La Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires humanitaires, Valérie Amos, a réclamé une enquête sur les allégations de fosses communes, de disparitions de civils, d'attaques sur une base ethnique et d'assassinats extrajudiciaires au Sud-Kordofan, au Soudan. « Depuis que les accrochages ont commencé le 6 juin, les agences humanitaires de l'ONU ont demandé au gouvernement du Soudan un accès sans entraves à toute la population du Sud-Kordofan. Ces demandes ont été rejetées de manière répétée par le gouvernement du Soudan, prétextant des raisons de sécurité », a déclaré Valérie Amos.
Un nombre limité d'agences humanitaires a pu avoir accès à la ville de Kadugli, où il y a encore une forte présence militaire, a-t-elle souligné. « Il ne s'agit pas d'un accès sans entraves. Le gouvernement a exigé que la fourniture de toute l'aide se fasse par l'intermédiaire des organisations nationales, qui ont des capacités limitées et sont incapables de répondre aux besoins croissants des gens vulnérables à travers le Sud-Kordofan. »
La Secrétaire générale adjointe a estimé que ces restrictions d'accès gênaient sérieusement la capacité des Nations Unies à assister les gens dans le besoin. « Nous savons que beaucoup de gens parmi les 1,4 million de résidents dans les zones affectées auront besoin de plus en plus d'aide humanitaire. Nous savons qu'au moins 73.000 personnes ont été déplacées par les combats, même si nous pensons que ce chiffre est en fait supérieur », a-t-elle dit.
Valérie Amos a souligné que les Nations Unies disposaient d'informations très limitées sur les gens qui ont fui dans les zones montagneuses et même sur ceux qui sont dans des villages près de Kadugli.
« Nous ne savons pas si les graves allégations d'assassinats extrajudiciaires, de fosses communes et autres graves violations dans le Sud-Kordofan sont vraies. Nous ne sommes pas en mesure de vérifier ces allégations en raison des restrictions de mouvement imposées par le gouvernement du Soudan, notamment contre les organisations et le personnel internationaux », a-t-elle ajouté.
La Secrétaire générale adjointe a estimé que « ces graves allégations de violations des droits de l'homme et du droit humanitaire qui auraient eu lieu au Sud-Kordofan devaient faire l'objet d'une enquête ».
Catherine Fiankan-Bokonga à Genève (Suisse)
Un nombre limité d'agences humanitaires a pu avoir accès à la ville de Kadugli, où il y a encore une forte présence militaire, a-t-elle souligné. « Il ne s'agit pas d'un accès sans entraves. Le gouvernement a exigé que la fourniture de toute l'aide se fasse par l'intermédiaire des organisations nationales, qui ont des capacités limitées et sont incapables de répondre aux besoins croissants des gens vulnérables à travers le Sud-Kordofan. »
La Secrétaire générale adjointe a estimé que ces restrictions d'accès gênaient sérieusement la capacité des Nations Unies à assister les gens dans le besoin. « Nous savons que beaucoup de gens parmi les 1,4 million de résidents dans les zones affectées auront besoin de plus en plus d'aide humanitaire. Nous savons qu'au moins 73.000 personnes ont été déplacées par les combats, même si nous pensons que ce chiffre est en fait supérieur », a-t-elle dit.
Valérie Amos a souligné que les Nations Unies disposaient d'informations très limitées sur les gens qui ont fui dans les zones montagneuses et même sur ceux qui sont dans des villages près de Kadugli.
« Nous ne savons pas si les graves allégations d'assassinats extrajudiciaires, de fosses communes et autres graves violations dans le Sud-Kordofan sont vraies. Nous ne sommes pas en mesure de vérifier ces allégations en raison des restrictions de mouvement imposées par le gouvernement du Soudan, notamment contre les organisations et le personnel internationaux », a-t-elle ajouté.
La Secrétaire générale adjointe a estimé que « ces graves allégations de violations des droits de l'homme et du droit humanitaire qui auraient eu lieu au Sud-Kordofan devaient faire l'objet d'une enquête ».
Catherine Fiankan-Bokonga à Genève (Suisse)