occasion de remercier le président Bédié qui m’avait fait confiance à cette époque. En renouvelant ma gratitude au chef de l’Etat, je voudrais également remercier tous ceux qui m’aiment et qui m’ont fait confiance. Je leur demande d’être exigeants envers moi. Pour que je puisse avec abnégation et loyauté m’acquitter envers le Chef de l’Etat et en vers toute la nation de mon devoir d’ingratitude.
Pourquoi ingratitude ?
OO : ingratitude parce que lorsqu’on vous nomme à une fonction aussi importante que celle-la, il est bon de remercier la personne qui vous a nommé. Mais vous n’êtes pas soumis à la personne. C’est un devoir national. On n’a pas à se soumettre aux injections de la personne. Il faut s’acquitter d’un devoir pour la nation et non pas pour la personne. C’est cela le devoir d’ingratitude.
Recueillis par TL